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1ère Position en cessation de paiement

1èe Position, société créée par David Degrelle et spécialisée dans le référencement sur internet, va faire l’objet d’un redressement judiciaire.

C’est ce qu’annonce son fondateur, qui a préféré communiquer en toute transparence sur la situation de son entreprise.

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David Degrelle explique ainsi sur une note de blog : « Je vais déposer cette semaine un dossier pour ouvrir une procédure collective auprès du tribunal de commerce de Chambéry et qui devra statuer sur notre mise en redressement judiciaire à partir du 23 juillet 2013 au plus tard. »

Comment expliquer cette situation ? Le CEO assure assumer pleinement ses responsabilités : « […] Personne d’autre que moi n’est responsable de cette situation, que j’assume. Le fond de nos difficultés vient du fait que je n’ai pas réussi à rendre cette activité rentable et viable, de la manière dont j’avais choisi de l’exercer. »

Un autre protagoniste est tout de même pointé du doigt : « J’en veux par contre à Google qui a eu notre destin entre ces mains et a décidé, au lieu de nous aider, de précipiter nos ennuis en coupant du jour au lendemain, toutes les campagnes de nos clients y compris celles que nous avions réglées. »

David Degrelle précise que si l’agence ne prend désormais plus de contrats SEA, les équipes continuent de plancher sur les campagnes SEO.

Fondée dès 1999, l’agence 1ère position propose de mettre au point pour ses clients des stratégies pour créer du trafic ciblé et optimiser les performances sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux.

En 2012, 1ère position employait une trentaine de collaborateurs. En 2011, l’agence avait enregistré un chiffre d’affaires légèrement supérieur aux 3 millions d’euros.

Crédit photo: Shutterstock, des millions de photos, illustrations, vecteurs et vidéos

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8 commentaires

  1. Wow ! Je bossais dans le search en 2001 (chez Webformance), et ils faisaient partie des leaders ! Il est vrai que Google n’aime pas les spécialistes du search, qu’il voient comme des intermédiaires gênants entre lui et les clients finaux : cf. pivot de SEO Moz, rebaptisé même Moz.
    Bon courage !

  2. Je rejoint Youssef (avec qui je travaillais à l’époque).  Bon courage au fondateur et à l’équipe.

  3. Voilà pour moi la raison de leur chute :  réponse par mail (pas d’appel) suite à un formulaire de contact
    « Nous n’envisageons pas de prestation au nombre de mots clés ni à la page. Nos prestations sont des prestations de conseils uniquement avec un forfait temps alloué à la mission. La réflexion sur les indicateurs de performances en amont et l’identification des marges de progression avant la mission permettent donc de mesurer les impacts, et d’avancer de manière itérative…. » et « ce qui manque aujourd’hui à votre stratégie de SEO c’est une réflexion orientée user (humain) et content marketing (valeur ajoutée, unique). »
    Alors que tous les clients raisonnent à la performance de nos jours… et ces discours pompeux =)

  4. @Jc_Astelos J’ignore les process internes de l’entreprise, mais m’apercevoir que le raisonnement aux kilos de MC est encore vivace….. Evidemment, chacun voit son business à sa porte.
    Vu que cet article va être vu par quelques personnes, cela sera peut-être utile à une ou deux personnes qu’un autre point de vue s’exprime.
    D’après mon expérience – mais cela ne fait que depuis 2000 que j’aide les entreprises à devenir rentable sur le web, j’ai travaillé un an dans une agence de réf.,  et plus de 4 ans que j’enseigne au niveau BAC+5 le marketing digital – la prestation aux mots clés est une hérésie, et encore plus avec l’essor du multi-canal. Mon retour est qu’elle pousse les petits annonceurs dans des ornières où ils se dégagent avec peine (budget non extensible pour corriger cette erreur stratégique). En effet, la prestation SEO / SEA est bien du conseil marketing avec une mise en œuvre qui permet d’atteindre les MC les plus générateurs de marge pour un annonceur.
    Les grands « qui gagnent de l’argent » sur internet ne sont plus à quantifier la quantité de MC placés, mais à la marge obtenue via le SEO/SEA.
    La réponse, que vous avez eu, indique pour moi que la structure avait un process qui segmentait clairement les sociétés encore immatures sur le domaine et celles qui avaient déjà compris que le SEO / le SEA n’est pas de l’épicerie. C’est un process complet qui exige pour réussir, d’avoir une stratégie marketing aboutie avant de mettre en œuvre les leviers digitaux. Le pilotage de marge est possible, même dans ce cas…
    Évidemment libre aux annonceurs de payer 10€ le mot-clé qui ne générera rien… Pour moi, l’objectif de l’investissement SEO/SEA est de vendre / promouvoir des produits et services bien identifiés auprès de la meilleur cible. Vous l’aurez compris, si un presta en réf. essaie de me vend des kilos de MC sans se demander si une stratégie marketing a été pensée avant la commande, ma première réaction sera de me détourner. Je participe à la réussite économique de mes clients, pas à l’invention de MC à placer en première page, mais comme je le disais en préambule chacun voit son business à sa porte, ce qui compte ce sont les résultats constatés.

