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[Portrait] Entrepreneurs de moins de 20 ans : Marie Burlot #4

Ils ont moins de 20 ans et ont déjà à leur actif un ou plusieurs sites web. Social media, marketing online, hébergeur, e-commerce… Ces jeunes startupers n’ont pas attendu la fin de leurs études pour se lancer dans l’aventure entrepreunariale. Frenchweb vous propose ici de découvrir les portraits de 5 web entrepreneurs dégourdis et loin d’être en manque d’imagination.

Quatrième épisode de cette série avec Marie Burlot, fondatrice de Ferret Dream Company à 16 ans

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Après une journée de microéconomie et de maths financières, Marie Burlot trouve quelques minutes de battement pour nous raconter son aventure, peu familière… A 19 ans, la jeune bretonne est la fondatrice d’une start-up spécialisée dans la vente en ligne d’accessoires pour furet, troisième animal de compagnie en France…

« Depuis mes 11 ans j’ai moi même un furet » A l’époque, Marie réalise qu’il y a un véritable problème de rapport qualité prix au niveau des accessoires, désuets seulement après quelques passages en machine. La jeune adolescente décide alors de coudre elle même ses accessoires et, sur des forums, se rend compte que de nombreuses personnes se trouvent dans la même situation qu’elle, allant même acheter ces produits sur des sites américains.

L’idée de monter son propre site germe et, depuis son village de 500 personnes dans les Cotes d’Armor, Marie n’hésite pas à se lancer dans un marché de niche, où elle trouvera petit à petit sa place.

« Au tout début, les forums m’ont été d’une grande aide pour apprendre le langage informatique. Maintenant j’utlise une solution Prestashop et je bidouille régulièrement quelques lignes de codes »

Côté financement, Marie commence d’abord avec de la love money. Elle déploie son site en s’appuyant sur la SARL de ses parents, avant de faire ses premiers pas dans un véritable parcours du combattant pour obtenir le statut d’auto-entrepreneur, dès 2011 puis celui d’EIRL. « C’était d’une lenteur terrible ! Il m’a fallu presque 6 mois de démarches à chaque changement de statut »

Outre son positionnement, la plateforme en ligne repose également sur un fonctionnement original puisque les articles (coussins, hamacs…) sont fabriqués par les travailleurs handicapés de la région.

Après avoir réussi à faire connaître la marque auprès des utilisateurs, Ferret Dream Company se développe peu à peu. La plateforme revendique aujourd’hui 25 à 30 commandes mensuelles (5-6 articles par commande) pour un panier moyen de 90 euros.

Inscrite dans la tendance du mix commerce, la prochaine étape pour Marie pourrait bien être un développement sur le marché physique. La jeune entrepreneuse raconte, en effet, comment elle s’est faite approchée cet été par des grandes enseignes : « Aujourd’hui je me bats sur la négociation du prix pour réussir à imposer mon Made in France dans les rayons ».

L’objectif, dans un premier temps, est de bien s’implanter en France avant de s’attaquer à d’autres marchés. Sans révéler de détails, Marie laisse entendre que pas mal de projets l’attendent dans les cartons pour l’année 2013. Jusqu’à présent, fonctionnant sur des fonds propres, la jeune femme n’exclut pas de lever des fonds à moyen terme.

Aujourd’hui en licence de gestion commerce à l’Université de Guingamp, Marie reconnaît que son quotidien diffère légèrement de celui des autres étudiants : « Au lieu d’aller à des soirées étudiantes le samedi soir, je vais à des soirées de networking ». Medef, G20 entrepreneurs, aller-retours sur Paris… La jeune bretonne gère un véritable emploi du temps de business woman. Marie précise d’ailleurs, avec une touche de fierté (et il y a de quoi), qu’elle fera partie de la prochaine exposition « Quelques femmes du numérique » réalisée par Olivier Ezratty.

« Les portes ne sont pas si fermées que ça » explique-t-elle. « Il ne faut pas hésiter à oser et à viser haut ». Cette détermination et cette envie la, Marie a même réussi à la transmettre : « Au début en cours je n’ai pas tout de suite dit que j’avais une entreprise pour m’intégrer plus facilement. Mais maintenant, de plus en plus de monde autour de moi s’intéresse à l’entrepreneuriat et vient me questionner pour de futurs projets. Si on peut propager ce dynamisme à la Fac, c’est génial ».

Découvrez les autres portraits ici. 

Retrouvez l’interview vidéo de  Marie Burlot, lors de l’université du Medef. 

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12 commentaires

  1. Bravo pour Marie Burlot.

    Mais, je suis curieux, avec 30 commandes à 90 € par mois, elle a un CA de 2700 euros par mois. Payer ses matières premières, les handicapés qui créent les produits, son bénéfice doit être entre 1000 et 2000 euros par mois, comment Marie Burlot arrive à s’en sortir ?

  2. Business non rentable, soutenu par les parents.
    De plus, si le rendement du site n’ est que de 30 commandes par mois, alors soit il y a n réel problème de communication, de gestion, soit ce marché n’ existe pas ( plus probable ). Personne n’ a un furet chez soi sérieux ! ( dans le monde des gens normaux )

  3. Ca serait top si les accessoires pour furet pouvaient contribuer à relancer l’économie française.
    Je pense que Marie devrait rencontrer notre ministre du redressement productif.

  4. hum, je fais plus de bénéfices avec de l’affiliation Amazon…

    Son bénéfice doit être de 500€ par mois :

    – 2700€ CA mensuel
    – 2200€ HT
    – marge de 50% (j’espère pour elle plus) -> 1100€
    – 50% charges sociales+IR ou IS -> 550€

    bof bof. Est-ce que cela mérite un article ici ?

  5. Je suis d’accord avec la réaction ci dessus.

    Faire 500€ de benefice n’est vraiment pas rentable. Cette jeune fille est dans son monde d’étudiante surement trop couverte par ses parents

    Quand elle sera vraiment dans le marché de l’emploi, elle va vite déchanter..

    Pour ma part en faisant de l’affiliation, je gagne 15000€/mois, pour 10 minute de boulot par jour. Bon, apres avoir payè les charges et impots, il me reste plus que 4500€ (vive la france). Jamais personne n’est venu me chercher pour un article de ce type… En meme temps, a part mon banquier, mon comptable et mon avocat, personne ne le sait.

    A vrai dire, je pense que tous les gens qui se gavent, restent anonyment pour eviter les ennuies. Et tous les gens qui croyent en leur mine d’or s’en font tout un monde…

    En lisant le titre de l’article, je m’attendais vraiment à voir des mark zukkerbherg de 20 ans.

  6. 15 000 € par mois avec 10mn de travail par jour… J’aimerai bien savoir dans quel domaine et vers quels sites/produits sont faites ces affiliations…

  7. Certains commentaires sont déconcertants …

    1. Demandez donc à Wanimo.com si le marché n’existe pas.
    2. Entreprendre à 20 ans ne peut-être qu’encouragé.
    3. Même si ça ne prend pas une tournure internationale, ça fait de l’argent de poche. C’est toujours bien quand on est étudiant.

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