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[INSIDERS] Comment Air Canada, Expedia et Hollister espionnent les utilisateurs de leurs applications iPhone

#iPhone : des entreprises espionnent les utilisateurs de leurs applications

D’après une enquête du site d’information TechCrunch, de grandes entreprises enregistrent secrètement les usagers de leurs applications iPhone, sans qu’ils puissent s’en apercevoir. Plusieurs applications populaires proposées par des hôteliers, des sites de voyage, des compagnies aériennes, des opérateurs de téléphonie mobile, des banques et des financiers ne précisent qu’ils savent exactement comment sont utilisées leurs applications, en enregistrant des captures d’écrans à l’insu de l’utilisateur. TechCrunch cite notamment Air Canada, Hollister ou encore Expedia.

Le site d’information met en cause Glassbox, une société d’analyse de l’expérience client permettant aux développeurs d’intégrer la technologie de « session replay » dans leurs applications. Des entreprises comme Abercrombie & Fitch, Hotels.com et Singapore Airlines l’utilisent pour leurs applications. Ces « session replay » permettent aux développeurs d’applications d’enregistrer l’écran et de les lire pour voir comment ses utilisateurs interagissent avec l’application afin de déterminer si quelque chose ne fonctionne pas ou s’il y a eu une erreur. Tous les faits et gestes de l’utilisateur peuvent être envoyés aux développeurs de l’application.

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Crédit: Wachiwit/shutterstock

TechCrunch rapporte également que certains groupes peuvent exposer par inadvertance des données sensibles. Ils se sont entretenus avec le rédacteur de The App Analyst, qui révèle sur son blog que l’application iPhone d’Air Canada ne masquait pas correctement les « session replay » lorsqu’elles étaient envoyées, exposant les numéros de passeport et les données des cartes de crédit à chaque « session replay ».

#Calm : l’application de méditation devient une licorne après un tour de table de 88 millions de dollars

Avec un nouveau financement de 88 millions de dollars, Calm, l’application de médiation et de bien-être atteint le statut de licorne, ces start-up valorisées 1 milliard de dollars. Lancée en 2012 par Alex Tew et Michael Acton Smith, l’application vise à aider les utilisateurs à soulager leur stress et garder leur calme au quotidien. Le financement a été mené par TPG Growth, avec la participation de CAA, et par Insight Venture Partners et Sound Ventures qui avaient déjà investi l’an dernier.

Alex Tew et Michael Acton Smith, fondateurs de Calm. Crédits : Calm.

Fin 2018, Calm a su profiter de l’engouement pour la méditation aux Etats-Unis en investissant 3 millions de dollars dans XPresSpa, une chaîne de magasins de spas rapides dans les aéroports. Calm affirme par ailleurs avoir dépassé les 40 millions de téléchargements dans le monde, avec plus d’un million d’abonnés payants, et semble être sur la bonne voie pour réaliser son objectif de 150 millions de dollars en chiffre d’affaires annuel. Avec ce nouveau financement, le montant total recueilli par Calm s’élève à 116 millions de dollars.

#Tech : l’État débloque 15 millions d’euros pour soutenir la « diversité » de l’entrepreneuriat tech

AFP – L’Etat va investir 15 millions d’euros en deux ans pour repérer et aider des entrepreneurs du secteur des technologies, sortant des profils habituels, comme des personnes en reconversion, des habitants de banlieues ou des femmes, a indiqué jeudi le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi. En s’appuyant sur des associations comme « Les Déterminés », « 100.000 entrepreneurs », « Diversidays », et le réseau « la French Tech » (réseaux de métropoles), le gouvernement veut identifier « 500 porteurs de projets » en deux ans, a indiqué le secrétariat d’Etat dans un communiqué. Ceux-ci se verront proposer un accompagnement par un mentor et une bourse qui pourra aller de 20.000 à 50.000 euros selon les besoins.

Le programme baptisé « French Tech Tremplin » prend la suite au niveau national d’un programme expérimental en Ile-de-France, qui a permis d’identifier 35 projets dont trois sont déjà des entreprises qui fonctionnent avec succès, selon le secrétariat d’Etat au numérique. Parmi elle, Meet My Mama, une plate-forme internet qui propose un service de traiteur assuré par des femmes issues de « toutes les migrations » et qui est aujourd’hui hébergée à Station F, la grande pépinière de jeunes pousses parisienne.

Mounir Mahjoubi at lift conference 7 Jul 2011. CC BY 2.0.

« Nous devons faire en sorte que chacun connaisse les opportunités du numérique et que chacun puisse se dire ’oui c’est fait pour moi’», a souligné Mounir Mahjoubi dans le communiqué de presse. M. Mahjoubi intervient jeudi à Lyon dans une manifestation organisée par l’association Diversidays, « collectif national de décideurs et de bénévoles en faveur de l’émergence des talents de la diversité dans le numérique».

#Wirecard : l’action plonge en Bourse après de nouvelles allégations de fraude

AFP – L’action de la fintech allemande Wirecard plongeait jeudi à la Bourse de Francfort après de nouvelles informations du Financial Times alléguant que deux cadres dirigeants de l’entreprise étaient au courant d’une fraude comptable. À 15H00 GMT, le titre perdait 15,0% à 110,9 euros après avoir perdu jusqu’à près de 20% quelques instants auparavant, au sein d’un indice Dax en recul de 2,10%.

Deux responsables travaillant au siège de l’entreprise à Munich étaient au courant d’une opération de « passe-passe » en écritures comptables qui aurait aidé à gonfler le volume des opérations dans la région asiatique de la  société, a rapporté jeudi le Financial Times. Il s’agit du troisième article en une semaine publié par le journal – et comme chaque fois, Wirecard y a opposé un démenti formel. « Cet article est complètement faux», a indiqué une porte-parole de l’entreprise à l’AFP. La fintech a l’intention de se pourvoir en justice pour « violation des droits des personnes » dont les noms sont évoqués dans les articles du FT, a ajouté cette source.

Crédit: Wirecard

L’action Wirecard a perdu environ un tiers de sa valeur depuis les premières révélations du FT le 30 janvier dernier, même si le titre a pu remonter sensiblement lundi, le marché donnant du crédit aux démentis vigoureux du PDG et fondateur de l’entreprise, Markus Braun. La justice reste elle saisie de l’affaire, alors qu’il n’y a « pas suffisamment de débuts de soupçons pour ouvrir une enquête préliminaire contre les responsables de Wirecard», a déclaré Anne Leiding, procureure au parquet de Munich, à l’AFP.

L’autorité poursuit son enquête préliminaire « sur des soupçons de manipulations de marché contre inconnu au détriment de Wirecard», a ajouté cette source. Le gendarme allemand des marchés, la BaFin, poursuit également son enquête. Installée depuis 1999 dans la banlieue de Munich, Wirecard a pris de l’envergure avec le boom du commerce électronique, en garantissant les règlements de transactions au bénéfice de ses clients professionnels (compagnies aériennes, pharmacies en ligne, etc.), encaissant au passage une modique prime de risque.

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