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Face à Deliveroo, Uber Eats poursuit sa montée en puissance dans l’Hexagone

Interview de Stéphane Ficaja, directeur général d’Uber Eats France

Après avoir eu du retard à l’allumage face aux États-Unis et le Royaume-Uni, le marché français de la livraison de repas pèse désormais 2,4 milliards d’euros. En pleine croissance, l’Hexagone suscite les convoitises des principaux acteurs du secteur, Deliveroo et Uber Eats en tête. Si les dernières semaines font état de rumeurs de rachat du premier par le second, les deux sociétés continuent de se battre pour décrocher la place de leader.

Présent dans plus de 250 villes à travers le monde, Uber Eats a fait de la France l’une de ses priorités. Arrivée dans l’Hexagone début 2016, la filiale d’Uber dédiée à la livraison de repas est rapidement devenue une référence sur le marché français. A ce jour, elle est opérationnelle dans une quarantaine d’agglomérations françaises et revendique un réseau de 7 000 restaurants partenaires ainsi qu’une flotte de 10 000 coursiers. Dans le même temps, Deliveroo, qui a annoncé un chiffre d’affaires de 58 millions d’euros en France en 2017 (23 millions d’euros en 2016), revendique 6 000 restaurants et 10 000 livreurs partenaires dans 200 villes.

Uber Eats à l’équilibre en 2018

Dans un secteur où les marges sont très faibles, la société américaine mise avant tout sur ses algorithmes pour offrir une expérience personnalisée à ses clients avec un temps de livraison toujours plus court. Actuellement, Uber Eats indique qu’il s’écoule en moyenne moins de 24 minutes entre le début de la commande et son arrivée à destination. Pour autant, «l’équation économique est difficile», reconnaît volontiers Stéphane Ficaja, directeur général d’Uber Eats France, qui assure toutefois que l’entreprise sera à l’équilibre cette année.

Difficiles à amortir, les coûts nécessaires au bon fonctionnement des services de livraison ont fait plusieurs victimes au cours de ces dernières années. La dernière en date n’est autre que Foodora, qui a décidé de quitter la France à cause d’une concurrence trop féroce. Avant la marque allemande, le Français Tok Tok Tok et le Belge Take Eat Easy s’étaient également cassés les dents dans l’Hexagone.

Dans ce contexte, les acteurs du secteur se financent via des levées de fonds colossales, à l’image de Deliveroo qui a levé 385 millions de dollars en septembre 2017 et 275 millions de dollars en août 2016. De son côté, Uber Eats n’entend pas baisser le pied et prévoit de poursuivre son expansion dans le monde entier, notamment en France. La filiale de la plateforme de VTC entend être opérationnelle dans 60 agglomérations françaises d’ici la fin de l’année et dans 150 à 200 fin 2019. Revendiquant plus de 500% de croissance pour l’année 2017 dans l’Hexagone, Uber Eats estime être en bonne voie pour rééditer cette performance cette année.

Uber Eats : les données clés

CEO : Dara Khosrowshahi
Création : 2014
Siège social : San Francisco
Activité : livraison de repas

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