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Comment Huawei avance ses pions en France

Après avoir occupé la troisième place des plus grands vendeurs de smartphones dans le monde en 2015 – avec plus de 106 millions d'unités écoulées selon IDC, soit 7,4% de parts de marchés – Huawei se fixe pour objectif d'occuper la première place du podium. La tâche ne sera cependant pas facile face à Samsung et Apple, les deux leaders du marchés avec respectivement 22,7% et 16,2% de parts. Pour y parvenir, la groupe chinois mise notamment sur une montée en gamme de ses appareils. C'est ainsi que le Huawei P9 intègre un appareil photo développé un partenariat avec l'emblématique marque de photographie Leica. Un modèle qui a vocation à faire percer la marque aussi sur le marché tricole où le groupe a organisé une soirée de lancement.

D'ailleurs, pour se faire connaître du grand public, Huawei signait en 2014 un contrat avec le PSG pour devenir trois saisons durant l'un des partenaire officiel du club de football. Par ailleurs, au-delà de cette offensive marketing B2C, Huawei, qui avec ses activités B2B est également présent dans les réseaux télécoms et les solutions aux entreprises, a déjà mené plusieurs initiatives dans l'Hexagone afin de se rapprocher de l'écoystème Tech tricolore. A commencer par convaincre les pouvoir publics : la même année, Ren Zhengfei, le président du groupe chinois, présentait à Manuel Valls un plan d'investissement de 1,9 milliard de dollars en France censé déboucher sur la création de 650 emplois. Une stratégie qui, pour la société qui a affiché une croissance de plus de 35% en 2015 pour plus de 60 milliards de dollars de chiffre d'affaires, s'inscrit dans une volonté en réalité plus large d'implantation sur le continent.

« L'Europe est pour Huawei le second marché domestique, et l'ambition de l'entreprise est de localiser ses effectifs dans la recherche et développement. D'abord avec la création de quatre centres de recherche en France (…) », explique à Frenchweb Isabelle Leung, directrice des affaires publiques de Huawei France, qui a travaillé par le passé chez… Microsoft. Au-delà de ces initiatives, Huawei tente également de se rapprocher de la French Tech via son programme d'accompagnement Digital IN-Pulse. Celui-ci vise à aider des start-up et des PME dans leur internationalisation, notamment sur le marché chinois où des voyages d'affaires sont organisés à Shenzhen, la ville du siège de Huawei.

Interview d'Isabelle Leung, directrice des affaires publiques et de la communication chez Huawei France :

PDG : Ren Zhengfei

Création : 1988

Siège social : Shenzhen (Chine)

Activité : réseaux télécoms, solutions aux entreprises, produits électroniques grand public

Chiffre d'affaires : 60,8 milliards de dollars en 2015

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2 commentaires

  1. Au lieu de travailler pour Huawei pourquoi ne pas essayer de les concurrencer ou de mener des projets similaires ou meilleurs. C’est rageant de voir cune marque comme Huawei réussir a se faire son trou en si peu de temps et à s’imposer partout dans le monde. Comment créer la même dynamique pour nos marques en France ? notamment dans la téléphonie et les nouvelles technologies

  2. Le discours est la manière de présenter sont bien trop sommaires pour une directrice de com’ France pour le troisième plus grand vendeur de smartphones (ordiphones, dixit L’Académie Française). Peu fluide, avec les tics verbaux français si typiques et peu agréable (euh, ahm…), manque de charisme, quelques gaffes « son… euh notre téléphone ». Enfin, ce n’est peut être pas bien important ? Toutefois, il y a une anguille sous roche (it smells the rat for who might care), on se questionne sur les choix RH de cette maison, du moins en France. Quel est le vrai intérêt d’Huawei en France ?

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