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Les réseaux sociaux d’entreprise servent-ils à quelque chose?

La transformation est désormais à l’oeuvre dans les entreprises bien sûr, mais où en est-on exactement ?

A l’occasion de la sortie de la dixième édition de son étude annuelle, Lecko, cabinet de conseil en organisation pour la transformation numérique, donne des indicateurs permettant de mesurer d’une année sur l’autre les progrès des entreprises dans leurs efforts de mutation à l’ère digitale.

Voici quelques bonnes feuilles issues de cet « état de l’art de la transformation interne des organisations », ainsi que ses principaux enseignements.

 

L’engagement des collaborateurs sur les plateformes internes a progressé de 15%

C’est l’un des principaux enseignements mis en avant par Lecko. Et pour cause, il bat en brèche les conclusions d’une autre étude, récemment produite par la chaire intelligence RH et RSE de l’IGS, avec le cabinet BDO. Plusieurs médias s’étaient alors fait l’écho de ses conclusions, qui mettaient à mal l’utilité des réseaux d’entreprise. Selon le cabinet pourtant, « les chiffres de cette étude ne sont pas représentatifs, car basés sur l’étude de deux entreprises, pour un total de 4 539 individus, et 54 interviews ».

Lecko de son côté, annonce tirer son analyse de l’activité de 37 entreprises, et plus de 450 000 utilisateurs actifs, sur une période allant jusqu’à 4 ans. Soit. Qu’apprend-t-on alors, à l’observation de ces données selon la méthodologie appliquée par Lecko ? En 2017, Lecko constatait déjà que l’activité avait augmenté sur les plateformes de Réseaux Sociaux d’Entreprises (RSE). L’étude 2018 montre que cette tendance perdure et s’accompagne d’une hausse l’engagement des collaborateurs sur les plateformes internes de 15%. Pour le cabinet, la progression de la maturité collaborative de l’entreprise est donc réelle.

83% des employés ont des besoins de collaboration

Les besoins de collaboration sont principalement centrés – à 64% – sur le travail avec son équipe. L’échange avec ses pairs représente 45% des besoins (transversalité). La mobilité ne concerne que 28% des collaborateurs. 17% des collaborateurs disent, quant à eux, ne pas avoir besoin de collaborer avec les autres. Ces besoins tirent le marché vers le haut et les entreprises sont de plus en plus à la recherche de solutions pour connecter tous leurs collaborateurs.

L’email reste prépondérant

L’email reste l’outil de collaboration principal, mais 20% des collaborateurs s’appuient sur des outils de collaboration plus matures qui permettent le partage de connaissances, la gestion de projets, coproduction de contenus, etc).

Transformation des entreprises du CAC 40 : AccorHotels, Axa, Orange et Schneider Electric se démarquent

Derrière des discours volontaires des grandes entreprises du CAC40, il y a des disparités importantes dans les actions engagées et les résultats obtenus. AccorHotels, Axa, Orange et Schneider Electric se démarquent et peuvent inspirer d’autres entreprises à travers leurs démarches. D’autres sont dans des démarches encore trop superficielles par rapport à l’importance des enjeux et des budgets engagés.

Collaborer, même avec ses outils personnels

Il faut croire que l’étanchéité entre vie professionnelle et vie personnelle est, pour beaucoup, un voeu pieu : 49% des collaborateurs utilisent leur propre équipement pour échanger avec leurs collègues et 67 % des collaborateurs utilisent occasionnellement ou régulièrement une solution non proposée par l’entreprise pour échanger et travailler avec ses collègues.

Le marché des solutions collaboratives est dynamique

Le marché reste très vivant. De nouveaux acteurs continuent d’émerger. Une soixantaine de solutions sont ainsi analysées dans l’étude de Lecko. Microsoft et Google restent les deux acteurs dominants sur les fonctions de collaboration standards. Une myriade de spécialistes proposent ensuite des expériences de collaboration qui surpassent les généralistes.

A noter : les acteurs français Elium, Exo Platform, Jamespot, Jalios, Lumapps, Powell365, Talkspirit et Whaller continuent de tracer leur voie dans ce marché mondialisé.

Le Shadow IT : alternative crédible dans certaines situations

Dans cette concurrence, les solutions de Shadow IT sont de vraies alternatives crédibles. Elles embarquent, à l’instar de Trello, Klaxoon, Evernote, Appear.in des approches du « travailler autrement ». Lecko souligne qu’il y a une différence entre utiliser Facebook sans que l’entreprise ne puisse administrer l’espace et rester propriétaire des contenus et utiliser Slack, Trello ou Evernote qui, même si elles sont achetées sans l’aval de la DSI, offrent une sécurité complète.

La collaboration se mérite !

Avant tout, la collaboration est une question culturelle. Pour Lecko, il ne faut pas donner trop d’importance aux outils. D’ailleurs, l’étude distingue la modernisation de la transformation. La première se limite à déployer des outils collaboratifs pour améliorer l’efficacité opérationnelle comme une finalité. La seconde consiste à revoir les pratiques de travail et managériales, l’organisation et les processus. Elle s’appuie sur une vision stratégique des enjeux du digital pour l’entreprise et sa déclinaison en interne. Aussi, souligne l’étude, elle suppose un minimum d’audace et d’esprit entrepreneurial. D’ailleurs, Lecko précise que la collaboration ne décrète pas, elle se mérite.

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