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10 stratégies pour se démarquer à l’ère du snacking de contenus

Est-ce que vous vous êtes déjà posés ces questions :

  • Avec l’avènement des adblockers sur ordinateurs et désormais sur iPhone, comment vais-je pouvoir toucher mes consommateurs ?
  • Comment maintenir mon taux d’interaction sur les réseaux sociaux ?
  • Dois-je entrer dans une course aux contenus en publiant de manière frénétique sur le web ?
  • Comment sortir du lot et me faire remarquer ?
  • Comment sortir du lot sur Facebook avec une vidéo quand le son est coupé par défaut ?
  • Comment fonctionne le marketing viral ? Est-ce du buzz ?
  • Quelles différences entre Pinterest, Facebook, Instagram ? Comment gérer au mieux mon flux de contenu ?
  • Quelles sont les meilleures pratiques sur Instagram ?

 

Si c’est le cas, cet article et cette présentation sont faits pour vous ! Si vous pensez que cela est difficile aujourd’hui, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous…l’ère de saturation des contenus ne fait que commencer. Plusieurs recherches montrent que la production de contenus va s’intensifier cette année et en réalité, on attend une croissance de 500% du contenu d’ici à 2020.

Beaucoup d’agences essaient de tirer leurs épingles du jeu en produisant du contenu, souvent sur-qualitatifs (avec le prix associé) pour l’usage instantané qu’en font les consommateurs mais ce n’est clairement pas la réponse adaptée.

D’autant moins que les jeunes (Millenials, Génération Z ou autres) sont des détecteurs extrêmement sophistiqués de « bullshit ». Le cas de Volkswagen nourrit encore cette croyance qu’on ne peut vraiment pas croire les marques. Aujourd’hui, créer du bon contenu ne suffit plus, il faut être plus pertinent que cela.

1. L’image, l’image l’image

Il est très clair que les consommateurs préfèrent les contenus visuels (photos, videos, gif animés, cinémagraphes, emojis) qu’ils peuvent regarder ou utiliser pour s’exprimer. L’information visuelle est gérée beaucoup plus rapidement par le cerveau et dans une ère où le consommateur ne peut pas tout lire, regarder, l’image est clef.

2. Le web social est principalement un outil d’écoute

Dans une ère visuelle, les consommateurs s’expriment également en images sans nécessairement citer votre marque, il est donc indispensable de passer en analyse des images afin de savoir quand votre logo est utilisé et dans quel contexte – vous pourrez apprendre beaucoup de vos consommateurs et comment ils associent votre marque.

3. Trouvez votre niche

Comme le dit parfaitement le fondateur d’Airbnb, il vaut mieux créer quelque chose que 100 personnes vont adorer que quelque chose qu’un million de personnes vont survoler. Le web est structuré en communauté verticale et il est indispensable de choisir vos combats et de vous adresser de manière spécifique à certaines d’entre elles.

Pour cela il est nécessaire de repartir de votre mission de marque et de résoudre une équation essentielle. Il ne s’agit pas d’être pertinent pour votre marque ou pour les consommateurs ou pour une plateforme en particulier, il faut systématiquement que votre contenu remplisse toutes ces conditions, c’est à dire d’être à la fois pertinent pour votre marque, le segment de client ciblé et la plateforme. Cela implique nécessairement de maîtriser les plateformes.

4. Devenir le Hub

Pourquoi essayer absolument d’entrer dans des canaux quand vous pouvez être le centre et devenir le hub de l’information sur un segment ?

5. Donnez aux consommateurs les moyens de s’exprimer

Pour ceux qui utilisent Facebook Messenger (comme 800 millions d’autres personnes) vous avez peut être remarqué que quand vous appuyez sur la petite loupe depuis l’application mobile, un gif animé correllé au texte que vous venez d’écrire vous est proposé.

Cela dit, il suffit d’être observateur pour se rendre compte que les gifs animés sont utilisés par tous partout. Je ne connais aucune marque qui ait vraiment pleinement saisi cette opportunité encore.

6. Rendez-vous utile

Quand des marketers me parlent d’Instagram ou pire de Snapchat parce qu’ils veulent toucher les millenials, je leur rappelle, chiffres à l’appui à quels points ces plateformes sont encore petites en terme de nombre d’utilisateurs. Selon l’étude de Global Web Index, la plateforme la plus « cool » pour les dîts Millenials est encore Youtube.

Ils y cherchent, essaient d’apprendre ou de comprendre. Utilisez donc cette plateforme comme il se doit et n’écoutez pas ceux qui vous disent qu’une vidéo doit durer entre 45 secondes et 1 minute. L’important n’est pas la longueur du film, c’est la manière dont il est monté, sa pertinence et son rythme. Un « how-to » d’une blogueuse mode dure en moyenne 10 minutes parce que l’idée est de pouvoir reproduire ce que cette dernière essaie d’expliquer. Avez vous déjà essayé de vous maquiller en 45 secondes ?

7. Respectez les codes

Quand il s’agit de toucher une communauté verticale, que ce soit les golfeurs, les pêcheurs, les marketers, les fans de maquillage ou autre, il y a une série de code (vocabulaire, lieux, manière de s’exprimer, leaders, pop culture) qu’il faut respecter afin de pouvoir entrer dans le cercle, autrement, vous serez nécessairement rejeté.

8. Les influenceurs sont les célébrités d’aujourd’hui

Quand on demande aux jeunes aujourd’hui qui sont leurs personnalités préférées, les 10 premiers sont des stars de Youtube. Il est très clair qu’il faut penser à intégrer les influents dans votre stratégie mais ne croyez pas qu’ils posteront sur leur réseaux votre produit de la manière dont vous le souhaitez juste pour de l’argent.

