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[CONFIDENTIEL] Boston Dynamics, Tim Berners-Lee, Amazon, Lyft…

#Coucou: Boston Dynamics revient avec son nouveau robot Spot Mini

Nous n’avions plus entendu parler de Boston Dynamics, après que la maison-mère de Google, Alphabet, l’a cédé à SoftBank Group en juin 2017. Si vous pensiez cependant dormir tranquille, loin des vidéos de robots de l’entreprise qui ont terrifié les réseaux sociaux, vous feriez mieux de faire connaissance dès maintenant avec Spot Mini.

Boston Dynamics a mis en ligne un teaser de 24 secondes, présentant la bête (car nous ne voyons pas d’autre terme plus adéquat pour décrire cette créature jaune qui se déplace avec la souplesse d’un cabri, avant de jeter un regard fixe à la caméra et repartir aussitôt).

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TechCrunch a contacté la société pour plus d’informations, sans succès. Le site spécialisé note cependant la différence visible avec les autres quadripèdes de Boston Dynamics, une apparence léchée que TechCrunch corrèle aux ambitions commerciales de SoftBank en matière de robotique, et les caméras 3D en guise d’yeux.

Comme nous le recommande la légende : «Stay tuned» (ou pas).

A lire sur TechCrunch : Meet Boston Dynamics’ streamlined SpotMini

#W3C: Tim Berners-Lee, père fondateur du web, ne veut pas entendre parler des assistants vocaux

Interrogé par un journaliste de Bloomberg à l’occasion d’une plénière du consortium 3WC, qui lui demandait s’il s’était parfois senti comme un Dr Frankenstein dépassé par sa créature, au spectacle des fake news et de leurs conséquences sur la démocratie, Tim Berners-Lee a répondu par l’affirmative. Pendant 25 ans, le père fondateur du Web s’est consacré à l’élargissement de l’accès à internet. Aujourd’hui, il pense que, face à un Web devenu aussi complexe qu’un cerveau humain, l’industrie technologique a besoin d’une approche multidisciplinaire pour étudier l’impact des services dès lors qu’ils sont lancés et «chercher leurs conséquences inattendues».

Tim Berners-Lee au CERN, en 1994. Attribution 2.0 Generic (CC BY 2.0)

Trop souvent, les entreprises du Web agissent sans comprendre l’impact de leurs actions : Berners-Lee a ainsi critiqué Google, Facebook ou Twitter pour avoir créé des systèmes publicitaires qui encouragent ensuite la propagation de fausses informations par des entités qui ne sont même pas guidés par la malice ou un agenda politique, mais par simple appât du gain, donnant l’exemple de Vélès en Macédonie, devenue la capitale des fake news.

En ce qui concerne la data, Berners-Lee dit qu’il est important que les individus puissent posséder et contrôler leurs propres données et que les entreprises devraient réfléchir à deux fois avant de supposer qu’il s’agit d’un atout commercial :  « On disait que les données sont le nouveau pétrole. Personnellement, je pense que c’est comme du combustible nucléaire. Cela devient toxique. Il y a deux ans, la question du conseil d’administration était : « Comment monétisons-nous les données? » Maintenant, la question est : « Comment nous protégeons-nous des dommages causés par leur exploitation ? »»

Lorsqu’on demande à Berners-Lee s’il possède un assistant vocal comme Amazon Echo ou Google Home, la réponse est non : pour lui, les conversations et les requêtes enregistrées dans notre maison et transférées dans le nuage deviennent inévitablement vulnérables aux intrus et accessibles aux gouvernements indiscrets : «Nous devons résister à ces technologies », a déclaré le pionnier qui a créé le World Wide Web il y a presque 30 ans.

A lire dans son habitat naturel, avec d’autres réponses sur la neutralité du net, la censure sur internet, ou le pouvoir des grandes entreprises tech : Father of the Web Confronts His Creation in the Era of Fake News

#Cloud: Amazon cède une partie de son activité cloud en Chine pour respecter la loi chinoise

Les GAFA et la Chine se cherchent encore. Alors que Facebook, WhatsApp, Twitter ou encore YouTube sont loin d’être les bienvenus dans l’Empire du Milieu, Amazon tente de trouver des solutions pour éviter de s’attirer les foudres des autorités chinoises. Pour ce faire, le géant américain vient de céder une partie de son activité cloud en Chine à son partenaire local Beijing Sinnet Technology. Le montant de l’opération s’élève à 301 millions de dollars.

Photo : Amazon

Il ne s’agit pas d’une cession totale des actifs en question puisqu’Amazon affirme toujours détenir la propriété intellectuelle de ses services cloud, regroupés sous l’entité Amazon Web Services (AWS) (AWS). Et pour cause, cette opération doit surtout permettre à la firme de Jeff Bezos de rester dans les clous de la loi chinoise. «Elle interdit aux sociétés non-chinoises de posséder ou d’exploiter certaines technologies pour fournir des services cloud. Résultat, afin de se conformer à la loi chinoise, AWS a vendu certains actifs physiques à Beijing Sinnet Technology, son partenaire chinois de longue date», a indiqué Amazon à TechCrunch.

AWS est la véritable pépite d’Amazon, aidant à driver croissance et rentalbilité.

Amazon is selling parts of its cloud business in China for up to $301 million

#VTC: Pour la première fois, Lyft lance son service en dehors des Etats-Unis

Uber aurait-il du souci à se faire ? Après s’être étendu dans plus de 100 villes américaines, Lyft développe son offre au Canada. Le service sera disponible dans la ville de Toronto d’ici la fin de l’année. La société a pour projet de venir s’implanter dans d’autres villes anglophones, selon Recode.

Uber n’a pas l’air de se soucier de son rival, même si ce dernier lui a grignoté quelques parts de marché ces derniers mois, grâce notamment à un marketing agressif. La plateforme de VTC représente dorénavant 73% du marché contre 84% auparavant. Pour Lyft, ce chiffre s’élève à 23%.

Lyft est aujourd’hui valorisé à 11 milliards de dollars. L’entreprise a dernièrement levé 1 milliard de dollars auprès d’Alphabet.

Lyft’s first international city will be Toronto, Canada

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