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Facebook surveille de près vos échanges sur Messenger

En pleine tourmente à cause du scandale Cambridge Analytica, Facebook doit faire face à une multitude d’interrogations concernant ses pratiques en matière de confidentialité et de vie privée sur ses différentes plateformes. Après le réseau social en lui-même, c’est au tour de Messenger, l’application de messagerie lancée par Facebook, d’être au centre de l’attention. En effet, Facebook se permet d’analyser les liens et les images que les utilisateurs s’envoient sur Messenger et même de lire les messages échangés s’ils sont signalés, de manière à s’assurer que les contenus respectent bien les conditions d’utilisation de l’entreprise.

Cette surveillance accrue de Facebook au sein de son application de messagerie a été confirmée par Mark Zuckerberg il y a quelques jours à l’occasion d’un long entretien accordé à Ezra Klein sur Vox. Au cours de l’interview, le patron de Facebook a répondu à une question portant sur des messages relatifs au nettoyage ethnique en Birmanie bloqués sur Messenger. «Dans ce cas, nos systèmes détectent ce qui se passe», avait-il répondu. Et d’ajouter : «Nous empêchons ces messages de passer au travers.»

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L’affaire Cambridge Analytica en toile de fond

Bien qu’il observe avec attention les messages échangés par ses utilisateurs sur Messenger, le géant américain affirme cependant que les informations issues des messages analysés ne sont pas utilisées à des fins commerciales. Toutefois, le groupe californien estime que la politique d’utilisation des données de ses utilisateurs sur Messenger peut aller au-delà de ce qu’ils peuvent attendre. Facebook a tenu à clarifier la situation auprès de Bloomberg, en expliquant que les conversations privées sur Messenger sont analysées pour empêcher des abus. «Sur Messenger, lorsque vous envoyez une photo, nos algorithmes la scannent en utilisant la technologie de matching des photos pour détecter les images d’exploitation d’enfants, ou lorsque vous envoyez un lien, nous le scannons pour détecter les logiciels malveillants ou les virus», a expliqué Facebook au média américain.

Même si Facebook affirme que son dispositif de surveillance vise à détecter les contenus qui violent ses conditions d’utilisation, ces nouvelles révélations tombent au plus mauvais moment pour la firme américaine. Cette dernière traverse l’une des pires crises de son histoire à cause de l’affaire Cambridge Analytica. Cette société britannique est accusée d’avoir siphonné les données personnelles de plusieurs millions d’utilisateurs de Facebook pour les mettre au service de la campagne de Donald Trump. Dans un premier temps, le Guardian et le New York Times avaient avancé que Cambridge Analytica avait récupéré les données personnelles de près de 50 millions d’utilisateurs. Finalement, Facebook a estimé ce mercredi 4 avril que 87 millions de personnes sont concernées, principalement aux États-Unis. Selon une source proche de l’entreprise, plus de 210 000 personnes ont pu être touchées en France. De son côté, Cambridge Analytica assure que ce chiffre n’excède pas les 30 millions de personnes.

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Un commentaire

  1. C’est parfaitement ignoble de surveiller nos conversations privées sur Messenger, vraiment très en colère d’être fliquée de partout, si ça continue comme ça je quitte Facebook, point barre, marre des voyeurs !!!!!

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