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Marc Simoncini explique sa menace de quitter la France

Marc Simoncini s’expliquait hier sur BFM Business à propos de la polémique liée à l’annonce de son intention de quitter la France en cas de victoire de François Hollande. Le créateur de Meetic et de son propre fonds, Jaïna Capital, explique comment l’ISF s’applique à ses investissements dans des startups et sociétés innovantes et demande sa révision dans ce cas de figure précis.

Une explication qui, loin des effets d’annonce, a le mérite de pointer une incohérence de principe.

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26 commentaires

  1. Mr Simoncini explique qu’il est soumis à l’ISF sur les fonds qu’il investi dans des start-up parce qu’il le fait par l’intermédiaire d’une entreprise. Il explique qu’il n’est donc pas exonéré comme peuvent l’être les particuliers dans ce cas.
    Cependant si cette entreprise qui gère les fonds qu’il investi dans des start-up représentait son activité principale ou ses revenus principaux, il ne paierait pas non plus d’ISF : ci-dessous un extrait du site des impôts expliquant cela :
    « le propriétaire des titres [ parts ou actions de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés] ou un membre de son foyer (au sens de l’ISF) doit exercer des fonctions de direction (président, directeur général, directeur général délégué, président du conseil de surveillance, membre du directoire d’une SA ; gérant d’une SARL ou d’une société en commandite par actions, associé en nom d’une société de personnes). Et la rémunération de cette fonction doit représenter plus de la moitié de ses revenus professionnels. »

    le dirigeant doit détenir au moins 25 % du capital (droit de vote) de la société. »
    (cf le site des impôts : http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/popup;jsessionid=YUTUXQOXOVAG1QFIEIPSFFA?typePage=cpr02&docOid=documentstandard_1765&espId=1&temNvlPopUp=false)

    Les revenus principaux de Mr Simoncini sont donc ailleurs et lui permettent de participer à des investissements par ailleurs…. Il explique clairement son problème mais il ne dit pas tout…….

    1. Flopi, je crois que vous n’avez pas tout compris.
      En tant qu’entrepreneur, si je fais appel à un business angel ou un fond d’investissement, je ne souhaite pas du tout leur conférer la direction de mon entreprise !!! .
      Extrait du code : « doit exercer des fonctions de direction »
      D’autant plus qu’il est amené à investir dans plus d’une entreprise. Il ne va pas quand même toute les diriger, si ?

      Il a déjà payé l’IR sur cet argent. Il payera l’IR sur la plus value en cas de revente. Il prend des risques avec son argent pour le bien de la société française (emplois générés, IS payé par les dites sociétés …)
      Si vous préférez qu’il se barre de France, pour défendre une pseudo justice sociale qui va à l’encontre de l’efficacité économique et fiscale …

      1. Non j’ai très bien compris : Marc Simoncini explique qu’il ne peut pas bénéficier de l’exonération d’ISF dont bénéficient les particuliers lorsqu’ils investissent dans des entreprises innovantes car il n’investit pas personnellement dans les entreprises innovantes mais qu’il a « monté une structure » (je crois que ce sont ces mots dans l’interview) qui investit dans les entreprises innovantes.
        Donc lorsque je dis qu’il n’a pas les fonctions de direction c’est la direction de « la structure » qu’il a monté pour investir dans les entreprises innovantes. Je sais bien que les investisseurs ne prennent pas la direction des entreprises dans lesquelles ils investissent auxquelles cas ils ne seraient plus de simples investisseurs !
        Mr Simoncini explique très bien son problème mais il n’explique pas tout et fait en sorte de tourner les explications en sa faveur….

  2. Simoncini est comme trop de patrons de start ups français, brillant et novateur mais franchement pas toujours très clair entre ses opinions et son porte-feuille…

    Dommage d’avoir de si bons patrons et de si mauvais citoyens et qu’un tel conformisme idéologique soit la norme dans ce milieu.

