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La faillite de la banque SVB fait redouter un bain de sang pour les start-up tech

Par la rédaction de FRENCHWEB.FR avec Thomas URBAIN / AFP - MAJ 06h12

Dernière mise à jour / mardi 14 mars – 6:12

La branche britannique de la banque californienne en faillite Silicon Valley Bank (SVB) a été vendue au géant bancaire britannique HSBC pour 1 livre symbolique, d’après des communiqués simultanés du Trésor britannique, de la Banque d’Angleterre et de HSBC lundi.

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Les autorités américaines ont annoncé dimanche une série de mesures pour rassurer particuliers et entreprises sur la solidité du système bancaire américain et vont notamment garantir le retrait de l’intégralité des dépôts de la banque en faillite Silicon Valley Bank (SVB).

Outre SVB, elles vont permettre l’accès à tous les dépôts d’un autre établissement, Signature Bank, qui a été fermé d’office par le régulateur, à la surprise générale, selon un communiqué.

La Réserve fédérale (Fed) – la banque centrale américaine – s’est également engagée à prêter les fonds nécessaires à d’autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes de retraits de leurs clients.

« Je suis fermement déterminé à demander des comptes aux responsables de ce gâchis », a déclaré le président américain Joe Biden dans un communiqué.

La solution annoncée dimanche protège les déposants mais « les investisseurs (actionnaires) de ces deux banques (SVB et Sigature Bank) vont tout perdre » et leurs dirigeants seront remplacés, a souligné le responsable de la Fed.

Il doit s’exprimer lundi sur « la manière dont nous maintiendrons un système bancaire résilient pour protéger notre reprise économique historique », a-t-il annoncé. Le chef de l’Etat a assuré que « le peuple américain et les entreprises américaines (pouvaient) avoir confiance dans le fait que leurs dépôts bancaires seront là lorsqu’ils en auront besoin ».

Les faits:

Tout a commencé mercredi soir avec l’annonce de la mise en liquidation de l’établissement Silvergate Bank, petite banque régionale devenue la destination favorite du milieu des cryptomonnaies.

Victime d’une série d’accidents industriels dans l’univers crypto, en particulier l’implosion de la plateforme d’échanges FTX, l’institution de La Jolla (Californie) a été victime d’une vague de retraits précipités qui l’ont rendu incapable d’honorer ses engagements.

Le même soir,  Silicon Valley Bank (SVB), annonce qu’elle fait face, elle aussi, à des retraits inattendus.

Banque favorite du secteur technologique, SVB est victime du ralentissement de la nouvelle économie. Les fonds de capital-investissement puisent dans les caisses car les levées de fonds sont plus difficiles. Quant aux start-up, elles ont un besoin chronique de cash pour financer leur croissance.

Elle est aussi mise sous pression, comme d’autres banques, par le resserrement monétaire brutal de la banque centrale américaine (Fed).

Les banques effectuent la majorité de leurs emprunts à court terme, pour prêter à long terme.

Ordinairement, elles profitent ainsi du fait que les taux courts sont nettement moins élevés que leur équivalent à long terme. Mais le durcissement monétaire de la Fed a provoqué le phénomène inverse et rogné les marges des banques.

Dans une présentation lêchée, SVB met en avant, mercredi, la solidité de son bilan et la part relativement faible de ses prêts par rapport aux dépôts.

Mais outre la baisse de ses dépôts, elle annonce lancer une augmentation de capital de 2,25 milliards de dollars.

Elle révèle aussi avoir vendu, en urgence, un portefeuille massif de 21 milliards de dollars de titres financiers pour assurer ses réserves en cash, avec une perte de 1,8 milliard de dollars à la clef.

Course contre la montre

Il n’en faut pas plus pour alerter investisseurs et clients, qui se ruent sur leurs avoirs dès le lendemain. Sur la seule journée de jeudi, SVB reçoit quelque 42 milliards de dollars d’ordres de retrait.

Même sans avoir pu honorer toutes ces demandes, elle affiche jeudi soir une trésorerie négative de près d’un milliard, signe qu’elle avait transféré plus de numéraire qu’elle n’en avait en caisse.

SVB est aussi martyrisée en Bourse, où son action fondait de 60% sur la séance.

Vendredi, la cotation du titre est suspendue, avant que l’Agence de garantie des dépôts (FIDC) n’annonce qu’elle prenait le contrôle de l’établissement, exsangue et incapable de trouver un repreneur.

Les grandes banques de la place restent relativement préservées, mais plusieurs institutions moyennes ou régionales accusent le coup.

La New-Yorkaise Signature Bank, la Californienne PacWest ou Western Alliance, basée à Phoenix (Arizona), lâchent toutes plus de 20% sur la journée.

