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[INSIDERS] Altice Europe (SFR) remonte la pente malgré des résultats en baisse

#Télécoms: Altice Europe reconquiert ses abonnés en France, au prix de résultats en baisse

AFP – Le groupe de médias et télécoms Altice Europe continue sa reconquête d’abonnés sur son principal marché, la France, mais au prix d’une perte de chiffre d’affaires et d’une dégradation de sa rentabilité, selon les résultats du troisième trimestre publiés mercredi. Entre juillet et septembre, le groupe basé aux Pays-Bas a en effet vu son chiffre d’affaires consolidé baisser de 6,3%, à 3,44 milliards d’euros, en-deçà du consensus des analystes Factset, mais il a confirmé ses objectifs pour l’exercice en cours. Sur la même période, son excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté a reculé de 10,6% à 1,30 milliard d’euros, également légèrement inférieur au consensus d’analystes, pour une baisse de 2,4 points de la marge, désormais à 37,2%. «Depuis le début de l’année, Altice Europe a systématiquement réalisé des performances supérieures à celles prévues dans son plan de redressement, avec une réelle amélioration de la tendance au niveau des abonnés et une stabilisation de l’ARPU (revenu moyen par abonné, NDLR) en séquentiel», a déclaré le fondateur du groupe, Patrick Drahi.

L’opérateur SFR, première filiale d’Altice Europe, a continué de gagner des clients sur le troisième trimestre, recrutant respectivement près de 900 000 abonnés sur le mobile et environ 200 000 sur le fixe, par rapport à la même période en 2017. «En France, nous avons regagné plus d’un million d’abonnés depuis le début de cette année, soit le nombre d’abonnés perdus durant les trois années précédentes», s’est félicité Patrick Drahi. SFR compte désormais 14,91 millions de clients mobiles, dont 13,36 millions en abonnement, ainsi que 6,19 millions de clients fixes, parmi lesquels 2,46 millions équipés de la fibre en FttH ou du câble.

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Pour autant, l’acquisition de ces clients se fait au prix d’importants efforts en termes de tarifs, qui se répercutent sur le revenu moyen par abonné, en baisse sur la même période de 4,20 euros sur le fixe (à 31,70 euros par mois) et de 3,40 euros sur le mobile (à 22,40 euros par mois), expliquant une partie de la baisse des résultats du groupe. Le chiffre d’affaires consolidé dans l’Hexagone est ainsi en baisse de 7,5%, à 2,46 milliards d’euros. Sur les autres marchés du groupe, Altice Europe suit la même tendance, avec une baisse de son chiffre d’affaires dans ses trois autres pays (Portugal, Israël et République Dominicaine).

#Cloud: Claranet s’allie avec Microsoft

Claranet continue de se renforcer. La société spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation digitale vient en effet d’annoncer un partenariat avec Microsoft pour soutenir et accélérer la transition des entreprises vers le cloud. Ce plan stratégique sera basé sur le cloud Azure de la firme américaine.

Microsoft.png » alt= » » width= »650″ height= »432″ /> Crédits : Claranet.

Le spécialiste de l’infogérance, qui a racheté Oxalide l’an passé, indique que l’accord s’articule autour de trois axes : «renforcer l’expertise des équipes Claranet sur le cloud Azure de Microsoft, favoriser la synergie des équipes Claranet et Microsoft via la mise en place d’une plateforme collaborative, et la construction d’offres communes autour des services Azure». La France, le Portugal et le Royaume-Uni sont les pays pilotes de ce plan stratégique, qui doit être étendu aux autres pays du groupe Claranet d’ici fin 2019.Apple-converted-space »> 

#FakeNews: les bots, puissants porte-voix de la désinformation

AFP – Les bots, ces programmes informatiques qui envoient automatiquement des messages, jouent un rôle «crucial» dans «l’amplification de la désinformation» sur les réseaux sociaux, ont confirmé des chercheurs qui avancent des pistes pour limiter leur influence. Une équipe de l’Université de l’Indiana à Bloomington (États-Unis) a essayé de quantifier de façon empirique le phénomène, en décortiquant une partie du trafic sur Twitter lors de l’élection présidentielle américaine de 2016, qui a vu la victoire de Donald Trump. Elle a analysé 14 millions de messages et 400 000 articles partagés sur ce réseau social entre la fin des primaires et l’investiture du président républicain (mai 2016 au 20 janvier 2017).

