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[INSIDERS] Les 5 infos Tech pour briller en société

#AIinterrupted: Sous pression, Mattel abandonne Aristotle, son AI babysitter

Le fabricant de jouets Mattel a mis de côté son projet d’assistant vocal intelligent, destiné aux enfants. De nombreuses voix s’étaient élevées contre ce projet, aussi bien du côté des défenseurs de la vie privée que des spécialistes de la petite enfance. Mattel a déclaré dans un communiqué officiel qu’après examen, Aristotle, de son petit nom, n’était « pas aligné avec la stratégie nouvelles technologies de Mattel »

Aristotle a été dévoilé en janvier sous la marque Nabi et était souvent décrit comme une enceinte connectée à la Amazon Echo pour les enfants. Outre sa caméra connectée, il était aussi capable de raconter les histoires le soir, les apaiser en cas de frayeur nocturne ou leur apprendre l’ABC.

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Une pétition, organisée par une association de protection de l’enfance et adressée à Mattel contre la commercialisation de ce produit, a réuni 15 000 signatures. Les craintes concernaient non seulement la protection de la vie privée des enfants, mais aussi les effets sur leur développement psychologique, voire la substitution par l’appareil de l’interaction humaine. Certains politiques se sont également emparés du débat, interpellant Mattel sur la conservation des données. L’entreprise avait déclaré qu’elle crypterait celles-ci, et qu’elles ne seraient pas commercialisées.

Outre la question de la vie privée, l’affaire soulève l’épineuse question de la relation des enfants aux nouvelles technologies. The Washington Post indique ainsi que certaines études ont montré que les enfants ont tendance à croire que les robots sont des «êtres sociaux» avec des «états mentaux» et qu’ils interagissent avec eux en conséquence. On parle depuis longtemps des effets des écrans sur les jeunes enfants, mais il est à prévoir que les interfaces vocales qui leur permettront d’interagir avec le monde numérique dès le plus jeune âge deviendra un sujet de préoccupation pour les parents…
Mattel has canceled plans for a kid-focused AI device that drew privacy concerns

#Facebook: mais où est donc passé Instant Articles?

C’est Digiday qui pose cette judicieuse question. Souvenez-vous, Instant Articles était ce format apparu en 2015 sur Facebook et destiné aux éditeurs, afin de permettre un affichage rapide et optimisé des articles – en les gardant cependant bien au chaud dans le walled garden du réseau social. C’est sans doute la raison pour laquelle les éditeurs comme The New York Times ou The Guardian ont mis la pédale douce ou carrément cessé d’utiliser la fonctionnalité, arguant que les bénéfices se trouvaient plutôt chez Facebook que de leur côté. Certains rajoutent même que Facebook n’a d’ailleurs pas fourni grand effort pour les retenir. Et puis, tandis que Facebook concentrait ses efforts sur la vidéo et les façons de la monétiser, on n’entendit moins parler d’Instant Articles.

Crédit : Facebook Instant Articles

Mais Facebook nie de son côté que le format n’est plus une priorité. L’entreprise testerait même de nouvelles fonctionnalités, prenant en compte les retours des éditeurs, comme la possibilité de souscrire des abonnements. Il travaillerait aussi à mieux valoriser l’éditeur, pour répondre à la crainte de ces derniers qui estimaient que leurs marques étaient diluées, au point où le lecteur n’identifiait plus la source.

Facebook a indiqué que le nombre d’éditeurs utilisant Instant Articles a augmenté de 25% cette année, se montant à plus de 10 000, dont Fox News, qui vient de rejoindre Instant Articles après s’en retiré; et Politico, qui a commencé à l’utiliser pour la première fois.

Cependant, force est de constater que le focus est maintenu sur la vidéo. Comme l’indique un éditeur : « Nous parlons principalement du mid-roll, du live et Facebook Watch. Instant Articles n’est jamais en tête de liste des sujets que nous abordons avec eux. »
With Facebook’s focus on video, publishers hear less about Instant Articles

#KasperskyGate: L’antivirus russe Kaspersky aurait permis de pirater la NSA

La cybersécurité n’est pas à la fête en ce moment. Alors que Yahoo! et Equifax connaissent de grandes difficultés à évaluer les dégâts causés par les cyberattaques dont les deux sociétés américaines ont été victimes, voilà que la NSA aurait subi une fuite de données sensibles… à cause de pirates russes.

