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2,4 millions d’euros, 4 start-up et 1 «consortium» public-privé pour lutter contre le chômage des jeunes

Avec un taux de chômage parmi les plus élévé d'Europe chez les 15-24 ans, à 23,7% (-0,4 point) au deuxième trimestre 2016 (l'Insee), le ministère du Travail n'est pas contre l'idée d'allouer de l'argent public aux nouvelles plateformes. C'est l'enjeu du consortium «Numérique, Emploi, Travail» (NET), qui a réuni la semaine dernière sept acteurs sur le marché de l'emploi. Parmi elles, quatre start-up: Bayes Impact, Monkey Tie, Mindmatcher et Wetechcare.

Avec Pôle Emploi, l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail), la Fing (Fondation Internet Nouvelle Génération), elles se sont vu recevoir 2,4 millions d'euros de financement dans le cadre du programme d'investissement d'avenir (PIA), géré principalement par BPIfrance. Ce consortium public-privé doit travailler pendant 5 ans pour résoudre notamment les questions «d'inégalités, de réinsertion professionnelle», sous le prisme de la «Big Data».

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Si le ministère du Travail est à l'initative, le consortium doit aussi appliquer plus concrètement l'une des dispositions de  la Loi pour une République numérique d'Axelle Lemaire, votée cet été. Le texte oblige en effet les acteurs publics à partager leurs données, notamment avec des entreprises privées. 

En échange de cette subvention, les quatre start-up du consortium s'engagent à proposer gratuitement leurs offres de base. 

  • Bayes Impact travaille depuis près de deux ans avec Pôle Emploi sur l'enjeu de la personnalisation des données. L'agence cherche en effet à individualiser les parcours et les profils des demandeurs d'emploi. De son côté, Bayes Impact qui est développé sur le modèle de l'ONG et présente à San Francisco, cherche à enrichir ses algorithmes. 

 

En 2015, «l'Emploi Stores» de Pôle Emploi devait déjà intégrer des start-up pour rafraîchir l'espace utilisateur du demandeur avec de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux services.

REVOIR: L'interview de Paul Duan, fondateur de l'ONG Bayes Impact, à l'occasion de la cérémonie des Acsel'R

 

  • Monkey Tie est un site de développement professionnel. La start-up créée en 2013 édite une plateforme permettant de définir la personnalité et les capacités d'un candidat. A nouveau, le cap est mis sur la personnalisation des parcours. 

En 2014, elle a levé 1 million d'euros auprès d'investisseurs privés. 

Parmi ses clients actuels, la société a séduit le Groupe Chèque Déjeuner, Maisons du Monde, mais aussi le Ministère du travail et de l'emploi qui recrute via sa plateforme.

monkey-tie-team

 

  • Mindmatcher s'intéresse, elle, à toute la chaîne du recrutement, jusquà la gestion des compétences en interne. Fondée en 2012 par des ingénieurs, dont un qui a finalement rejoint Google, Mindmatcher propose du «data mining et du deep learning». Concrètement, elle s'appuie sur l'analyse sémantique et textuelle pour faire resortir les meilleurs résultats pour les recruteurs.

 

Mindmatcher est accompagné par Agoranov et par Scientipôle. 

 

  • Association WeTechCareEnfin, la start-up de l'ESS We tech Care, qui a Google et SFR comme partenaires, a également été retenue par le ministère. Elle a éveloppé la solution «ClicNJob» qui aide les jeunes en difficulté à s'insérer sur le marché de l'emploi. La plateforme utilise les données récupérées par les missions locales. «Ils trouvent des contenus pédagogiques à toutes les étapes de leur insertion (orientation, formation, recherche d’emploi, candidature) via des parcours d’apprentissage personnalisés, ludiques et engageants, des conseils, des outils pratiques, et des interactions avec leurs pairs ou leurs accompagnants», présente la société.

 

We Tech Care anime également des ateliers numériques localement et fournit des formations de 3 mois avant le placement d'un jeune en alternance. Son positionnement se trouve sur la fracture numérique.

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