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La start-up du jour : Bepleez, quand les consommateurs créent des appels d’offres pour les marques

  • L’entreprise de demain
Chaque jour, Frenchweb met en avant une jeune entreprise en croissance pour découvrir sa stratégie et ses objectifs de développement.

Vous avez fondé une société en croissance?  Faites vous connaître!

Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir bepleez, une plateforme où les internautes se regroupent pour émettre des appels d’offres. Libre aux marques et aux entreprises de proposer leurs services. Plus de détails avec Sébastien Gibier, le co-fondateur.

Frenchweb : Comment avez-vous eu l’idée de votre société ?

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bepleezSébastien Gibier : Pendant de nombreuses années, j’ai répondu à des appels d’offres en B2B et je me suis posé la question : pourquoi ce même principe ne pourrait pas s’appliquer aux besoins du consommateur lambda ? Un appel d’offres B2B, pour l’entreprise, c’est une demande, un budget, des personnes qui la conseillent et pour les marchands c’est un lead qualifié pour lequel ils proposent un produit sous certaines conditions.

Aujourd’hui, pour le grand public, cela n’existe pas. C’est au consommateur d’aller vers les marchands ; de chercher les bons conseils et les bons plans. Par ailleurs, Régis Gaidot, co-fondateur de bepleez, a lancé en 2010 boosket, la première solution F-Commerce en Europe. La conclusion fut que Facebook n’est pas un lieu de commerce. Cela ouvre donc la voie à un réseau social dédié aux achats 

A quel besoin apportez-vous une réponse ?

Avec bepleez, le consommateur poste une intention d’achat et son budget, qu’il s’agisse d’un appareil photo à 200 euros, d’une machine à laver familiale à 450 euros, des haltères à 30 euros ou d’une bougie parfumée à 25 euros.

Les marques partenaires sont informées de sa demande. En fonction de leur actualité, de leurs opérations marketing, elles y répondent avec une offre personnalisée (prix, cadeau, frais de port offerts,…). Sur notre plateforme collaborative, les consommateurs s’entraident à choisir le bon produit avec un like, un commentaire, ou une suggestion produit ; des conseils qui comptent. Bepleez permet au consommateur de reprendre en main ses achats. 

Très simplement, comment gagnez-vous de l’argent ?

Notre business model repose principalement sur les commissions des ventes réalisées par l’intermédiaire de bepleez et sur la possibilité donnée aux marques partenaires de faire des offres personnalisées. Il n’y a pas de publicité, les marques partenaires répondent uniquement aux demandes des consommateurs.

bepleez-3Qui sont vos compétiteurs ?

Bepleez se trouve au croisement entre le réseau social (Facebook, twitter, ..) et le comparateur de prix (leguide.com, twenga, …). Les applications de discovery shopping (Pinterest, Fancy, ..) ont une approche « réseau social » et mettent l’accent sur la découverte et le suivi des tendances. Bepleez est quant à lui plus proche de la décision d’achat. 

A quoi ou à quelles sociétés vous compare-t-on par erreur ?

Nous sommes souvent comparés aux sites d’achats groupés qui sentent bon les années 2000… C’est encore une fois le consommateur qui doit faire l’effort pour se regrouper.

Nous pensons qu’il existe mille raisons d’obtenir un bon plan et sans effort : être fidèle, être un ambassadeur d’un domaine ou d’une marque, profitez d’un destockage ou tout simplement aidez un ami à mieux acheter.

Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?

Pour bepleez, comme pour beaucoup de startups, savoir exécuter pour atteindre sa vision est le point crucial. Nous essayons chaque jour de garder une vision à long terme tout en optant pour une approche lean et itérative.

Nous avons déjà plus de 200 marques et distributeurs, plus de 2,5 millions de produit et d’offres potentielles. La prochaine étape est d’accompagner nos marques dans la mise en place de réponses personnalisées aux demandes clients en quelques clics.

Sur ce marché, quel est votre principal atout ?

  • Une vision disruptive : nous pensons que capter l’intention du consommateur est plus important que d’attirer son attention ;
  • L’équipe : nous sommes 2 co-fondateurs passionnés de l’e-commerce et le retail. Nous apportons à ce projet plus de 15 ans d’expérience dans les nouvelles technologies et la création d’entreprises (Fast search, Boosket, …). Nous nous sommes entourés d’Advisors de qualité pour nous aider à concrétiser notre vision ;
  • La technologie : basé sur des algorithmes d’intelligence artificielle (traitement automatique du langage naturel, sémantique, machine learning et Big Data …), l’intention d’achat du consommateur est interprétée avec précision. Bepleez cartographie les interactions sociales en donnant du sens aux actions du consommateur et l’invite à jouer un rôle actif pour un commerce collaboratif.

 

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?

« Et surtout ne lâchez rien ! » de Philippe Collin et Xavier Mauduit (France Inter).

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?

J’ai beaucoup d’admiration pour un professeur de Harvard, Doc Searls. Il a théorisé une nouvelle approche de la relation client, le VRM (Vendors Relationship Management). bepleez repose sur ses travaux. J’invite les lecteurs de Frenchweb à lire son livre – « the intention economy, when customers take charge » et son interview à ParisTechReview.

Fondateurs : Sébastien Gibier, PDG, et Régis Gaidot, directeur technologique

Investisseurs : en recherche de financement

Date de création:  mars 2014 

Nombre de salariés: 2

Chiffres d’affaires: N.C.

Société basée à : Paris. Après Microsoft Ventures, bepleez a rejoint le très respecté incubateur Telecom Paris Tech pour poursuivre son développement.

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Un commentaire

  1. Le modèle de bepleez n’est pas vraiment nouveau, d’autres projets axés sur la recommandation sociale (le « Social Shopping ») ont déjà vu le jour, notamment Tribway, Showcase, Chala.la ou plus proche Productism.

    Le principal souci du modèle bepleez, qui sur le papier me semble excellent, vient du matching entre une offre très peu qualifiée qu’on imagine provenir des plateformes d’agrégation de produits, des marchands voire des plateformes d’affiliation (allez renseigner les bonnes méta-données d’une TV dont les références et caractéristiques tiennent sur plusieurs pages A4) et une demande encore moins bien qualifiée : « Je cherche une TV HD ».

    Je veux bien croire que l’algorithme produit par bepleez est extraordinairement efficace et a pu résoudre ce problème, mais force est de constater qu’il n’est pas encore en place sur le site.

    Enfin, la couche sociale n’apporte ici strictement rien : mes amis ne sont pas sur bepleez, un like ne va pas m’aider dans mon processus décisionnel et pour avoir suffisamment « d’amis » capables de me conseiller dans tous les domaines de mes recherches, le service devra atteindre une masse critique considérable.

    Si la demande n’est pas ultra-qualifiée, les marques n’y répondront pas si ce n’est à travers ce qui se fait déjà (affiliation, bases de produits utilisées par les comparateurs de prix, etc.) ce qui n’apporte rien à l’internaute.

    Si l’offre n’est pas non plus ultra-qualifiée et bien référencée, alors il n’y aura pas de matching.

    J’aimerais donc voir en pratique comment « l’intention d’achat du consommateur est interprétée avec précision ».

    Mais je ne demande qu’à être contredit. ;-)

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