Selon le Wall Street Journal, ces derniers ont pu accéder aux données de l’agence américaine de renseignement en s’infiltrant dans l’ordinateur personnel d’un prestataire de la NSA. Celui-ci était équipé de l’antivirus Kaspersky… Grâce au logiciel de la société russe, un scan des fichiers aurait ainsi permis aux pirates russes d’identifier puis de dérober des éléments sensibles, dont des outils d’espionnage de la NSA.

Ces nouvelles révélations tombent moins d’un mois après que Washington ait décidé d’interdire l’usage des logiciels de Kaspersky. Le département de la Sécurité intérieure se disait alors «inquiet de possibles liens entre certains cadres de Kaspersky et le renseignement russe, et de la loi russe qui peut obliger Kaspersky à collaborer pour intercepter des communications transitant sur les réseaux russes». Pour éviter que ces éventuels liens entre l’éditeur d’antivirus russe et les services secrets du Kremlin (FSB) ne se traduisent par des fuites d’informations ou des cyberattaques, Elaine Duke, la secrétaire par intérim de la Sécurité intérieure, avait ordonné à tous les fonctionnaires fédéraux de désinstaller sous 90 jours tous les logiciels antivirus de Kaspersky présents sur les ordinateurs du gouvernement et des agences fédérales.

 #Métal: porté par la transformation automobile, le lithium flambe

Il ne vous aura pas échappé que l’industrie automobile est à l’orée de sa grande révolution : voiture partagée, voiture autonome, voiture électrique… Et les investisseurs ne s’y trompent pas : l’action Tesla a pris 66% cette année. Et les matières premières nécessaires à la fabrication des batteries sont logiquement devenues prisées, à l’heure de la transition énergétique et face aux ambitions des constructeurs en ce domaine. Ainsi Volkswagen a annoncé vouloir doubler ses investissements dans les voitures électriques, pour les porter à 20 milliards d’euros d’ici 2030. Depuis 2015, le lithium a pris 200% depuis 2015. Voici l’évolution du cours de SQM (Sociedad Quimica y Minera), une société chilienne, et Albermarle, une entreprise américaine, deux producteurs de lithium. A date, SQM et Albermarle ont pris respectivement 110% et 70%. 

 The surprising ways to cash in on the electric-car boom

#SiliconValley: Les entreprises tech boudent les GenX et les Babyboomers

Pour certains, la quarantaine est une deuxième jeunesse (car n’oubliez jamais, comme le chantait la regrettée Aaliyah : age ain’t nothin’ but a number). Pas dans la Silicon Valley. La dernière enquête Visier, «The truth about ageism in the Tech industry», démontre que les Millennials ont plus de chance de se faire embaucher par les entreprises tech que leurs aînés.

L’étude s’est basée sur 330 000 données. Selon l’analyse, le travailleur moyen dans la tech est âgé de 38 ans, soit 5 ans de moins que dans les autres entreprises. La Silicon Valley embauche 42,6% de jeunes contre 45,3% personnes de la génération X et 11,7% pour les Baby Boomers. L’étude compare ces chiffres à ceux des entreprises non tech: les Millennials sont 26,1% à y travailler contre 46,4% pour la Génération X et 26,7% pour les Baby Boomers.

La discrimination à l’embauche aux Etats-Unis est punie par la loi («Age Discrimination in Employment Act»). Entre 2008 et 2015, les 150 plus grandes entreprises de la tech ont reçu 226 plaintes de discrimination à l’embauche. Gary Glouner, un ancien employé de Facebook âgé de 52 ans, a ainsi déposé une plainte. Il a été licencié en 2015 à cause de son âge, de son handicap, parce qu’il ne «bougeait pas assez vite» et ne suivait pas le rythme de travail imposé par la structure. Un dénommé Stephen Cohen, 61 ans, se serait fait recaler chez Facebook après avoir mentionné la date d’obtention de son diplôme, et a aussi décidé de porter le point en justice.
After 48, you’re less likely to get jobs in Silicon Valley, report finds

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