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[CONFIDENTIEL] Amazon, Bitcoin, SEC, ICO, Facebook, Keylogger, FBI, Microsoft…

#Cryptominute: Amazon sécurise des domaines cryptiques ; la SEC sermonne les stars qui sponsorisent des ICO

Amis du shopping et des cryptomonnaies, vous serez bien aise de savoir qu’Amazon a discrètement sécurisé trois noms de domaine autour des monnaies virtuelles le 31 octobre, en l’occurrence : amazonethereum.com, amazoncryptocurrency.com, amazoncryptocurrencies.com.

Difficile pourtant de savoir s’il s’agit d’un signe augurant d’une prochaine initiative du géant du e-commerce sur ce terrain, ou une façon préventive de protéger sa marque. Plusieurs rumeurs ont annoncé l’arrivée du bitcoin parmi les monnaies acceptées par Amazon. A date jamais avérées, ces rumeurs ont pourtant, selon certains analystes, eu un réel impact sur le cours de la cryptomonnaie.

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En 2013, Amazon avait déposé amazonbitcoin.com qui redirige vers la page d’accueil d’Amazon.

Par ailleurs, la SEC (Securities and Exchange Commission, le gendarme américain de la bourse) a publié un avertissement proche du sermon, à destination des célébrités qui prêtent leur image pour la promotion des ICO. Paris Hilton, mais aussi le boxeur Floyd Mayweather, les acteurs Jamie Foxx et William Shatner, ou DJ Khaled, ont ainsi mis leur notoriété au service de plusieurs opérations de ce type. Centra, sponsorisé par Mayweather, qui avait ainsi levé 30 millions de dollars, a été récemment égratigné par le New-York Times sur la crédibilité de son projet.

La SEC avertit ces personnalités que ces posts sponsorisés peuvent être illégaux, si elles ne communiquent pas sur la nature, la source et les termes de l’endorsement. Si le produit qu’elles promeuvent est reconnu comme titre financier, elles pourraient aussi être tenues responsables de violations des dispositions anti-fraude prévues dans les lois fédérales : participation à des offres non enregistrées, activité de courtier non enregistré. Pas folles, certaines avaient déjà pris les devants : l’héritière et socialite Paris Hilton avait déjà retiré son post Instagram quand les médias s’étaient fait l’écho du passé trouble de l’organisateur de l’opération.

La SEC a également demandé de la vigilance aux investisseurs, sur un ton qui sonne plus comme une sagesse populaire – ou le conseil d’un père à son ado influençable – que la recommandation d’un régulateur financier : «It is never a good idea to make an investment decision just because someone famous says a product or service is a good investment» (Ce n’est jamais une bonne idée de prendre une décision d’investissement juste parce que quelqu’un célèbre dit qu’un produit ou un service est un bon investissement).

Enfin, vous noterez que le bitcoin a battu un nouveau record, passant la barre des 7 000 dollars.

Publication officielle de la SEC : Statement on Potentially Unlawful Promotion of Initial Coin Offerings and Other Investments by Celebrities and Others

#Facebook: résultats Q3 records, mais grandes responsabilités

Facebook a annoncé des résultats trimestriels records, et supérieurs aux attentes des analystes, pour le troisième trimestre 2017. Le réseau social a cependant averti les marchés que les investissements pour sécuriser et fiabiliser la plateforme pèseraient à terme sur sa rentabilité.

Ce qu’il faut retenir :

  • Le chiffre d’affaires de Facebook s’élève à 10,3 milliards de dollars, en hausse de 47%
  • Le bénéfice net a bondi de 79%, à 4,7 milliards de dollars, portant le bénéfice par action à 1,59 dollar au lieu du 1,29 attendu
  • La publicité consiste l’essentiel des revenus, à 10,14 milliards de dollars, en hausse de 49%. La croissance est portée par la vidéo et le mobile. Le mobile constitue un écrasant 88% du revenu publicitaire, contre 84% l’année dernière
  • Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels a cru de 16%, pour s’élever à 2,07 millions
  • Les dépenses sont de 5,2 milliards de dollars, en hausse de 34%
  • Facebook compte 23 165 employés, en hausse de 47% par rapport à 2016
  • Facebook compte 6 millions d’annonceurs publicitaires

Des chiffres exceptionnels, qui n’empêchent pas les sujets d’inquiétude. Mark Zuckerberg a pris la plume sur un long post dans lequel il évoque dès la deuxième ligne les lourds enjeux autour de la sécurité. Le réseau estime que 10% des comptes mensuels actifs sont des doublons et que 2 à 3% sont des comptes fantômes, utilisés pour envoyer des spams ou autres. Le CEO de Facebook annonce, entre autres, vouloir doubler les effectifs consacrés à la sécurité, pour les porter à 20 000 en 2018 (prestataires inclus) et prévient les investisseurs des impacts financiers sur ses ratios : «Je suis vraiment sérieux à ce sujet, et la raison pour laquelle je parle de cela dans le cadre de notre conférence téléphonique, c’est que j’ai demandé à nos équipes d’investir massivement en sécurité – plus que tous nos autres investissements – cela aura une incidence importante sur notre rentabilité à terme, et je voulais que nos investisseurs l’entendent directement de moi».

