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Seesmic licencie plus de la moitié de ses effectifs

Seesmic, la start-up fondée par Loïc Le Meur, entrepreneur français et organisateur de la conférence Le Web, vient d’annoncer une vague de licenciements. Au total, la société ne gardera donc que 15 employés tandis que 18 autres salariés seront contraints de quitter l’entreprise.

Dans une interview accordée au site Venture Beat, Loïc Le Meur a exprimé tout son regret : « Je fais juste de mon mieux… Vous pouvez tout me mettre sur le dos. Tout est de ma faute », avant d’ajouter : « Les choses n’ont pas fonctionné comme nous l’avions espéré ». 

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Lancée en 2007 et basée à San Franscisco, la start-up s’était initialement spécialisée dans la vidéo en ligne avant de se tourner vers les réseaux sociaux. L’application développée par la société permet en effet d’intégrer les informations échangées sur plus de 40 réseaux sociaux. Seesmic s’est également orientée vers les logiciels marketing en développant une solution de CRM via une association avec Salesforce.

Ainsi malgré une levée de fonds, intervenue en février 2011, la société n’aura donc pas réussi à trouver son créneau sur un marché BtoB. Cette augmentation de capital de 4M de $ avait été réalisée auprès de Salesforce.com et de Softbank Group. Par cette transaction, Salesforce.com et Softbank avaient donc rejoint les actionnaires existants, AtomicoOmidyar Network et Wellington Partners. Depuis son lancement, Seesmic a procédé a trois tours de table pour un cumule de 16M $ de fonds levés.

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11 commentaires

  1. Le Meur c’est un peu comme Berrebi, ils donnent beaucoup de conseils aux autres mais leurs entreprises (à part le salon Le Web) ne sont pas souvent des succès, bien au contraire. Moralité : Ces gens-là ils on peut les écouter mais il faut pas ni travailler avec eux, ni investir dans leurs sociétés.

  2. Les chiens ne font pas des chats !
    Loic Le Meur est un ersatz d’entrepreneur plus préoccupé par son personnal branding que par ses créations ! Or les entrepreneurs les plus connus et qui marqueront l’histoire sont souvent ceux qui ont été légitimés par leur succès, plus que par le vent qu’ils auront pu produire…
    Cela dit, triste nouvelle pour lui et pour notre fer de lance français dans la silicon valley, souhaitons lui bonne chance pour rebondir sur un autre projet !

  3. Difficile effectivement de suivre Seesmic qui, après avoir échoué à imposer son logiciel de video blogging, a « manqué » l’opportunité de se faire racheter par Twitter qui lui aura préféré TweetDeck.

    Le repli vers le marché du CRM/B2B nécessite des fonds et une vraie stratégie. Espérons que Loïc et son équipe trouveront les deux.

  4. Bien lol aussi le coté donneur de leçon de branding quand on perd tous les visiteurs qui tapent leweb.com (champion du monde !)

    bref, je ferai mieux de la jouer profil bas des fois

  5. Il ne faut pas oublier que beaucoup d’entrepreneurs ont connu des échecs avant de réussir et qu’aux USA ce genre de situation est courante et n’amène pas automatiquement des critiques négatives comme en France…
    Et puis il reste une équipe de 15 personnes quand même, ce n’est pas rien !
    Loïc le Meur à au moins le mérite d’essayer et de créer des emplois.
    Selon un sondage publié il y a quelques mois 65% des jeunes français rêvent de devenir fonctionnaires…
    Est-ce mieux ?

  6. @serge : il les crée où ses emplois ?
    en Roumanie (développeurs), aux Etats-unis (marketing) mais pas en France. Tu peux chercher !

    Faut retirer les oeillères et réaliser que Loïc Le Meur est :
    1. un mauvais entrepreneur
    2. un opportuniste

  7. Franchement Le Meur c’est une imposture. Comme dit plus haut, il donne des leçons mais ne fait preuve d’aucun pragmatisme.
    Il a l’art d’enfumer les actionnaire, car sa qualité numéro 1, c’est d’etre un exceptionnel communicant. Capable de faire rever des millionaires avec un business plan bancal.
    Faudrait qu’il comprenne qu’il devrait se cantonner à faire des RP, la il excelle.
    Tutoyer des gens celebres n’assure en rien la reussite.
    Je pense que la plus grosse escroquerie de Le Meur c’est que niveau business, sans sa femme il n’est rien. Le Web c’est pas Loic Le Meur, c’est sa femme. Loic n’est qu’une vaste carnet d’adresse. Bien evidemment sa fonction est clé, mais il n’est en rien un entrepreneur, surtout comparé à sa femme.

    A quand Loic Le Meur Relations Publiques SA ?

    Suffit de comparer par exemple le pragmatisme d’un Simoncini pour comprendre la vaste enfumade Le Meur.

    LLM à oublié une base de l’entrepreneuriat post bulle : la frugalité.
    Donnez-lui bcp de cash, il sait le cramer rapido. Pas de quoi etre admiratif.

    Il va faire perde bcp d’argent à ses actionnaires. Peu importe ce n’est pas le sien, same player shoot again.

    1. Sur quels arguments repose cette critique ? On aimerait comprendre d’où vient cette animosité. Seesmic Desktop n’était pas un mauvais produit, mais dans ce domaine, difficile de rivaliser avec TwittDeck de Twitter ou UberMedia.

      Je ne connais pas l’offre CRM actuelle pour donner un avis. Mais le tout premier produit de Seesmic était aussi plutôt bien fait.

      Savoir rebondir est une vraie qualité pour un entrepreneur : chercher le modèle économique qui pérennisera votre projet, quitte à faire des virages à 180°.

      On aime ou on déteste Loïc, mais j’ai du mal à croire comme tu le dis que ce n’est « que du vent »…

      A noter que les licenciés sont tous basés en Roumanie.

  8. Si j’ai bonne mémoire je crois avoir lu un commentaire de Loïc disant qu’aux USA quand on lance un projet, le modèle économique n’a pas beaucoup d’importance au départ. Ça m’a un peu étonné, mais je suppose que c’est l’habitude là-bas et que les actionnaires qui investissent dans des startups savent qu’ils prennent un risque qui peut être perdant ou gagnant.

    C’est ce qui permet le développement de sociétés florissantes comme Google, Facebook ou Apple pour ne citer que celles-là.
    C’est un mentalité différente de la mentalité européenne mais je ne pense pas que les actionnaires qui ont investi dans la société de Loïc Le Meur, lui reprochent un jour quoi que ce soit.

    Et puis il n’a pas dit son dernier mot, Apple aussi a connu des périodes de vaches maigres, aujourd’hui elle est la société la plus capitalisée au monde.

    Etrange et dérangeant cette façon qu’ont les français de tirer à boulet rouge sur leurs compatriotes entrepreneurs…

    Si Loïc Le Meur et parti tenter sa chance aux USA c’est probablement en partie pour cela aussi.

    Et ce n’est pas fini, qui sera encore tenté de rester en France et de créer des entreprises et des emplois si les promesses fiscales des candidats présidents sont mises à exécution ?

  9. C’est la principale différence entre la France et les Etats Unis, aux EU les gens n’ont pas peurs de l’échec tandis qu’en France lorsque l’on se lance on a pas le droit à l’erreur.
    Et c’est pour cette seule raison qu’il y a autant d’entreprises qui réussissent aux EU. Car pour un Facebook ou un Twitter, pour ne citer que 2 succès, combien d’échecs?!

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