Twitter Comptes
Crédit: Denys Prykhodov/Shutterstock

Les scientifiques ont découvert que 6% des comptes Twitter repérés comme étant des bots étaient parvenus à disséminer 31% des tweets renvoyant à des contenus «peu crédibles» sur ce réseau social, et 34% des articles provenant de sources jugées peu crédibles par des organisations indépendantes. Ces faux comptes automatisés sont capables de poster du contenu et d’interagir avec d’autres comptes comme s’ils étaient animés par une véritable personne. Les robots peuvent adapter la désinformation à leur cible et viser ceux qui sont les plus susceptibles d’y croire, relèvent les chercheurs dans une étude publiée dans Nature Communications.

Les scientifiques ont utilisé un outil de leur laboratoire qui piste la dissémination de la désinformation sur Twitter et un autre qui détecte les bots grâce à l’intelligence artificielle. Ils se sont concentrés sur l’utilisation des «bots malveillants», à des fins de propagande et de manipulation. Leur étude ne mentionne pas quel candidat a pu être favorisé par ces bots mais plusieurs travaux scientifiques précédents ont montré que Donald Trump en avait bénéficié davantage que sa concurrente Hillary Clinton.

#Thaïlande: la junte militaire défend un projet de loi très controversé sur la cybersécurité

AFP – La junte militaire au pouvoir en Thaïlande a défendu mercredi un vaste projet de loi en matière de cybersécurité, qualifié de liberticide par des ONG et qui pourrait être adopté avant les élections attendues début 2019. Le texte vise à mettre en place un organisme gouvernemental doté de très larges pouvoirs. Ce comité sera habilité à surveiller, sans autorisation judiciaire préalable, le trafic Internet, à contraindre particuliers ou entreprises privées à fournir des informations, à ordonner la suppression de contenus voire à saisir des disques durs en cas de «suspicion raisonnable» ou d’«urgence».

Il sera présidé par le chef de la junte militaire au pouvoir, le Premier ministre Prayut Chan-o-Cha. Le numéro deux du gouvernement, le ministre de la Défense Prawit Wongsuwan, en fera aussi partie. «Chaque pays a besoin de mettre en place un système juridique capable de le protéger. (…) Chaque secteur économique présente un risque en cas de cyberattaque», a déclaré Pichet Durongkaveroj, ministre de l’Économie numérique, lors d’un forum à Bangkok, invitant ONG, universitaires et entreprises étrangères à faire part de leurs préoccupations afin de veiller à ce que la loi soit «équilibrée».

Crédits : Shutterstock.

Le projet est «en cours de finalisation» et devrait être adopté avant les élections législatives, les premières depuis le coup d’État de 2014, a ajouté le ministre. Il suscite de très nombreuses critiques dans le royaume, jusque dans l’appareil judiciaire. «Cette loi ignore les droits et la liberté du peuple», a déclaré Sriamporn Saligupta, haut magistrat à la Cour d’appel de Bangkok. Les entreprises étrangères pourraient aussi être plus réticentes à s’installer dans le royaume par crainte que leurs transactions financières et leurs données commerciales soient sous surveillance, a-t-il ajouté.

Cette législation est la dernière d’une vague de lois dans plusieurs pays d’Asie visant à affirmer le contrôle du gouvernement sur Internet. Le Vietnam a notamment adopté un texte draconien qui entrera en vigueur en janvier, obligeant les plateformes du Web à retirer sous 24 heures tout commentaire considéré comme une menace à la «sécurité nationale».

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