[OFF] Taxer Airbnb, Uber, et consorts, un projet du Sénat…Une business school française championne de…Anne Browaeys-Level
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Le Sénat veut une nouvelle fois s’attaquer aux entreprises de la nouvelle économie, arguant que ceux-ci ont la fâcheuse tendance à échapper à la collecte de l’impôt. En particulier sur deux secteurs : l’e-commerce et ses 57 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés en 2014 en France, mais dont 15 milliards passeraient à la barbe du législateur, d’après deux rapports produits cette semaine par les membres du groupe de travail de la commission des finances sur le recouvrement de l’impôt à l’heure de l’économie numérique, et son rapporteur Albéric DE MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir). Dans leur ligne de mire, les GAFA qui inondent le territoire en colis, mais…de l’étranger. «Rien n’est plus facile pour en vendeur établi à l’étranger, ou possédant un site ou un compte domicilié dans un autre pays, que d’accéder au marché français», rappellent les sénateurs. Seuls 979 vendeurs étrangers sont inscrits auprès de l’administration fiscale française pour 715 000 sites en Europe.
Pour remédier à la fraude à la TVA, les sénateurs proposent le prélèvement à la source. Pour chaque transaction, «la banque du client prélèverait par défaut 20 % du montant payé, correspondant au taux normal de la TVA, et le reverserait automatiquement sur un compte du Trésor. La taxe serait alors considérée comme collectée par l’entreprise, qui serait libérée de ses obligations», indique le rapport I. Une structure externe serait chargée de répartir 20% de la somme au Trésor public (ou moins si le taux est plus faible) et 80% au site vendeur. Son nom : «le central».
Autre secteur visé, l’économie collaborative, qui selon la commission sénatoriale, permet de partager de nouveaux services entre les individus, mais qui encourageraient surtout de nouveaux fraudeurs fiscaux, tels les hôtes Airbnb et les chauffeurs Uber. Ceux qui gagneraient plus de 5 000 euros grâce à ces nouveaux partages rémunérés pourraient ainsi payer de nouveaux impôts sur leur déclaration. Avec ce palier, l’objectif est d’identifier les loueurs occasionnels de «ceux qui ont en font un business».
Toutes ces propositions en forme de nouvelles recettes pour l’État devront être examinées dès cet automne, lors de la présentation du budget 2016. En somme, pas de hausse d’impôts comme promis par l’exécutif, peut-être seulement de nouveaux impôts. Un projet qui ne manquera pas de faire réagir les différents acteurs visés
Elles font la Une du Financial Times dans son classement annuel des meilleures business school du monde, mais qu’elles sont leur influence sur le média social Twitter? C’est ce qu’a cherché à savoir l’agence de communication Noir sur Blanc qui a publié une première enquête sur l’influence des écoles de commerce sur Twitter. Sa méthodologie : «nous avons retenu le score d’influence de Followerwonk qui est établi grâce à de nombreuses variables : le taux de retweet (composante principale du score), le nombre de tweets en fonction du temps, le nombre de followers, le nombre d’abonnements, etc.»
Résultat: 1er ex-aequo l’ESSEC (les éleves de ESSEC Singapour en photo) et Saïd, la Business School d’Oxford. La London Business School est 3ème malgré sa première place au classement Financial Times.
Sur le classement des écoles françaises, l’EM Lyon prend la 2e place, devant HEC, Ieseg et SKEMA Business School.
Du côté des doyens, le leader est français : Jean-Michel Blanquer (ESSEC) est le dean le plus influent.
La Banque Populaire est partenaire de la plateforme de mise en relation entre entrepreneurs et porteurs de projets, baptisée «La Belle Rencontre». Ces rencontres avec Gontran Cherrier (boulanger-pâtissier), Julien Callède, cofondateur de Made.com et Marion Carrette, fondatrice de OuiCar.fr sont diffusées sur Youtube. Ces entrepreneurs répondront aux questions des porteurs de projets le 29 septembre via un tchat sur Google Hangout.
26 millions de smartphones, tablettes et wearables seront vendus en France en 2015. 68 % des Français de 15 ans et plus sont équipés en smartphone. 15 millions de téléphones sont compatibles 4G et 42,5 % des e-mailings sont ouverts sur mobile ou tablette, selon le baromètre du deuxième trimestre 2015 Comscore, GFK, Médiamétrie, Orange.
Une exposition photographique met à l’honneur 35 champions français «innovants et leaders sur leur marché, conquérants à l’international, ou moteurs de l’économie de nos territoires.» L’exposition a été sélectionné par Bercy pour être exposée à l’occasion des Journées du Patrimoine 2015. Un plaisir pour les yeux pour ceux qui, comme certaines ministres, «aiment l’entreprise».
Emakina a annoncé le rachat de diamond:dogs une agence digitale full service de premier plan en Autriche. Le groupe veut ainsi renforcer sa position en Europe centrale.
Anne Browaeys-Level rejoint le Club Méditerranée comme directrice générale marketing et digital. Elle sera membre du Comité de direction générale, reportera à Henri Giscard d’Estaing, PDG.
Elle dirigera les équipes du marketing global (marque, produit, digital et CRM) et la direction des systèmes d’informations.
Diplômée de l’ESC Rouen, Anne Browaeys-Level a débuté sa carrière en 1997 chez Equant, devenue depuis Orange Business Services, puis chez Hayward Pool Products, division Europe. En 1999, elle rejoint l’agence Grey Interactive, devenue depuis FullSIX, agence spécialisée en transformation digitale et solutions innovantes auprès de grands groupes internationaux. En 2007, elle est nommée directrice générale de FullSIX puis trois ans plus tard, promue DG du groupe pour la France. En 2013, elle intègre Amaury Medias en tant que DGA en charge du Parisien. Elle prendra ses fonctions le 26 octobre.
L’association Grand Est Numérique organise son traditionnel After Work le mardi 29 septembre à 18h30 au Technoport à Esch-sur-Alzette.
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