    1. salut Romain,

      au regard de la contribution de Marc Simoncini, le qualifier de mauvais citoyen est tout simplement hallucinant. d’autant que si tu prends le temps de regarder son interview, il ne remet pas en cause l’isf, il ne discute pas du taux d’imposition. il explique juste qu’il est nécessaire d’adapter le texte afin de prendre certaines spécificités qui lui permettront de continuer à investir en France sans avoir à s’exiler. un peu de bon sens.

  3. Effectivement il ne dit pas qu’il s’oppose au paiement de l’impôt au moment où il s’enrichit (c’est à dire au moment où il vend l’une de ses participations), mais tous les ans sur une valeur virtuelle.

    Cela dit si je peux me permettre c’est le cas de la plupart des valeurs taxées par cet impôt : on taxe sur une valeur virtuelle (des actions, un bien immobilier, etc.) alors que ce n’est pas de l’argent que l’on possède, mais bien virtuel.

    Et effectivement je ne vois pas pourquoi les oeuvres d’art sont exonérées de l’ISF ; les tableaux rapportent au peintre (et au galleriste), alors que les entrepreneurs rapportent à l’Etat et créent des emplois. Ca me paraît nettement plus bénéfique pour la société…

    1. « pourquoi les œuvres d’art sont exonérées de l’ISF » => pour maintenir le marché de l’Art et faire vivre les Artistes.

      1. @Titouan… Merci, j’avais bien imaginé ! C’est l’argument généralement employé.

        Mais ce raisonnement pourrait s’appliquer à toute l’activité économique de la société.

        Exonérer l’immobilier inciterait à construire plus et faire vivre les artisans du bâtiment, exonérer les participations dans les entreprises inciterait à aider les entrepreneurs (au delà des premiers 25 ou 22% de la première année comme c’est le cas actuellement), etc.

        Franchement on parle de niches, et bien l’art en est une sacrée. Est-ce vraiment juste d’échapper à l’ISF car on a les moyens de s’acheter des tableaux à 10 000+ € qu’on va accrocher sur ses murs et dont personne d’autre que l’acheteur va profiter ?

  4. L’assiette de l’ISF est stupide, puisqu’il s’applique sur le montant estimé de la fortune (réel + virtuel), et non sur les revenus générés par cette fortune.

    Par ailleurs, Simoncini a bien raison de souligner que ce sont les entreprises qui créent les emplois, et non pôle emploi.

  5. Curieux ce raisonnement sur la valeur virtuelle et réelle, parce qu’en vérité toute valeur est par nature « virtuelle ».
    Prenons un billet de banque, quelle est sa valeur ? tant que je le garde dans ma poche, ce n’est jamais qu’un bout de papier.
    Il ne prend réellement de « valeur » qu’à partir du moment où je décide de m’en servir pour acheter quelque chose avec.

    Si l’on suit votre raisonnement jusqu’au bout, seul l’argent dépensé (et donc réellement utilisé pour obtenir concrètement quelque chose de « valeur » en échange) devrait être taxé…

    Le « bon sens » dont certain parlent, c’est à mes yeux surtout le sens de leur intérêt personnel (« l’intérêt supérieur de la nation » a bon dos).

    1. Le billet de 100 euros aura encore une valeur de 100 euros dans 1 an.
      Une startup fondée avec 1 millions d’euros, et qui serait évaluée a 10 millions d’euros aujourd’hui, peut ne plus rien valoir dans 1 an, 0 euro. Tant qu’elle n’est pas vendue, cette valeur est virtuelle pour le propriétaire, contrairement au billet de 100 euros.

      1. Ben le cas est peu probable mais si demain une baguette de pain coûte 100€ alors le billet aura bien perdu de sa valeur.
        La fluctuation possible est bien moindre que pour la valeur d’une action de start-up on est d’accord, mais la valeur du billet à la base est toute aussi virtuelle.

        C’était surtout pour dire que l’argument du « on ne peut pas me taxer sur une valeur « virtuelle » » n’était pas recevable de mon point de vue, toute valeur est virtuelle aujourd’hui ou presque.
        On est plus au moyen âge où était taxé essentiellement des biens ayant une vrai valeur concrète car absolument necessaire à la vie (le sel pour la conservation des aliments, les terres pour la culture, etc etc).
        Aujourd’hui il faut bien reconnaitre que notre system de valeur est complètement déconnecté de la réalité concrète. C’est très délicat à partir de ce constat de faire appel à un soit disant « bon sens » pour défendre sa cause.

