[E-commerce] Les infos à ne pas rater: lifting pour PrestaShop, Shopify va Plus loin pour les grands comptes, London Calling pour Neteven…
Les infos essentielles de la semaine dans le secteur du e-commerce : nouvelle version de PrestaShop, Shopify lance un produit pour les grands comptes et Neteven se lance au Royaume-Uni.
La startup française PrestaShop annonce le lancement d’une nouvelle version de sa solution open source de création de boutique en ligne. Disponible uniquement en « bêta », celle-ci comprend un front et back office revisité et responsive (qui s’adapte à la taille des écrans, ndlr) ainsi qu’un nouveau tableau de bord orienté business.
La société espère obtenir rapidement des commentaires de la part des e-marchands, des développeurs, des designers ou encore des agences.
Le Canadien Shopify, qui édite une solution permettant de monter rapidement un site d’achats et de ventes en ligne, propose une nouvelle offre : Shopify Plus. Cette version s’adressera aux grandes entreprises qui traitent des volumes de commande beaucoup plus importants.
Alors que la version « de base » la plus chère est facturée 179 dollars par mois, ce nouveau produit commencera à 995 dollars mensuels. Celui-ci répond aux besoins des grands comptes de l’entreprises dont la marque de vêtement Patagonia, General Electric ou encore le constructeur automobile Tesla. En décembre dernier, la société avait levé 100 millions de dollars. [à lire : Plateforme de e-commerce : Shopify lève 100 millions de dollars]
La startup française Neteven, qui édite une solution de distribution sur les places de marché, annonce l’ouverture d’un bureau londonien afin de poursuivre son expansion européenne. Une décision couplée à une levée de fonds de 3,6 millions d’euros réalisée auprès de Supremum Capital, un fonds anglais, et d’investisseurs belges.
« Depuis 3 ans, Neteven recrute des marchands hors de France. Nous avions déjà fait nos preuves en Allemagne, au Royaume Uni, en Espagne et en Italie. Il était temps pour nous d’accélérer en nous y installant physiquement » explique Greg Zemor, le co-fondateur, qui précise génerer 20% de son chiffre d’affaires hors des frontières hexagonales grâce à un produit disponible en 5 langues.
Créée en 2005, la société revendique plus 400 clients dans l’e-commerce dont Cdiscount, Grosbill ou Micromania pour un total de 100 millions de consommateurs touchés et affirme être rentable depuis 2011.
Start-up parisienne et strasbourgeoise, Proximis propose, parmi ses produits, le click and collect, qui permet de retirer ses achats en magasin après leurs commandes sur Internet. Jusqu’alors destiné aux grands comptes, elle lance le click and collect à la performance (c’est à dire en prélevant une commission sur les transactions effectuées) afin de séduire les enseignes de plus petites tailles pour qui un tel dispositif était trop coûteux.
« Beaucoup de fonctionnalités – paiement, prise d’acompte, retrait par l’internaute dans un back office magasin développé initialement pour de grands comptes – ont du être mis dans un moule standard afin de faire correspondre la solution d’une enseigne à l’autre. […] Nous visons toutes les enseignes qui disposent de moins de 200 points de vente, voire une centaine » explique Philip Bianchi, le PDG de Proximis.
A lire dans : Click and collect à la peformance: « il a fallu tout standardiser pour diviser par 10 les tarifs » (Proximis)
Lancé en juin 2013, monEchelle.fr, un site d’e-commerce spécialisé dans le bricolage et le jardinage, a levé 150 000 euros et revendique 1,2 million de vente en 6 mois. « La particularité du marché Français du bricolage (23,3 milliards d’euros en 2013) et du jardinage (7,1 milliards d’euros en 2013) est une très faible pénétration du canal Internet. Tandis que les Britanniques voient 4% de leurs ventes de bricolage-jardinage faites en ligne chaque année, les Allemands presque 6% et les Américains 5%, ce pourcentage n’est que de 1% en France (données Xerfi 2012) » explique Philippe de Chanville, co-fondateur.
A lire dans : EXCLUSIF – monEchelle.fr lève 150 000 euros et revendique 1,2 million d’euros de chiffre d’affaires en 6 mois