La faillite de la Silicon Valley Bank a bloqué des dizaines de milliards de dollars qu’y avaient déposés start-up et fonds de capital-investissement, au point de faire craindre une onde de choc dans tout le secteur technologique. « Le partenaire financier de l’économie de l’innovation ». Ainsi se présentait SVB, a été placée vendredi sous le contrôle du régulateur américain FDIC pour éviter une implosion.

À la fin 2022, SVB disposait de plus de 175 milliards de dollars de dépôts – dont la grande majorité n’est pas assuré – et de 209 milliards de dollars d’actifs totaux.

Vendredi dernier plus de 42 milliards de dollars ont été retirés auprès de Silicon Valley Bank, en comparaison en 2008, la Washington Mutual bank avait enregistré le plus gros volume de retraits avec 16,7 milliards de dollars, en 10 jours…

A l’origine de la panique, une présentation mal ficelée de SVB, initialement conçue pour rassurer les investisseurs et clients sur la bonne santé de la banque, malgré sa tentative de lever des fonds.

« Je pense qu’on va se rendre compte a posteriori qu’une vingtaine de personnes ont déterré la hache de guerre entre mercredi et jeudi », a déclaré Scott Gallaway, un professeur de la New York University qui travaille avec des start-up.

« Et quand votre investisseur vous appelle et vous dit de retirer votre argent, vous retirez votre argent », a-t-il ajouté lors d’une interview sur Pivot, un podcast du New York Magazine.

Le mouvement de panique qui s’en est suivi rappelle des scènes de la crise de 1929, quand des clients prenaient d’assaut les guichets des banques pour récupérer leurs économies – mais avec des entrepreneurs tentant frénétiquement de transférer leur argent en ligne.

SILICON VALLEY BLAST

Pour décoder la situation Carlos Diaz reçoit dans Silicon Carne, Camille Lamber, Anji Ismail, et Mar Verstaen, un épisode de Silicon Carne à ne pas manquer

Listen to « SVB : Silicon Valley Blast » on Spreaker.

Un rôle très actif dans l’écosystème tech

SVB est une banque commerciale qui propose une gamme de services financiers spécialisés pour les entreprises technologiques, notamment des prêts, des services de trésorerie et de change, des services bancaires d’investissement et de gestion de trésorerie, ainsi que des services de banque privée pour les entrepreneurs et les investisseurs.

« Ils connaissaient le milieu des entrepreneurs », explique à l’AFP Joseph DeSimone, professeur à l’université de Stanford et fondateur de plusieurs start-up.

« Ils nous aidaient à recruter, (…) conseillaient les nouveaux dirigeants, (…) un vrai partenaire comme je n’en avais jamais vu auparavant », décrit-il.

SVB se targuait d’avoir pour clients « près de la moitié » des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains.

Une liquidation qui gèle les fonds déposés par les startups et fonds d’investissement

La mise en liquidation ordonnée de la banque va leur permettre de récupérer jusqu’à 250.000 dollars par client, soit le maximum garanti par la FDIC.

Mais, selon le rapport annuel de SVB, la partie des dépôts non assurée se montait à environ 96% du total des 173 milliards de dollars confiés à l’établissement. Circle: $3.3 billions, Roku: $487 millions, BlockFi: $227 millions, Roblox: $150 millions, Ginkgo Bio: $74 millions, iRhythm: $55 millions, Rocket Lab: $38 millions, Sangamo Therapeutics: $34 millions, Lending Club: $21 millions, Payoneer: $20 millions

La FDIC a indiqué vendredi que la restitution de ces fonds dépendrait des montants récupérés de la vente des actifs de la banque, un processus souvent long et au produit incertain.

« Les vraies victimes de la chute de SVB sont les déposants: des start-up de 10 à 100 employés, qui ne peuvent plus verser de salaires, vont devoir mettre des gens au chômage technique ou licencier dès lundi », a réagi, sur Twitter, Garry Tan, PDG de Y Combinator, incubateur de jeunes sociétés.

Les dirigeants de startups à la recherche de liquidités pour payer les créances court termes, notamment les salaires

Pour recouvrir leurs prochaines échéances, notamment les prochains salaires, les dirigeants de startups multiplient les contacts pour trouver des liquidités. Solutions de RBF, ventes d’actions, appels auprès de fonds d’investissements déclarant être prêt à aider les startups en difficultés, toutes les solutions sont étudiées par les startups en mal de cash.

Des hedges funds proposeraient de racheter les comptes de startups pour 60% de leurs valeurs en échange de liquidités immédiates.

Une faillite qui peut anéantir une génération de startups

« D’ici un mois ou deux, on aura anéanti une génération de start-up américaines », a prévenu le dirigeant. « Ce sont des années d’innovation américaine qui sont en jeu ».