        J’ai écouté l’interview de Simoncini et de mon point de vue le seul argument valable c’est simplement le fait qu’il est impossible de monter un projet sur le long terme de manière viable tant les taux d’impositions ne cessent de varier à chaque gesticulation politique. Ca c’est un problème. Par contre que la valeur de ses participations dans des sociétés soit taxée ne me paraît pas en être un dans l’absolu.

        1. « On est plus au moyen âge où était taxé essentiellement des biens ayant une vrai valeur concrète car absolument necessaire à la vie (le sel pour la conservation des aliments, les terres pour la culture, etc etc). »

          En fait, pour info, au Moyen âge, il y a avait toute une armada de taxes qui n’étaient absolument pas indexées sur « une vraie valeur concrète », mais totalement arbitraire (comme le Fouage puis la Taille). Impôts qui ont d’ailleurs été abolis pendant la Révolution car jugés particulièrement injuste).

          De fait, autant je trouve normal que l’on contribue à la richesse de la société au moment où l’on s’enrichit soi-même (vente d’un bien, succession, transaction financière…), autant je trouve beaucoup plus discutable de faire payer qqu’un sur un bien qui ne lui rapporte pas dans l’immédiat.

          Mais bon, ce sont deux visions de la justice sociale.

          Je suis personnellement très attaché aux mesures qui stimulent l’économie et je pense que taxer un patrimoine n’est précisément pas une imposition « moderne » mais moyenâgeuse.

          Et je suis encore plus révolté par le fait que les oeuvres d’arts en soient excluent (et pourtant j’en possède !)

          1. @Eric Vous avez raison de nombreux impôts du moyen-âge sont vite devenu complètement incontrolable (mais à la base la Taille je crois que c’était une participation aux efforts financiers que devaient engager les seigneurs pour entretenir leur gens d’arme et assurer la protection, ce qui reste quand même très « concret » comme objet). Enfin je voulez parler de l’objet de la taxe pas de l’évaluation de son montant.

            Vous avez aussi raison en disant que ce sont bien deux visions de la justice sociale qui s’opposent, car de mon point de vue, il est assez malhonnête de considérer que des parts (non vendue) d’une société ne constitues pas une « richesse ». Tant qu’il les possède, il possède aussi la capacité de les vendre, et de gagner de l’argent. Cela fait une énorme différence entre lui et quelqu’un qui ne possède rien.
            Le seul fait qu’il puisse potentiellement (en vendant) gagner beaucoup d’argent fait de lui un privilégié, qu’il le veuille ou non.
            Un système qui met à contribution les plus privilégié ne me semble pas injuste.

            Le patrimoine que l’on possède c’est bien LA richesse par excellence. D’autant plus qu’on garde la possibilité de le transmettre.

          2. @Toto : qu’il doive payer un impôt sur un patrimoine totalement virtuel (qu’il ne peut d’ailleurs souvent même pas vendre), ça ne vous gêne pas ? Que ce même patrimoine taxé qui a une valeur 100 puisse valoir 0 à horizon de 6 mois, ça ne vous dérange pas non plus ?

            OK pour payer un impôt sur une plus-value (je vends donc je touche le fruit de mon investissement initial), mais c’est un non catégorique quand il s’agit de payer un impôt bien réel sur une valo totalement virtuelle.

            Et d’ailleurs sur quelle base sera calculée cette valorisation ? Marc Simoncini parle de déclaration personnelle, mais je trouve ça tout simplement ahurissant et pas sérieux. Le fisc va-t-il auditer les comptes des start-up et s’associer avec des leveurs de fonds afin d’évaluer le portefeuille de dotcom d’un investisseur ?

