[INSIDERS] Des ONG exigent l’abandon par Google de son projet de moteur de recherche en Chine
#Dragonfly : des ONG exigent l’abandon par Google de son projet de moteur de recherche en Chine
AFP – Des dizaines d’ONG ont appelé mardi dans une lettre ouverte Google à abandonner son projet de moteur de recherche en Chine qui risque selon elles de porter atteinte à la confidentialité des données personnelles en se pliant aux règles de censure de Pékin. Une coalition de 60 groupes de défense des droits de l’homme et de la presse ont écrit au PDG de Google Sundar Pichai, exigeant qu’il annule ce projet connu sous le nom de «Dragonfly», qui suscite déjà l’opposition d’une partie de ses employés.
Selon la lettre, l’accès des autorités chinoises aux données personnelles présenterait un «risque réel» pour les utilisateurs exprimant leur opinion en ligne et rendrait Google complice d’«arrestations ou d’emprisonnements». Au mois d’octobre, le patron de Google l’avait justifié par le fait qu’il valait mieux offrir un moteur de recherche performant mais avec des restrictions, que de laisser les Chinois avec des outils moins bons. «Il s’avère que nous pourrions répondre à plus de 99% des recherches (…) Il y a de très nombreux cas où nous fournirions une information de meilleure qualité que ce qui est actuellement disponible», a-t-il déclaré lors d’une conférence à San Francisco.
Des arguments rejetés par Reporters sans frontières (RSF), l’un des signataires de la lettre, qui appelle Sundar Pichai à revoir ses positions. «En plus d’être totalement opaque et contraire aux valeurs de Google, le projet Dragonfly ne donne aucune garantie sur la confidentialité des données», a expliqué Cédric Alviani, directeur de RSF Asie de l’Est. «Pékin collecte massivement des données personnelles dans un but de contrôle et de censure, notamment envers les journalistes et leurs sources», a-t-il ajouté. L’ONG a placé la Chine au 176ème rang sur 180 de son classement mondial de la liberté de la presse.
#Web : Verizon revoit nettement à la baisse la valeur de Oath (ex-Yahoo et AOL)
AFP – Le géant américain des télécoms, Verizon, qui avait misé sur les ex-fleurons du Web AOL et Yahoo pour se diversifier, peine à faire fructifier sa stratégie : il prévoit une charge de 4,6 milliards de dollars pour refléter les résultats décevants de sa branche médias. Dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, le groupe explique que sa filiale Oath, qui regroupe principalement les activités de Yahoo et AOL, a fait face en 2018 à une concurrence accrue lui ayant fait perdre des parts du marché publicitaire en ligne. Résultat : le chiffre d’affaires et le bénéfice de la branche médias sont «plus faibles que prévu».
Le rapprochement entre Yahoo et AOL, rachetés pour environ 9 milliards de dollars, n’a pas non plus apporté les économies de coûts espérés. Aussi, sous la houlette du nouveau patron de Verizon, Hans Vestberg, et du nouveau responsable d’Oath, Guru Gowrappan, le groupe a engagé une revue stratégique des perspectives de ses activités médias pour les cinq ans à venir et a revu à la baisse ses ambitions. Et cette révision se traduit dans la comptabilité par une charge de 4,6 milliards de dollars au quatrième trimestre. Verizon va aussi, selon le document transmis à la SEC, passer une charge allant de 1,8 à 2,1 milliards de dollars en lien avec diverses initiatives visant à réduire le personnel.
Rendu public lundi, un plan de départ volontaire mis en place en septembre a notamment été souscrit par 10 400 employés qui quitteront l’entreprise d’ici fin juin 2019. Le groupe prévoit par ailleurs d’engranger un bénéfice exceptionnel de l’ordre de 2,1 milliards de dollars au quatrième trimestre lié à la réorganisation interne de diverses entités juridiques.
#Incubateur: Showroomprivé dévoile sa promotion de startups pour 2019
« Look Forward », l’incubateur de Showroomprivé dédié aux industries de la mode, de la beauté et du retail a choisi les 19 startups sui composeront sa promotion 2019. 14 startups françaises et internationales ont été retenues.
Créé en 2015, Look Forward est l’un des projets RSE de Showroomprivé. L’incubateur se focalise notamment sur les jeunes pousses prêtes à réinventer les manières de concevoir, de distribuer et de consommer la mode et la beauté.
Parmi les heureuses élues pour 2019, on peut citer Clothparency qui permet aux consommateurs de choisir leurs vêtements grâce à une application qui note les marques et les habits selon 9 critères d’impacts sociaux et environnementaux ou encore VisualBot qui accompagne les marques et retailers dans leur stratégie de marketing conversationnel et développe l’individualisation et la personnalisation des chatbots. Via l’incubateur, les jeunes pousses bénéficient d’un programme de formation reposant sur des workshops ou encore des ateliers thématiques. Elles ont aussi accès au réseau tissé par Showroomprivé (et à celui de Carrefour et Beauté Privée, partenaires pour cette promotion) et à la gratuité de leur hébergement au sein des locaux de l’entreprise.
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