La disparition de la banque californienne « pourrait détruire un important moteur de l’économie de long terme, car les sociétés soutenues par le capital-investissement dépendaient de SVB pour leurs prêts et leur trésorerie », a abondé l’investisseur activiste Bill Ackman, sur Twitter.

Pour le financier, si aucune institution financière ne reprend la main, éventuellement en absorbant ce qui reste de Silicon Valley Bank, « un sauvetage public devrait être envisagé ».

Selon plusieurs médias américains, les responsables de l’établissement ont discuté jeudi et vendredi d’un rachat avec plusieurs banques de la place, sans succès.

Champ Bennett, co-fondateur de la plateforme vidéo Capsule, a révélé vendredi que les 5 millions de dollars injectés mi-février lors de la première levée de fonds de la société étaient logés chez SVB et inaccessibles.

« Difficile d’imaginer la suite, mais ça ne se présente pas bien », a-t-il écrit, sur Twitter, pour dénoncer la vision selon laquelle un sauvetage de SVB reviendrait à venir au secours des « 1% » les plus riches, entrepreneurs et investisseurs fortunés, ou de « Big Tech ».

Il a évoqué ses contacts, lors des dernières heures, avec des centaines de patrons de start-up. « Ils galèrent. Ce sont des gens comme vous et moi. Ils travaillent dur (…) et beaucoup ont des salaires inférieurs au marché ».

Selon le site d’information Semafor, des sociétés d’investissement alternatif (hedge funds) proposent de se substituer à la banque et de verser immédiatement des fonds à des entreprises clientes de SVB.

Pour ce faire, ces dernières doivent néanmoins accepter de renoncer à 20 à 40% de leurs dépôts, les hedge funds espérant récupérer tout ou partie de la différence auprès de la banque.

Au-delà, Adam Arrigo, patron de la plateforme de concerts virtuels Wave, a prévenu ses congénères entrepreneurs technologiques. « Que vous ayez eu ou non de l’argent chez SVB, vous ne serez pas indemnes. Cela va sérieusement impacter tout le monde ».

La Silicon Valley Bank mise aux enchères par la FDIC

La Federal Deposit Insurance Corp. a lancé un processus d’enchères samedi soir pour la Silicon Valley Bank, les offres finales sont attendues dimanche après-midi, selon des personnes proches du dossier. Les pistes s’orientent vers des banques régionales qui maitrisent les différents types d’opérations gérés par SVB, à l’instar de PNC Financial, US Bank, Truist ou encore Capital One.

Aucune décision finale n’a été prise et il est possible qu’aucun accord ne soit conclu. Les représentants de la FDIC ont refusé de commenter le processus d’enchères.

Il sera très difficile de trouver un acquéreur solide d’ici lundi en raison des défis financiers, réglementaires et politiques liés au transfert d’actifs de la banque en faillite.

Compte tenu des délais impartis pour l’analyse financière (moins de 48 heures pour examiner plus de 200 milliards de dollars d’actifs et des dizaines de milliers de comptes), les acquéreurs potentiels pourraient discounter fortement la valeur des actifs pour limiter la prise de risques.

Des conséquences en cascade

Comme d’autres Champ Bennett s’inquiète du sort d’autres banques prisées du secteur technologique, notamment la Californienne First Republic, dont le cours a fondu de près de 30% en deux jours.

Pour certains, la défaillance de deux banques en quelques heures cette semaine, SVB mais aussi Silvergate Bank, est une leçon sur la prétendue solidité du système financier.

« Pourquoi soudain plus personne ne parle du fait que les banques sont sûres et meilleures que la finance décentralisée » (DeFi), système financier alternatif appuyé sur les cryptomonnaies et la technologie dite de la blockchain, a ironisé, sur Twitter, Arjun Sethi, entrepeneur et investisseur américain.

Le « DeFi » permet, en théorie, d’accéder à ses fonds à tout moment et sans intermédiaire, mais sans protection des dépôts ni supervision d’un régulateur.

Pourquoi les régulateurs américains n’ont-ils pas vu venir la faillite de SVB?

Des signaux d’alerte auraient pu être décelés avant la spectaculaire faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank (SVB), mais les régulateurs ont manqué le coche par manque de supervision et en raison de lois insuffisamment contraignantes, avancent plusieurs analystes.

La banque centrale américaine (Fed) a annoncé lundi qu’elle allait effectuer « une analyse approfondie, transparente et rapide » des événements autour de SVB, dont les résultats seront publiés le 1er mai.