            Imaginons que j’ai investi dans Facebook $10,000 il y a 5/6 ans. Avec une valorisation de $100 milliards, imaginez le montant d’impôt dont j’aurais à m’acquitter aujourd’hui avec cette loi. Sauf que malgré ces milliards, je ne suis pas (encore) millionnaire. :-)

          3. @Toto

            1) « Tant qu’il les possède, il possède aussi la capacité de les vendre, et de gagner de l’argent. »

            Ben non justement. Tant qu’il les détient, il possède une richesse ou une perte virtuelle. Peut-être va-t-il vendre au bon moment et s’enrichir, peut-être va-t-il attendre trop et perdre. On ne le sait qu’au moment de la réalisation.

            2) « Cela fait une énorme différence entre lui et quelqu’un qui ne possède rien. »

            La personne qui ne possède rien est également sûre qu’elle ne va rien perdre.

            Or précisément ce que l’on rémunère dans la prise d’une participation dans une entreprise, c’est le risque. Dans 70 à 80% des cas, les investissements – dans les start-ups notamment – se soldent par des pertes ou un gain nul.

            Si on décourage la prise de risque par des impôts trop élevés, on asphyxie les moyens de développement des jeunes entrepreneurs.

          4. Allons, si le risque de finir ruiné était si élevé je suis persuadé que Monsieur Simoncini mettrait son argent ailleurs. De plus s’il place son argent n’importe où et attend que tout s’effondre pour vendre, comment dire, il n’aura pas été très clairvoyant. Ors j’imagine (j’espère pour lui) qu’il est suffisamment compétent pour éviter de telles déconvenues.

            De plus il me semble avoir lu dans ces mêmes commentaires qu’il n’investissait pas lui même mais au travers d’une structure montée exprès dans ce but, le risque qu’il court lui même est nul.

            Que la prise de risque soit récompensée, elle l’est déjà, s’il vend au bon moment il gagnera beaucoup.

            Mais ceci dit je n’ai pas dis que cet impôt était bien pensé ni même utile, je n’accepte simplement pas que l’on considère comme « anormal » qu’une valeur « virtuelle » soit taxée. Un patrimoine demeure une richesse, la taxer éventuellement me paraît légitime.

      2. Alors, il faut changer de conseil financier. Si tu investis de tels montants sans levier ni plancher, il faut changer de métier!

  6. @Toto « Prenons un billet de banque, quelle est sa valeur ? tant que je le garde dans ma poche, ce n’est jamais qu’un bout de papier. »

    Certes, mais la fluctuation est tout de même bien moindre qu’avec un bien immobilier (entre 91 et 97, le marché s’est vraiment déprécié à Paris par exemple et il commence à nouveau à chuter depuis un an) ou des actions qui fluctuent bcp.

    Ainsi on est taxé sur une valeur virtuelle quand ça va bien, mais on n’est pas « remboursé » sur cette même valeur lorsque ça s’écroule.

    Avec les billets ou l’argent que l’on détient sur un compte, il est rare que ça change bcp sauf cas exceptionnel (je pense qu’en Europe, ça remonte à l’Allemagne d’avant guerre !)

    Enfin pour les oeuvres d’art, je voudrais vraiment qu’on m’explique la logique de l’exlusion de l’assiette de l’ISF.

    1. « Enfin pour les oeuvres d’art, je voudrais vraiment qu’on m’explique la logique de l’exlusion de l’assiette de l’ISF. »

