LDLC plonge « dans le rouge »
Avec l'AFP
Le vendeur en ligne d’équipements de haute technologie Groupe LDLC a abandonné lundi ses objectifs de moyen terme, après l’annonce d’une plongée « dans le rouge » de ses résultats au premier semestre de son exercice décalé.
Au cours des six mois achevés fin septembre, la société basée à Limonest (métropole de Lyon), a enregistré une perte nette (part du groupe) de 3,5 millions d’euros, alors qu’il était bénéficiaire de 2,5 millions d’euros l’an dernier à la même époque, selon un communiqué.
Tous les ratios de gestion de l’entreprise ont basculé en négatif: -1,9 million pour le résultat brut d’exploitation (Ebitda) et -4,4 millions pour le résultat opérationnel courant. Le résultat net aurait pu être plus dégradé encore si le groupe n’avait pas bénéficié d’un remboursement d’impôts de 1,8 million d’euros.
Alors que ses ventes étaient en hausse de 8,9% sur le semestre écoulé, à 234,6 millions d’euros, le groupe dit avoir été pénalisé par l’importance de ses investissements dans un contexte commercial moins favorable qu’escompté.
Un mouvement de ciseaux – hausse de la dette nette et baisse des fonds propres – a conduit le groupe à afficher un taux d’endettement en forte hausse (+29 points) à la fin du semestre, à 115%. Le groupe a d’ailleurs du demander à ses banques une « dérogation » après avoir échoué à respecter l’un des ratios financiers exigés par celles-ci.
Une bonne partie de cette dette étant générée par le parc immobilier, LDLC a décidé de vendre les murs de son entrepôt de Nantes (il espère en tirer 6 millions) et de se désengager du crédit-bail de son siège social flambant neuf (qui amènera une réduction de 22 millions d’euros de l’endettement).
Pour la seconde moitié de l’exercice, la société fondée par Laurent de la Clergerie se dit confiante dans sa capacité à dégager un Ebitda « nettement positif », la plupart des grands projets de développement étant désormais « finalisés ».
Apple-converted-space »> LDLC pense en effet bénéficier « mécaniquement » d’économies permises par des synergies au sein du groupe, notamment en matière de logistique, et par un abaissement de ses charges et de ses coûts de personnel.
Dans ce contexte toutefois, le groupe « ne réitère pas à ce jour » les ambitions affichées jusqu’ici pour 2021. LDLC tablait encore fin octobre sur un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros à cet horizon, avec un excédent brut d’exploitation (Ebitda) représentant entre 5,5% et 6,0% de ses ventes.
« Si les ambitions ne sont pas remises en question de manière globale, la dynamique pour les atteindre et les délais nécessaires sont eux difficiles à estimer aujourd’hui de manière fiable », se justifie-t-il dans son texte.
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