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Le web 2.0 est mort ? Quand le “business” reprend ses droits sur le “buzzyness”

Ca ne vous a certainement pas échappé, cet émoi qui a traversé la blogosphère mais également les très respectables médias institutionnels. Le web 2.0 est mort ! Tout n’est pas parti de ce billet de Michael Arrington mais vu qu’il dispose d’un plus gros porte voix que les autres il a eu son petit effet. Un peu plus de retenue chez Ouriel qui garde les yeux suffisamment ouverts pour faire la différence entre un phénomène de fond et les guirlandes forcément plus éphèmères qu’on lui a accroché histoire de faire joli. Hervé Kabla et ceux qui ont commenté sa note y voient, plus encore, des raisons d’y croire.

Je ne vois pas ce qu’il y a d’exceptionnel à affirmer que lorsque l’économie traverse une mauvaise passe les plus fragiles risquent d’y laisser des plumes. Et par conséquent les entreprises positionnées sur des marchés émergents, ce qui est le cas des entreprises estampillées “web 2.0″…mais pas seulement. Pour le coté “madame Irma” on a déjà vu plus clairvoyant ou en tout cas plus visionnaire, étant donné qu’il est plus facile de sonner le tocsin lorsque l’incendie est déclaré que de le prévenir alors qu’on sait depuis plus d’un an que les pyromanes étaient à l’oeuvre. Et ceux qui poussaient le 2.0 à tour de bras, essayant de trouver un coté 2.0 forcément fantastique à tout et n’import quoi quitte à susciter des vocation d’entrepreneurs oubliant le “business model” au profit de “buzzyness models” peuvent légitimement s’interroger sur la pertinence de leurs analyses passées. Ils ont eux-même tué “leur” web 2.0 en en faisant un immonde fourre-tout dans lequel on fini par mettre tout et surtout n’importe quoi. Quoi qu’il en soit, comme le suggèrent Ouriel, ou encore Olivier Ezratty dans ce commentaire chez Hervé, une fois l’écran de fumée dissipé il y a des choses qui vont rester. Ce choses sont les seules qui permettent de créer de la valeur, construire des business models “réels” et par conséquent j’y vois surtout une phase d’assainissement salutaire. Je terminerai en parlant de feu le web 1.0. Même si quelques bébés ont pu être jetés avec l’eau du bain je remarque que les entreprises créées avant 2001 qui adressaient un besoin réel des internautes, donc qui délivraient un “plus” valorisable, ont passé la crise et sont encore là. Est on revenus au minitel depuis ? Non, on est d’ailleurs allé plus loin.

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Bref, je classerai volontiers l’article d’Arrigton dans la catégorie du “qui vit par le bruit ne survit qu’en faisant d’avantage de bruit”.

Bon, et l’entreprise 2.0 dans tout cela ?

Une note de Bertrand Duperrin.

Retrouvez Bertrand sur son blog: http://www.duperrin.com

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Un commentaire

  1. Je pense qu’il faut surtout retenir du « web 2.0 » l’émergence de nouvelles façons d’interagir, de nouvelles technologies et surtout de l’arrivée d’applications web enfin ergonomiques.

    Après, c’est comme toute chose, les VC ont voulu surfer sur la vague, ils ont investi. Les investissement sur tout et n’importe quoi, une fois que l’on se rend compte que l’application qui vient ajouter telle ou telle fonctionnalité à twitter, facebook (encore que cela soit bien plus vrai sur twitter que sur facebook. facebook commence à devenir sacrément grand public) ou autre n’est finalement qu’une fonctionnalité et pas un vrai business, ca retombe…

    Par contre, soyons clair, le web2.0 au sens d’innovation n’est pas mort, au contraire. Et les entreprises démarrant sans appui de VC pouvant cahanger d’avis, avec un réel business model, ont encore de grandes chances : car le marché déserté par les autres acteurs ne l’est pas par les consommateurs.

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