      Pour les même raisons exactement que celles pour lesquelles vous souhaiteriez qu’il en soit de même pour les investissements dans des start-up, je vous cite :
      « les entrepreneurs rapportent à l’Etat et créent des emplois. Ca me paraît nettement plus bénéfique pour la société… »
      A la différence qu’en plus de rapporter de l’argent à l’état et de créer des emplois, le monde de l’art crée en plus un patrimoine culturel dont la valeur est inestimable, ce qui n’est pas du tout le cas des start-up.
      Pour le côté « emploi », en plus de tous les emplois direct et indirect lié à l’existence même d’un marché de l’art (entreprises spécialisées dans le transport, la restauration d’oeuvre etc) il y’a aussi tous les emplois crées par les artistes eux même. Car oui les artistes aujourd’hui travaillent rarement seul, pour ne citer qu’un seul exemple, prenons Takashi Murakami, ses ateliers sont de véritables usines où travaillent des dizaines de personnes (pour illustrer mon propos, quelques photos de son atelier sur le site du Point http://www.lepoint.fr/culture/dans-l-atelier-de-murakami-12-09-2010-1235296_3.php ). Les artistes sont des entrepreneurs aussi.
      Pour parler des collectionneurs eux même, contrairement à quelqu’un qui collectionnerait les part dans des sociétés, la collection d’oeuvre d’art peut, in fine, profiter au grand public. Je ne citerai encore qu’un seul exemple parmi tant d’autres, Solomon Robert Guggenheim. Qui peut sérieusement prétendre que l’existence de quelques start-up auraient pu avoir autant d’impact sur des villes comme New York ou Bilbao que la seule présence des musées de la fondation Guggenheim ?
      Bref, ce ne sont pas les arguments qui manque pour justifier une aide publique à la création artistique et à l’existence d’un marché de l’art dynamique.

  7. Ce témoignage est excellent !!
    Merci à Marc Simoncini d’expliquer la réalité des choses.
    Et il est loin d’être un mauvais citoyen français, bien au contraire.
    Comme il dit, ce sont aujourd’hui grâce à des fonds comme le sien, qui finance des start-up ou jeunes entreprises françaises, que des emplois -nombreux- sont crées.
    On ne peut malheureusement pas en dire de même de nos grands conglomérats français qui décentralisent leur production par exemple et créent du chômage dans toutes les régions…
    Donc, si le Président Hollande et son nouveau futur gouvernement ne prennent pas la mesure de la chose (qui ne semble en plus pas si complexe) et bien Marc Simoncini aurait bien raison d’aller poursuivre ses activités depuis l’étranger, là où on réfléchit à la croissance économique avant tout de chose !!
    Bon dimanche & merci FrenchWeb pour ce billet, permettant de diffuser une information bien trop détournée par d’autres médias

  8. On nage en plein délire avec ces nouvelles mesures fiscales, quelques mois après la bataille pour la sauvegarde du statut JEI.

    Il faut aussi évoquer le cas d’Octave Klaba, fondateur d’OVH et de sa récente installation au Canada (non pas fiscale mais administrative) afin d’y superviser le lancement de sa filiale, et lui aussi menacé d’être taxé sur des plus-values virtuelles.

  9. La position de Marc Simoncini, même si elle concerne très peu de gens, est évidemment aceptable et logique.

    Permetez-moi une réflexion plus générale sur l’ISF en 2 points :
    – entre le taux de l’ISF a payé TOUS les ans et l’inflation, il est quasiment impossible à un français riche de trouver un placement lui permettant de seulement maintenir son capital dans le temps.
    – la France est, je crois, le dernier pays à avoir un ISF.

    Donc, entre le fait que l’ISF fait inexorablement fondre votre capital (on peut arriver à battre l’inflation, pas l’inflation + l’ISF) et le fait que l’ISF n’existe qu’en France, trouvez-vous vraiment étonnant ou choquant que de riches français partent sous des cieux qui leur permettront de ne pas s’appauvrir année après année ?

    Moi non.

  10. L’argent c’est Dieu…? Par ce qu’au final, rappelons que les impôts existent depuis la nuit des temps et c’est les plus aisés qui ce plaignent. Ils en ont assez pour acheter des roadster mais y a un Code de la Route , des montres extrêmement cher alors que le Temps reste le même dans tout les cas…etc. « Rendons à CÉSAR ce qui appartient à CÉSAR  »

    Il veux quitte la France sous ce prétexte, qu’ont lui enlève sa nationalité française. Je me demande s’il serai content.

    L’argent rend les personnes riches soucieuse de leur avenir alors qu’on fini tous, sans exception, dans l’au delà…

  11. Cher Marc, je suis de tout coeur avec toi. Tu vas voir, une experience a l’etranger, c’est super interessant, tu vas apprendre plein de trucs. Vas-y, n’ai pas peur, fais le, tu ne le regretteras pas.

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