Facebook est sous le feu des critiques depuis les soupçons d’ingérence russe dans l’élection américaine. Les directeurs juridiques de Facebook, Twitter et Google ont été entendus au Congrès le 1er novembre, lors d’une audition publique. Comme il est dit dans Spider Man, «un grand pouvoir implique de grandes responsabilités».

#Keylogger: un étudiant américain arrêté par le FBI pour avoir piraté ses notes plus de 90 fois

En France comme aux États-Unis, tricher lors des examens est puni par la loi. Trevor Graves, étudiant de l’université de l’Iowa, l’a récemment appris à ses dépens. Sa tricherie est tellement grave qu’elle lui a valu une petite visite du FBI. Il faut dire que l’étudiant de 22 ans a rivalisé d’ingéniosité pour être appréhendé par la police fédérale américaine. Pendant une période de 21 mois, de mars 2015 à décembre 2016, Trevor Graves a modifié ses notes à la hausse plus de 90 fois, sans le consentement de ses professeurs.

L’arme du crime ? Le keylogger, un enregistreur de frappe, autrement dit un logiciel d’espion, qui permet d’enregistrer toutes frappes d’un utilisateur sur un clavier et donc ses activités sur un ordinateur, avant d’envoyer les renseignements collectés via Internet à une adresse mail où le pirate peut les exploiter. En utilisant ce dispositif dans plusieurs salles de l’université, l’étudiant a ainsi pu avoir accès au système de notation de l’université ainsi qu’aux boîtes mails de ses professeurs, ce qui lui a permis de changer les notes de ses contrôles et de ses devoirs, mais aussi d’intercepter les questions des examens à l’avance. Généreux dans la tricherie, le jeune homme a fait profiter de ses capacités informatiques à au moins cinq de ses camarades à plusieurs reprises.

Imparable… jusqu’au jour où un professeur s’est rendu compte que les notes de Trevor Graves ne correspondaient pas à celles qu’il lui avait données. Dans la foulée, il a averti la sécurité informatique du campus qui a découvert la supercherie, ce qui a débouché à l’arrestation de l’étudiant par le FBI. L’université de l’Iowa a précisé que la tricherie du cybercriminel en herbe lui avait coûté 68 000 dollars pour enquêter sur la violation de son système et améliorer sa sécurité informatique.

S’il est reconnu coupable par la justice américaine, Trevor Graves risque jusqu’à 20 ans de prison. Si vous comptez effectuer un séjour universitaire aux États-Unis, réfléchissez à deux fois avant de tricher…

#Microsoft·e·s: la nouvelle mise à jour Word propose une option langage inclusif

Microsoft ne va pas apaiser les tensions autour de l’écriture inclusive. En effet, dans sa dernière mise à jour, Word propose l’option «langage inclusif». L’entreprise définit dans un post de blog cette écriture comme étant une manière de cibler «le langage sexué qui peut être perçu comme excluant, rejetant ou stéréotypant. Exemple: « Nous avons besoin de plus de policiers pour maintenir la sécurité publique ». Les policiers sont corrigés par « les agents de police »». Cette nouvelle option propose donc à ses utilisateurs de modifier certains termes par d’autres plus inclusifs.

Canard PC Hardware a déjà testé l’option. Via un post Twitter, le magazine explique que le logiciel de traitement de texte suggère de remplacer «handicapé», mot «potentiellement offensant», par «les personnes ayant une limitation fonctionnelle physique» ou encore, de préférer «autochtone» pour désigner les Indiens d’Amérique, expression jugée «racialement sensible».

En mars dernier, Hatier avait proposé le premier manuel scolaire en écriture inclusive. Dès le sommaire, le livre écrit le nom des métiers de manière inclusive. Exemple: les savant.e.s au fil du temps. L’écriture inclusive se propose de rendre la langue neutre, en effaçant tous les stéréotypes liés au sexe et les inégalités entre les hommes et les femmes. Une écriture qui depuis des mois, provoque remous et polémiques. L’Académie française s’est récemment prononcée en défaveur de cette pratique, la qualifiant de «péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures».

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