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[INSIDERS] Kim Dotcom proche d’une extradition vers les États-Unis

#Megadown: une cour néo-zélandaise rejette l’appel contre l’extradition aux Etats-Unis de Kim Dotcom (avec AFP)

La Cour d’appel de Nouvelle-Zélande a tranché jeudi que Kim Dotcom pouvait être extradé vers les Etats-Unis, où il risque 20 ans de prison, un sérieux revers pour le flamboyant fondateur allemand de Megaupload.com, accusé par la justice américaine de piratage massif sur internet. Les avocats de la défense avaient fait appel d’une précédente décision similaire à l’encontre de Kim Dotcom, de son vrai nom Kim Schmitz, ainsi que de trois de ses collègues.

« Les preuves fournies par les Etats-Unis montrent clairement à première vue (…) que les appelants (ndlr, Kim Dotcom et les autres accusés) ont conspiré et ont violé délibérément les droits d’auteur à grande échelle pour des gains commerciaux », a dit la Cour dans un communiqué.

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L’affaire avait éclaté en janvier 2012 lorsque la police néo-zélandaise avait mené un spectaculaire raid matinal à « Dotcom Mansion », la somptueuse propriété à Auckland de Kim Dotcom. Le département américain de la Justice et le FBI accusent le ressortissant allemand de 44 ans d’avoir orchestré un pillage en ligne à grande échelle grâce à Megaupload.com, son emblématique plateforme de téléchargement direct, qui a été fermée par la justice américaine, le jour du raid. Kim Dotcom et trois anciens de Megaupload –Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk– avaient essuyé en février 2017 un autre revers de la justice néo-zélandaise, qui avait confirmé un jugement d’extradition de première instance rendu en 2015.

Kim Dotcom et ses collègues sont accusés par le FBI d’avoir tiré de leur activité 175 millions de dollars de profits et causé plus d’un demi-milliard de dollars de pertes aux ayants-droit des oeuvres musicales, films et autres produits piratés.

#Money: Netflix teste un abonnement à près de 20 euros par mois

Netflix veut savoir si ses utilisateurs sont prêts à payer plus cher pour accéder à la plateforme. Surtout ceux qui partagent leur compte avec leurs amis ou leur famille. Pour cela, le géant américain de la vidéo à la demande teste actuellement une nouvelle offre, la plus chère de la plateforme, qui offrirait la possibilité de regarder des films et des séries sur quatre écrans en même temps.

Crédit : Diabluses / Shutterstock.com

Baptisée «Ultra», cette nouvelle formule d’abonnement serait proposée entre 16,99 euros et 19,99 euros. Pour rappel, l’offre Premium, qui était jusque-là la plus chère, est accessible pour 13,99 euros par mois. L’offre Ultra ne proposera aucune fonctionnalité supplémentaire et reprendra donc les spécificités de l’offre Premium, à savoir la HD, l’Ultra HD, la HDR et les 4 écrans disponibles en simultané. Pour les détenteurs d’un abonnement Premium, la pilule sera dure à avaler puisqu’ils n’auront plus que 2 écrans disponibles en simultané et devront se passer de la HDR. De leur côté les utilisateurs ayant souscrit à l’offre Standard n’auront plus qu’un seul écran disponible pour regarder du contenu, au lieu de deux.

Bref, la nouvelle offre Ultra-chère de Netflix vise purement et simplement à financer la production de contenus originaux. En 2018, le géant américain de la vidéo à la demande compte proposer pas moins de 700 contenus originaux (séries, films, émissions télé, documentaires…) sur sa plateforme. Dans ce sens, Netflix avait annoncé vouloir investir jusqu’à 8 milliards de dollars dans la production de contenus cette année, dont 6 milliards de dollars pour la création de nouveaux films, séries, émissions ou documentaires originaux. La firme de Los Gatos revendique 125 millions d’abonnés dans le monde, dont 119 millions d’abonnés payants. Fin mars, le géant américain revendiquait 3,4 millions d’abonnés dans l’Hexagone, avec une progression de 100 000 abonnés par mois.

#TheEnd: terminus pour Strime

Trois ans après son lancement, l’aventure se termine pour Strime. Lancée en 2015 par Franck Haegeli, Jean-Philippe Cabaroc et Romain Biard, la société a développé une plateforme pour faciliter le suivi de projets vidéo. L’outil permettait de simplifier les échanges entre les professionnels de la vidéo et leurs clients via une interface permettant de laisser des commentaires directement sur l’écran.

Crédits : Strime.

Malgré leurs efforts, Strime fermera définitivement ses portes le 10 septembre prochain. «Aujourd’hui, Strime est gratuit et nous n’avons pas réussi à trouver un modèle économique viable qui nous permettrait de vivre de cela, d’entretenir l’infrastructure et de développer le produit. Par conséquent, nous n’avons pas d’autre choix que de prendre cette décision difficile d’arrêter Strime», expliquent les fondateurs de l’entreprise dans un mail envoyé aux utilisateurs.

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