  5. Merci http://www.livefyre.com/profile/16938818/ pour cette envolée lyrique et merci pour votre condescendance pour les > 120.000 e-commerçants avec des ornières (pub mal placée) http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/54667/ces-99-5—d-e-commercants-dont-on-parle-peu-mais-qui-tirent-le-marche.shtml
    Sans vouloir faire de la promo (auto-promo mal placée), je pense avoir moins d’expérience que vous mais néanmoins une position légtiime : http://www.favori.fevad.com/actualites/video-astelos-espoir-argent-74.html

    Vive la rémunération à la perf et à mort les propals / audits fumeux !

  6. @Jc_Astelos Merci pour votre réponse
    Comme je l’ai déjà écrit, chacun voit son business à sa porte. Nous pourrions convenir que ce qui compte ce sont les résultats. J’apportais simplement un éclairage que j’espérais utile : une stratégie marketing doit sous-tendre des actions SEO/SEA. C’est grâce à cette vision, qu’en 2010, j’ai eu moi aussi l’honneur de recevoir un prix de la FEVAD
    pour un des sites que je gère en propre. Tous les sites que j’édite en propre génère leur trafic par le SEO, j’ai donc tout le loisir de tester sur mes propres activités ce que j’ai décrit précédemment. 
    Je vous souhaite une bonne journée.

  7. Pour avoir eu l’occasion (brève) d’échanger avec Mr Degrelle, je suis stupéfait de constater son échec, au vue de la compétence manifeste du bonhomme.
    Peut être au final est-ce le SEO qui marche sur la tête. Il y a une pression permanente sur le prix, exercée par les annonceurs qui ne veulent souvent pas se préoccuper de ce que recouvre vraiment une presta SEO, mais ne s’interessent qu’à la facture finale. Si Mr DD a cherché à maintenir une prestation de qualité en comprimant ses prix, peut être que cela peut expliquer la chute.
    A ce titre, j’abonde dans le sens de JC_Astelos, une prestation ‘à la performance’ est plus porteuse de clarté et de juste rémunération aujourd’hui. Pour notre part, on ne travaille que comme ça depuis des années, et on est pas près de changer, les relations avec les clients sont bien plus claires et saines.

    Après, il faut bien cadrer cette ‘performance’ : Comme dit bdb_paris, facturer 10€ (heu, 10€ quoi ?) pour une expression recherchée 20 fois par mois, ça n’a pas de sens. La performance doit tenir compte des intérets des clients, marchands notamment. De toutes façons, c’est la clé d’une relation durable : les annonceurs ne sont pas des ânes (pas tous… :) ) et à la fin de l’année (ou du mois) , il y a une relation claire entre le prix de la prestation et le trafic apporté qui est mis sur la table pour estimer si la prestation est correcte ou pas, et si donc elle se poursuit. C’est du gagnant – gagnant, et c’est ça qui est sain.

    A ce titre, le not provided ne va pas aider, c’est clair, pour estimer les performances. Il sera simple de générer du trafic « bidon » sur des expressions faciles, voire totalement étrangère à l’activité du client. Du coup, il faut sans doute intégrer aussi des notions de taux de rebond sur les landing pages pour ‘filtrer’ un peu tout ça. Sachant qu’à contrario, je pense qu’il pas normal qu’un prestataire soit rémunéré sur les ventes ou les leads : Les taux de conversion sont fortement dépendants d’autres facteurs que l’origine du trafic, comme la qualité de l’offre au sens large qui échappe totalement au prestataire.

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