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[Exclusif] SpreadButton lève 900 000 euros et veut sortir de l’adolescence

Ça bouge question marketing digital du côté de Rouen. La start-up SpreadButton – installée au Petit Quevilly – vient de boucler son deuxième tour de table: 900 000 euros levés auprès de Go Capital, de la Banque publique d’investissement (BPI) et d’un business angel. La société avait déjà levé 300 000 euros en novembre 2012 auprès de Go Capital et de deux business angels. Elle entend marcher dans les pas du spécialiste français de la gestion de campagnes cross-canal Néolane, acquis en juin 2013 par Adobe pour 460 millions d’euros. Mais doit faire avec la présence d’une floppée d’autres acteurs sur le marché du social CRM parmi  lesquels Dimelo, JeeMo ou encore Lithium.

Repositionnement et changement de nom

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Olivier Martineau, président cofondateur de SPREAD

« Cet apport de capitaux va nous permettre d’une part de procéder à un renforcement technique (financement de projets de R&D) d’une part et d’autre part à un renforcement commercial, avec la création d’une équipe de chargés de compte pour assurer le suivi des commandes » explique Olivier Martineau, le président et cofondateur de la start-up avec Isabelle Sey (CTO) et Virginie Ducreux (CEO). Cela induit des recrutements: la société est déjà passée de 5 personnes fin 2013 à 17 aujourd’hui. Cette levée de fonds correspond à un repositionnement. Désormais, la start-up ne s’appelera plus SpreadButton mais SPREAD afin de mieux correspondre à l’étendue de ses activités, le logo change également. « On sort de l’adolescence, on perd nos boutons ! » ironise Olivier Martineau.

Depuis sa création à l’été 2011, SpreadButton a progressivement opéré un pivot de son activité. L’idée de départ consistait en la mise à disposition des e-commerçants d’un bouton permettant de faire baisser le prix d’un produit au fur et à mesure que l’internaute en partage la fiche sur les réseaux sociaux. La start-up a aujourd’hui basculé vers un dispositif CRM commercialisé en mode Saas auprès de clients comme Photobox, Enviedefraises, laSociété Générale, AlloPneus ou M6. Il s’agit d’un outil de création d’opérations marketing (jeux concours, quizz…) dont l’objectif est de faire entrer des prospects dans le CRM par le biais des réseaux sociaux puis de les fidéliser. Le prospect interagit avec la marque sur les réseaux sociaux, les applications gérées par SpreadButton lui demandent alors de se connecter via Facebook selon une logique d’Opt-in.

« Aujourd’hui, les meilleures marques sont celles qui voient le client de façon globale »

Sur 2013, la start-up normande a dégagé 101 100 euros de chiffre d’affaires et affiche des pertes de 165 400 euros. Olivier Martineau précise: « Pour l’instant, le plus gros poste de dépense c’est la R&D, nous sommes avant tout une société technologique, il y a des amortissements à faire ». Il table sur 500 000 euros de recettes pour 2014 et entend jouer sur deux axes de diversification: l’international en 2015  – qui « nécessitera une nouvelle levée de fonds » selon lui- et de nouveaux projets de recherche et développement pour accompagner les tendances actuelles que sont le click-and-collect et plus généralement le drive-to-store. « Aujourd’hui, les meilleures marques sont celles qui voient le client de façon globale, peu importe où il est » considère Olivier Martineau. Aux prestataires de s’adapter…

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