Les dernières actualités de la tech

Quand les ayants droit font taire Paroles.net

Après une longue bataille judiciaire menée par les éditeurs au nom du droit d’auteur, Paroles.net vient de fermer définitivement ses portes. Le site de paroles de chansons fonctionnait depuis des années sans l’autorisation de leurs ayants droit.

On peut donc lire désormais sur le site en question:

Connaissez vous la DATAROOM de FRENCHWEB.FR notre base de données de startups et sociétés innovantes françaises: informations clés, fonds levées, chiffres d'affaires, organigramme, axes de développement. Accédez aux informations que nous avons collecté concernant plus de 1000 sociétés

« En application d’un protocole d’accord signé sous l’égide du juge d’instruction du TGI de Paris, mettant un terme à une procédure pénale, l’animateur du site www.paroles.net maintiendra fermé définitivement son site sur lequel il avait reproduit et mis à disposition du public des milliers de textes de chansons en parfaite illégalité.« 

Cette décision pourrait ainsi entraîner la fermeture de nombreux autres sites similaires. Ces plateformes sont généralement alimentées par des internautes passionnés. Selon François Millet membre de la CSDEM (syndicat des éditeurs de musique), les sites jonchés de publicités généreraient « un business très lucratif s’élevant à plusieurs centaines de milliers d’euros ».

Sortis vainqueurs de cette bataille, les éditeurs peinent toutefois à proposer une offre légale et compétitive en la matière. Aujourd’hui, ces derniers déclarent avoir trouvé la solution d’un guichet unique. Problème, cette base de données dont l’ambition est l’échelle européenne ne devrait pas voir le jour avant un « certain temps ».

En attendant cette offre ambitieuse, le site GreatSong a récemment obtenu le droit d’exploitation des paroles auprès de la CSDEM. La plateforme serait ainsi devenue la première source de paroles de chansons légale en France. Le site qui fonctionnait auparavant sur un mode participatif a donc migré vers une offre officielle. Selon Taha Bouarfa, l’un des fondateurs, cette démarche fastidieuse aurait pris plusieurs années. Depuis, l’accès aux paroles sur Greatsong reste gratuit et sans abonnement. En revanche, les revenus publicitaires sont désormais partagés avec les ayants droit. Le site se décline par ailleurs en application iPhone et sera bientôt disponible sur iPad.

Une brèche semble donc s’être créée puisque le site Paroles2chansons a également obtenu depuis peu les droits d’exploitation pour la diffusion de ses contenus.

CATHAY INNOVATION EDUCAPITAL XANGE
A Global Venture Capital Firm Connecting Innovators Everywhere The largest European Edtech & Future of Work VC Today's disruption, Tomorrow's daily life
DECOUVRIR DECOUVRIR DECOUVRIR
Connaissez vous la DATAROOM de FRENCHWEB.FR notre base de données de startups et sociétés innovantes françaises: informations clés, fonds levées, chiffres d'affaires, organigramme, axes de développement. Accédez aux informations que nous avons collecté concernant plus de 2000 sociétés

3 commentaires

  1. Je ne connais pas l’histoire de parole.net, mais il me semble un peu bizarre que la publication des paroles des chansons soit illégale !! De toute façon elles sont chantées/récitées donc les paroles sont déjà publiques.

  2. Non non Ziad, les paroles sont bien la propriété d’un Auteur ; de la même façon qu’une musique appartient à son compositeur, générer des revenus , publicitaires, commerciaux grâce à des données dont vous n’êtes pas le propriétaire est illégal, heureusement pour la création !

  3. Intéressant, les ayants droits veulent les revenus issus de la pub mais sont incapables de proposer du contenu sur le web. Si ils étaient un peu moins fainéants, ils créeraient des sites (par label par exemple) et se mesureraient aux sites pirates pour mesurer la plus-value qu’ils apportent vraiment. Des sites avec du contenu, des archives, des bons back-links, des liens sur les réseaux sociaux remonteraient en haut des pages de recherche google et aspirerait la pub.
    Le recours aux tribunaux démontre une fois de plus qu’ils sont incapables de remettre leur ex-business modèle. Quand on pense qu’au début du siècle, c’était l’édition qui procurait le plus de revenus à l’édition musicale, et au 21ème sicle, ils se battent encore pour capter des droits d’édition sur internet! On croit vraiment rêver…

Bouton retour en haut de la page
Share This