Ca ne fonctionne tout simplement pas comme ça, car la relation qu’ils ont avec leur public est tellement proche qu’au moindre faux pas, ils risquent de perdre la communauté qu’ils ont mis des années à construire. Ils ne le feront donc simplement pas et c’est ainsi qu’ils conservent leur crédibilité.

9. Médiatisez

Si vous croyez encore à l’effet « buzz » ou « viral », il va falloir accepter l’idée qu’il s’agit avant tout de chance. Bien sûr le contenu compte mais combien de contenus géniaux n’ont jamais été vus ? Pas suffisamment médiatisés, pas publiés au bon moment etc…

Il faut nécessairement médiatiser votre contenu si vous souhaitez qu’il soit vu, c’est d’autant plus vrai sur Facebook ou le reach organique est de plus en plus proche de 0.

10. Soyez mobile centric

L’avènement du mobile est partout et pour rappel un mobile est un écran vertical avec peu de pixel. On a toujours vu des films au format horizontal, c’est donc difficile de penser à créer du contenu autrement. D’ailleurs, Youtube, Dailymotion, Vimeo, Slideshare ne sont pas vraiment optimisés pour ce type de contenus.

Snapchat affirme pourtant des taux largement supérieur pour les vidéos en format vertical et donc optimisées pour être vues sur un mobile.

 

pouy

 

Grégory Pouy est le fondateur de LaMercatique, un cabinet de conseil de transformation digitale axé sur la partie marketing. Basé entre New York et Paris, il est « expert » marketing pour Frenchweb.fr. Pour suivre ses écrits et échanger avec lui :

Son blog: http://www.gregorypouy.fr

Son compte sur Twitter: @gregfromparis

 

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8 commentaires

  1. j’aurais bien aimé savoir ce qu’est le snacking de contenus, ça n’est pas expliqué dans l’article et c’est évident pour l’auteur mais pas forcément pour les lecteurs. J’imagine que je finirai par savoir rapidement de quoi il s’agit sans avoir besoin de faire une recherche, notre secteur est très friand de ces néologismes.
    Ceci dit, l’article est efficace et sympa, comme toujours avec Gregory Pouy

    1. Bonjour et merci pour le commentaire et aussi pour le compliment!
      Je pars du principe qu’effectivement c’est une expression connue dans notre métier mais surtout parce qu’elle est descriptive.
      Un snack, c’est un petit truc que l’on mange sur le pouce. On peut passer sa journée à snacker sans vraiment prendre de repas du coup.
      Idem avec le contenu aujourd’hui, on picore un peu partout très rapidement mais on n’entre plus dans les contenus en profondeur.
      Plus clair du coup?

      1. Merci Gregory de l’explication !
        puisque vous aimez les compliments :-), les slides (que je viens de découvrir) sont très pertinents. Je ne suis pas fan de la forme, mais c’est toujours mieux que les vieux Powerpoint et c’est certainement un format qui plaît à votre cible, et c’est le principal. Je trouve que c’est quand même prendre un risque d’utiliser une forme de présentation qui s’inspire des publicités d’aujourd’hui, alors que plus personne ne fait confiance aux messages publicitaires. J’ai comme préjugé que la personne qui soigne autant le fond n’a rien à raconter sur la forme. Vous démontrez le contraire, avec une forme très travaillée et un fond de qualité.

        Pour l’inflation de contenu dont vous parlez, je ne pense pas que ça soit majoritairement dû à la volonté des marques de faire de l’inbound marketing. Cela vient amha surtout des petits acteurs. 99 % des boîtes n’ont rien à raconter, pas de possibilité de storytelling, ni expertise particulière à mettre en avant. Elles produisent (ou font produire) du contenu uniquement en vue d’améliorer leur référencement naturel, par l’inclusion d’un ou deux liens qui sont noyés dans du texte qui n’est écrit que pour Googlebot et vu (presque) uniquement par lui.

        1. Avec plaisir et merci – une fois de plus! Je vais finir par rougir
          Concernant la forme, l’idée n’est clairement pas de faire de la « réclame » mais de:
          1. Avoir une présentation qui se lit seul
          2. Une présentation qui soit agréable et divertissante à lire
          3. Proposer des « punchlines » qui peuvent se retenir et le cas échéant se tweeter
          En fait, j’applique dans cette présentation les principes que je recommande à l’intérieur (l’inverse aurait été surprenant).
          Je pense que les contenus sont désormais moins créés pour les moteurs de recherche (même si j’avoue que c’est une vraie bataille) mais plus pour le web social afin de générer de « l’engagement » même si ce dernier ne peut pas être un KPI central dans la mesure ou il ne constitue pas un business model à lui seul.

  2. Très bon article, je trouve les questions postées assez pertinentes. Vous citez une progression de 500% d’ici à 2020, pourriez-vous nous donner les sources de ces études ? Merci

    1. Vous retrouvez cette information dans le livre de Mark Schaefer « Content code », best seller sur le sujet.
      Merci du commentaire!

  3. Plusieurs recherches montrent que la production de contenus va s’intensifier cette année et en réalité, on attend une croissance de 500% du contenu d’ici à 2020. C’est intéressant, mais ça sort d’où ?

    1. Hello, il s’agti d’une étude d’emarketer si mes souvenirs sont bons.
      Je n’ai pas nécessairement le lien malheureusement.

      Vous retrouvez cette information dans le livre de Mark Schaefer « Content code », best seller sur le sujet.
      Merci du commentaire!

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