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La start-up du jour: Qucit optimise le partage des vélos en libre-service grâce à l’analyse prédictive

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FrenchWeb vous propose aujourd’hui de découvrir Qucit, une start-up d’Aquitaine qui fournit des solutions d’analyse et d’optimisation en temps réel de la mobilité urbaine, plus spécifiquement des systèmes de véhicules partagés. Elle est accompagnée par l’Incubateur Régional d’Aquitaine.

Plus de détails avec Raphaël Cherrier, fondateur de la start-up :

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FrenchWeb: Comment avez-vous eu l’idée de créer cette start-up? 

Raphaël Cherrier: Quand le VCub (le Vélib de Bordeaux) a été lancé en 2010 j’ai été l’un de ses premiers utilisateurs. J’ai vite été confronté à la frustration de constater que la station à côté de chez moi était parfois vide, parfois pleine de manière plus ou moins aléatoire, et ce malgré que des équipes en camionnettes déplaçaient des VCub pour tenter d’équilibrer les stations.

Grâce à mon expérience en analyse de données (doctorat en Physique Statistique et expérience sur les systèmes de trading automatiques) il m’a semblé évident de construire des modèles capables de décrire et d’anticiper les comportements de mobilité.Apple-converted-space »>  Avec des modifications d’infrastructure minimales et une gestion intelligente du processus d’équilibrage on peut créer un système beaucoup plus efficace sans pour autant augmenter le coût d’exploitation. En 2011, j’ai donc contacté Keolis Bordeaux pour qu’ils me fournissent des premiers jeux de données. A l’époque, j’étais Maître de Conférences aux Arts et Métiers de Bordeaux et ce projet a d’abord commencé comme un sujet annexe. Les perspectives business sont progressivement apparues (application à d’autres villes et à d’autres véhicules partagés par exemple) et j’ai décidé d’en faire mon activité à temps plein en quittant la recherche pour créer Qucit.

Qui sont vos clients ?

Nos clients sont prioritairement les opérateurs de systèmes de mobilité urbaine qui ont besoin de réaliser des modèles à partir de leurs données : opérateurs de vélos et de voitures en libre services, de systèmes de transports en communs, de parkings… Nous ciblons aussi les collectivités car nous développons également des modèles permettant de simuler le fonctionnement d’un réseau de transport avant qu’il soit construit, uniquement à partir des données socio-démographiques de la ville et de notre connaissance des comportements de mobilité urbaine et des facteurs qui la génèrent.

Quel est votre modèle économique ?

Aujourd’hui nous fonctionnons selon un modèle B2B en mode SaaS avec les opérateurs ceApple-converted-space »>  qui consiste à vendre des services de prédiction et d’optimisation de systèmes liés à la mobilité urbaine (vélos en libre-service, voitures en libre-service, transports en commun, parc de stationnement).

Qui sont vos concurrents?

Pour tout ce qui est gestion en temps réel de la mobilité urbaine, de grosses multinationales, IBM en tête, sont déjà sur la question.

Néanmoins, nous avons choisi d’aborder le marché en traitant spécifiquement l’optimisation des systèmes de vélos en libre-service. Et sur ce marché nous n’avons pas vraiment de concurrents identifiés. Pour une raison assez simple : ces systèmes sont très récents et ils ont démarré en France (à Lyon en 2005) avant de connaître aujourd’hui une très forte croissance en Asie et aux Etats-Unis, mais avec 5 ans de retard au minimum. Par exemple, New York a installé des Citibikes en juin 2013 seulement, soit 6 ans après Paris.

Sur notre autre compétence qui concerne l’optimisation des infrastructures (où placer les stations, quelle taille leur donner, comment agrandir un réseau existant, …), nos concurrents sont des bureaux d’études spécialisés dans la planification urbaine, des services d’urbanisme ou les opérateurs eux-même. Par exemple, Altermodal qui a réalisé l’étude d’implantation du Vélo’v ou l’Apur qui a réalisé celle du Vélib.

Comment vous-en démarquez-vous? 

Nous apportons une solution plus performante, qui prend en compte en temps réel un grand nombre de données et qui fait gagner du temps aux opérateurs humains. C’est pour cela que Qucit a été lauréat du Concours Mondial de l’Innovation en juillet 2014. Notre différence est liée au fait que nous prenons en compte un très grand nombre de flux de données, que nous les traitons en temps réel en utilisant des modèles statistiques rigoureux pour ajouter à l’expertise terrain des exploitants des outils d’aide à la décision embarqués qui peuvent être paramétrés en fonction des objectifs précis à atteindre.

Depuis quand êtes-vous accompagnés par l’Incubateur de la Région Aquitaine ? Qu’attendez-vous de cet accompagnement?

Nous sommes accompagnés par l’Incubateur Régional d’Aquitaine depuis janvier 2014. En pratique, cet accompagnement a été très utile au démarrage, en particulier grâce à l’avance remboursable qui m’a permis de prendre rapidement mes premiers stagiaires et de suivre le programme Challenge+ d’HEC. Aujourd’hui le projet est suffisamment avancé pour qu’une transition soit en train de s’opérer vers une structure plus centrée sur l’industrialisation de notre technologie.

Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?

La première problématique a été de recruter les bonnes personnes pour m’accompagner dans l’aventure. Cela m’a posé un gros problème au début, car je n’étais pas du tout « connecté », je n’avais jamais pensé à entretenir ou développer un réseau professionnel. Du coup, depuis un peu plus d’un an je sors beaucoup plus. Par exemple, j’ai repris contact avec les associations d’anciens élèves des Ecoles Normales Supérieures, je rencontre un maximum de gens pour expliquer ce qu’on fait chez Qucit et essayer de voir si ça crée un enthousiasme. Aujourd’hui encore, j’estime que recruter les bonnes personnes est probablement le point le plus fondamental du développement d’une startup. Jusqu’à présent, mes efforts sont récompensés et les docteurs et les ingénieurs qui nous rejoignent sont tous ultra-motivés.

Que faisiez-vous avant de fonder cette société ?

J’étais enseignant-chercheur en mécanique des fluides aux Arts et Métiers de Bordeaux.

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?

Je n’écoute pas trop les conseils mais il y a une phrase qui est mon leitmotiv et que je me répète tous les jours : une entreprise doit avant tout créer de la valeur, c’est-à-dire travailler à résoudre une problématique qui a vraiment de l’importance et éviter de s’auto-convaincre de l’intérêt de ce qu’elle fait.

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?

Sans aucun doute Elon Musk, le fondateur de PayPal, SpaceX et Tesla Motors pour sa capacité à s’attaquer à des sujets ayant un très fort impact sur la société, pour sa vision globale de l’avenir de l’espèce humaine et pour son incroyable détermination.

Fondateurs: : Raphaël Cherrier

Date de création: mai 2014

Société basée à : Talence, près de Bordeaux

Effectif: 6 personnes dont 4 salariés

Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits

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