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La start-up du jour : Ekestrian, la marketplace qui rapproche acheteurs et éleveurs de chevaux

Implantée à Eaubonne dans le val d’Oise, Ekestrian est une marketplace qui sert d’intermédiaire entre les éleveurs de chevaux de compétition et les acheteurs. La start-up se positionne sur un marché français fragmenté, face à des acteurs comme Equirodi, Chevalannonce, Findyourhorse ou encore l’allemand German Horse Center. Ekestrian souhaite lever 350 000 euros d’ici janvier 2015, et a déjà réuni 250 000 euros auprès d’investisseurs privés et de business angels.

Interview de Claire-Aline Quantin, âgée de 28 ans, co-fondatrice de Ekestrian :

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FrenchWeb : Comment avez-vous eu l’idée de créer Ekestrian ?

Claire-Aline Quantin, co-fondatrice d'Ekestrian
Claire-Aline Quantin, co-fondatrice d’Ekestrian

Claire-Aline Quantin : C’était en 2010/2011, pendant mon Master à HEC. J’avais un devoir qui consistait à générer du lead sur le marché du mariage en France. J’ai remarqué des similitudes avec le marché du cheval, qui est un secteur opaque et fragmenté. J’ai déposé les statuts de Ekestrian en novembre 2011 et j’ai rencontré mon associée Mathilde Deguilhem fin 2013. Avec le temps nécessaire à son développement, Ekestrian a démarré son activité commerciale en juin 2013.

Qui sont vos clients ?

Nous vendons des chevaux de compétition pour le saut d’obstacle. 70% de nos clients sont des particuliers. Nous vendons des chevaux nés et élevés en France à des acheteurs qui sont à 80% internationaux. Indépendamment des marchés équestres déjà bien installés comme les secteurs américains et australiens, nous avons beaucoup de clients qui viennent de pays émergents comme le Mexique ou la Chine.

Quel est votre modèle économique ?

Nous sommes une structure intermédiaire qui met en relation les éleveurs et les acheteurs, nous ne faisons pas de négoce de chevaux. Notre catalogue contient 1 000 chevaux de sport français. Notre prix d’entrée est fixé à 8 000 euros, car en dessous l’animal est bradé et n’entre pas dans notre gamme de produits. Nos chevaux de milieu de gamme coûtent jusqu’à 30 000 euros. Certains animaux de luxe atteignent le million d’euros. Nous prélevons une commission de 10% sur chaque vente.

Qui sont vos concurrents et comment faites-vous la différence ?

En France, le marché n’est pas vraiment structuré. Un particulier se fie au bouche-à-oreille pour acheter son cheval, encore plus qu’aux petites annonces. C’est pourquoi la démarche peut prendre jusqu’à deux ans pour trouver la perle rare. Avec notre marketplace, nous avons créé en France un service clé en main qui n’existait pas, avec un suivi du client et une catégorisation rigoureuse des produits. Notre concurrent direct en Europe est l’entreprise allemande German Horse Center, qui existe depuis 2009. Néanmoins, ils ne vendent pas les mêmes races de chevaux que nous.

Que faisiez-vous avant de fonder Ekestrian ?

Je pratique moi-même l’équitation depuis 15 ans. Je suis ingénieur de formation, diplômée de l’ESTP. Après mon Master à HEC en 2011, j’ai pris le temps de rédiger une thèse en février 2012 intitulée « Des opportunités de business dans le milieu du cheval de sport par observation du cheval de course ». Entre le dépôt des statuts de Ekestrian et notre lancement commercial en juin 2013, notre start-up a été incubée à l’Accélérateur, à Paris.

Quelle a été la première problématique à laquelle vous avez dû faire face ?

Au début de notre développement, nous avons trouvé des produit de très grande qualité sur un secteur économique mal structuré. Il a fallu convaincre les producteurs de chevaux de l’intérêt de la modernisation technique que représentait Ekestrian. Ensuite, nous nous sommes attaquées à la création d’un véritable suivi client. Cette rigueur de service n’existait pas, nous avons voulu changer les usages.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné ?

Deux jeunes entrepreneurs, Guillaume Truttmann – LouerUnEtudiant – et Arthur Saint-Père – Dolead – nous ont répété « Business first ». Cela signifie que si lever des fonds pour son développement est une bonne démarche, il ne faut pas négliger pour autant de pérenniser son affaire en gagnant des clients et des marchés.

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?

Chez les personnalités d’entrepreneurs, j’admire beaucoup la persévérance et la capacité à faire face aux difficultés. C’est une tournure d’esprit qui se retrouve chez les sportifs de haut niveau pendant les compétitions. Je n’associe pas ces qualités à une personne en particulier.

Fondateurs : Claire-Aline Quantin et Mathilde Deguilhem

Investisseurs : Investisseurs privés et 2 business angels français

Montant des fonds levés : 250 000 euros levés sur les 350 000 euros espérés pour janvier 2015

Date de création : juin 2013

Société basée à : Eaubonne (95)

Effectif total : 7 collaborateurs – 4 internes et 3 intervenants externes – et 4 embauches internes sont prévues en 2015

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