Coworking: RocketSpace met fin à ses activités au Royaume-Uni
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L’Américain RocketSpace met fin à ses activités au Royaume-Uni. Connu pour son programme de soutien aux startups, l’entreprise californienne est aussi un concurrent de WeWork pour son activité d’espaces de coworking.
Or, il semblerait que dans le domaine, WeWork ne soit pas le seul à rencontrer des difficultés. Selon des informations confidentielles obtenues par Bloomberg, RocketSpace a pris la décision de fermer son espace de coworking situé à Londres ainsi que les filiales dédiées RocketSpace U.K. Ltd et Et RocketSpace Angel- qui présentait une dette de 11,6 millions de dollars – d’ici avril 2020. À noter que l’entreprise aurait les moyens de la rembourser.
Uber ou encore Spotify passés par RocketSpace
Fondé en 2011 aux Etats-Unis par Duncan Logan, RocketSpace est arrivé au Royaume-Uni en 2017 à Angel, quartier situé dans le borough londonien d’Islington, avec un espace constitué de 1 500 places. Il s’agissait de sa première ouverture en dehors des Etats-Unis.
D’après les données de Crunchbase, l’entreprise a levé 336 millions de dollars auprès du Chinois HNA Group depuis sa création. Même si RocketSpace est souvent comparé à WeWork son modèle est différent car il met surtout l’accent sur l’accompagnement de startups à fort potentiel. En plus de ses espaces de coworking, l’entreprise propose par exemple un programme d’accompagnement de 3 mois. Il s’agit d’un coaching personnalisé pour aider les startups déjà bien lancées à grossir, notamment en les appuyant dans leur recherche d’investisseurs. La société est connue pour avoir vu passer des startups comme Uber, Spotify dans ses locaux à leurs débuts.
WeWork licencie massivement à Londres
À côté de cela, RocketSpace a également mis en place un programme destiné aux corporates afin des les accompagner dans leur besoin de transformation, par exemple en les aidant à mettre en place une «culture de l’innovation».
Après le sauvetage de SoftBank, WeWork avait annoncé une vague de licenciements dont la moitié de ses effectifs basés à Londres ainsi qu’une équipe d’ingénieurs et d’architectes qui y avaient été recrutés pour superviser l’ouverture de nouveaux lieux.
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