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Le coavionnage prend du plomb dans l’aile

Le législateur a tranché. Et la pétition rassemblant 2 600 soutiens pour maintenir l'activité du coavionnage pour le grand public n'aura rien changé. La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a finalement confirmé ses craintes à l'égard du nouveau marché du coavionnage, qui, sur le même principe que le covoiturage, donnait l'opportunité aux pilotes d'avions privés de partager leur frais de vol sur un trajet avec un autre passager.

Depuis septembre, la DGAC discutait autour des «risques sur la pratique» du coavionnage. Avec son communiqué officiel du 14 janvier et ses conclusions, la Direction générale de l'aviation coupe l'herbe sous le pied des start-up créées pour la plupart en 2015 (Coamvi, Wingshare, Wingly, Offwefly) et qui comptaient exploiter le filon. Jusqu'ici, la loi française et une directive européenne leur permettaient en effet le partage des vols privés. L'américain Uber est d'ailleurs aussi concerné. Lors du dernier festival de Cannes, il avait lancé un service de transport en hélicoptère pour éviter les bouchons. Coamvi annonçait lui aussi étendre ses offres à l'hélicoptère.

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L'homologation impossible

Mais alors que la DGAC estime que le transport grand public impose de nouvelles garanties aux pilotes, elle demande désormais aux start-up un certificat de transport aérien et une licence d’exploitation. Deux documents difficile à obtenir et des démarches qu'un site spécialisé résume ainsi: «un parcours du combattant administratif et financier qui demande des années de paperasse pour une compagnie aérienne qui exploite ses avions, alors l’imaginer pour une société qui n’est que créatrice de sites Internet, c’est ubuesque !», écrit-il.

Aucune start-up ne se risquera à poursuivre son activité dans l'illégalité. «Le non-respect de ces dispositions expose à des sanctions disciplinaires et pénales pour les pilotes et les entreprises dès que des projets s’éloignent de la conception règlementaire des vols privés», indique le ministère de tutelle de la DGAC. Sur sa page Facebook, le site coavionnage.fr annonce la suspension de son activité suite à cette décision. «La nouvelle réglementation interdit donc l'utilisation de notre site dans les conditions actuelles (…) Espérant trouver une solution pérenne dans un proche future», écrit l'opérateur.

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