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Comment Israël entretient son image de «Startup Nation»

Israël est presque devenu un pélerinage pour les élus et chefs d'entreprise français. Une fois par mandat, la visite de l'écosystème Tech israélien est un passage obligé pour aller s'inspirer du modèle de la «Startup Nation», décrite dans le livre de Dan Senor et Saul Singer. Car dans ce pays aux 8,5 millions d'habitants, coupé du reste du monde occidental, 60% du PIB israélien reposent sur les échanges internationaux. De quoi implanter la culture du «think global» de l'école, jusqu'au Ministère de l'Économie qui investit pas moins de 2,2 milliards de dollars (hors salaires et subventions) pour sa seule division «Invest in Israel», dirigée par Ziva Eger, Chief executive at Foreign Investments au sein du ministère. 

Aujourd'hui, après la période sioniste où il fallait capter l'eau pour s'établir, c'est l'énergie du «brain power» et le savoir-faire des entrepreneurs de la Tech qui nourrissent Israël. Mieux que de chercher une paix toujours incertaine avec ses voisins, le pays veut devenir «la terre des solutions», selon Chemi Peres, le fils de Shimon Peres, fondateur du fonds Pitango. Pour attirer les fonds de capitl-risque étrangers, Israël dispose depuis 1993 du fonds "Yozma", doté de 100 millions de dollars et offrant des réductions fiscales aux VC. Entre 1991 et 2000, les investissements des fonds étrangers sont ainsi passés de 58 millions, à 3,3 milliards de dollars, d'après le ministère des Affaires étrangères. Israël compte aujourd'hui 70 sociétés de capital-risque sur son territoire, dont 14 sont étrangères (venant de Chine, Inde, Australie, Europe, et Etats-Unis).

Après une longue période socialiste dans les années 70, Israël voit aujourd'hui son salut dans les entreprises. Les attirer sur son territoire est donc capital. Près de 70 ans après sa création, l'Etat accueille aujourd'hui les centres R&D des principales sociétés de la Tech (IBM, Microsoft, Google, Qualcomm) mais aussi ceux des constructeurs automobiles (Volkswagen, General Motors), et des banques internationales. Côtés fonds étrangers, arrivent, dès les années 2000, l'Américain Sequoia Capital, Bessemer Venture ou encore Battery Ventures.

Tandis qu'en 2016, plus de 4,7 milliards de dollars ont été investis dans la Tech israélienne au travers de 659 deals (d'après IVC), le Ministère de l'économie évalue la part des investissements étrangers «entre 60 et 80%» sur l'année. «L'opération la plus emblématique est bien sûr le rachat de Mobileye par l'Américain Intel (intervenue début 2017 ndlr) », précise le ministère.

Siège : Jérusalem, Tel Aviv

Effectifs : 26 (Invest in Israel)

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