Comment la 16e banque américaine par actifs, fermée vendredi par les autorités, a-t-elle pu s’effondrer aussi rapidement et entraîner dans son sillage la défaillance, dimanche, de Signature Bank?

La déroute de l’établissement « met en évidence les insuffisances des réformes réglementaires qui ont été faites » après la crise financière de 2007-2009, estime Arthur Wilmarth de l’université George Washington.

Plusieurs éléments auraient dû alarmer les régulateurs, à commencer par le fait que la banque était très concentrée sur quelques clients à haut risque –des start-up et les investisseurs en capital-risque– comme d’autres firmes se sont par le passé fourvoyées en se concentrant sur l’immobilier commercial ou des prêts aux pays émergents, avance-t-il.

Autres avertissements autour de SVB: sa croissance très rapide entre 2020 et 2022, son exposition à des obligations à long terme au moment où les taux remontent rapidement et le fait que la vaste majorité de ses comptes affichaient un solde supérieur aux 250.000 dollars garantis par les autorités.

« C’est une combinaison assurée pour l’échec si l’économie tourne mal », avance Arthur Wilmarth. « Les régulateurs ne pouvaient pas l’ignorer ».

Plusieurs observateurs pointent du doigt l’assouplissement de la loi américaine Dodd-Frank adoptée après la crise de 2007-2009, qui obligeait notamment toutes les banques ayant plus de 50 milliards de dollars d’actifs à présenter régulièrement un scénario de liquidation.

En 2018, sous l’autorité de Donald Trump, ce seuil est passé à 250 milliards.

 

La faillite de SVB pose « un risque sérieux » sur le secteur de la tech britannique (gouvernement)

Le ministre britannique des Finances Jeremy Hunt a estimé dimanche que la faillite de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB) posait un « risque sérieux » pour le secteur de la tech britannique.

« Il existe un risque sérieux pour nos secteurs de la technologie et des sciences, dont beaucoup font affaire avec cette banque », a déclaré M. Hunt lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision britannique Sky News.

La Silicon Valley Bank (SVB), une banque californienne, a été fermée vendredi par les autorités américaines et l’Agence américaine de garantie des dépôts, la FDIC, a pris le contrôle de l’établissement, qui devrait rouvrir lundi sous un nouveau nom.

M. Hunt a déclaré qu’il s’était entretenu ce week-end avec le Premier ministre Rishi Sunak et le gouverneur de la Banque d’Angleterre Andrew Bailey, et que « nous travaillons à un rythme soutenu à la recherche d’une solution ».

Il a ajouté que ce plan permettrait de répondre aux besoins de trésorerie des entreprises touchées par l’implosion de la banque, prêteur de « certaines de nos entreprises les plus prometteuses et les plus excitantes ».

Peu connue du grand public, SVB s’était spécialisée dans le financement des start-up et était devenue la 16e banque américaine par la taille des actifs.

Sa disparition constitue non seulement la plus grande faillite bancaire depuis celle de Washington Mutual en 2008 mais aussi la deuxième plus grosse défaillance d’une banque de détail aux Etats-Unis.

La banque ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients, principalement des acteurs de la tech, et ses ultimes tentatives de lever de l’argent frais n’ont pas abouti.

Samedi, le Trésor britannique a assuré que les problèmes de SVB étaient « spécifiques » et n’avaient « pas d’implications sur d’autres banques exerçant au Royaume-Uni ».

Concernant la branche britannique de SVB, la Banque d’Angleterre a expliqué dans un communiqué samedi matin qu' »en l’absence d’informations supplémentaires significatives », elle avait « l’intention de demander au tribunal de placer la Silicon Valley Bank UK Limited dans une procédure d’insolvabilité bancaire ».

La chaîne de télévision britannique Sky News rapporte de son côté, sans donner plus de détails, que la jeune Bank of London, ouverte il y a deux ans, est en train d’étudier les possibilités de sauvetage de la filiale britannique de la SVB.

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Le Stablecoin USDC entrainé dans la chute de la banque SVB

La cryptomonnaie USDC, dite « stable » car théoriquement indexée sur le dollar, était chahutée dans la nuit de vendredi à samedi après que son créateur, Circle, a annoncé avoir laissé 3,3 milliards de dollars dans les caisses de la banque en faillite SVB.

Circle a annoncé ne pas être parvenue à retirer l’ensemble de ses dépôts au sein de Silicon Valley Bank (SVB), une banque californienne en faillite.

L’Agence américaine de garantie des dépôts, la FDIC, a pris vendredi le contrôle de l’établissement, qui devrait rouvrir lundi sous un nouveau nom.

Circle a révélé, sur son compte Twitter, que 3,3 milliards de dollars de ses avoirs étaient encore dans les caisses de SVB, inaccessibles en l’état.

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