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Trésorerie, IA, investissements : pourquoi la finance B2B est en train de changer de logique

Avec Vivid, le compte pro malin

Pendant longtemps, la gestion des finances des petites et moyennes entreprises s’est limitée à l’essentiel : encaisser, payer, survivre. Aujourd’hui, la donne change. Sous l’effet combiné de la pression sur les marges, de l’inflation et de la maturité des outils numériques, la trésorerie devient un actif stratégique à part entière. “Investir, optimiser, piloter, automatiser”… ce vocabulaire, autrefois réservé aux grands groupes, s’impose désormais chez les TPE, PME et les indépendants. Dans ce contexte mouvant, certains acteurs fintech entendent accélérer le mouvement.

Une gestion financière encore trop fragmentée pour les petites entreprises.

Les dirigeants de TPE et de PME le constatent au quotidien : un compte bancaire pour encaisser, un autre pour placer un peu de trésorerie, des outils externes pour les notes de frais, une plateforme séparée pour les voyages, un logiciel de facturation ailleurs… Résultat : une multitude d’interfaces, un écosystème éclaté et une vision financière difficile à consolider.

À cela s’ajoute une réalité bien connue des experts-comptables : des sommes importantes de trésorerie dorment sur des comptes courants. Faute de solutions simples, accessibles et réellement flexibles, beaucoup d’entreprises préfèrent ne pas arbitrer. Une prudence compréhensible, mais qui finit par coûter cher, dans un contexte de remontée puis d’assouplissement progressif des taux.

Vers une finance réellement intégrée.

La question n’est plus de savoir s’il faut faire évoluer les outils financiers des petites entreprises, mais à quelle vitesse et avec quel niveau d’intégration. La multiplication des solutions a permis une spécialisation utile… sans apporter la cohérence nécessaire à un pilotage global. Or, pour arbitrer, investir, analyser et gérer sa trésorerie avec précision, une vision unifiée est indispensable.

C’est cette continuité entre les usages — du compte courant à l’investissement, de la dépense au voyage d’affaires, du pilotage à l’automatisation — qui définit la nouvelle génération de plateformes financières. C’est dans ce mouvement de fond que s’inscrit pleinement l’approche portée par Vivid.

De la trésorerie passive à la trésorerie active.

L’un des virages opérés par Vivid concerne directement le placement et l’investissement de trésorerie. Historiquement, ce terrain était réservé aux entreprises d’une certaine taille, disposant de montants conséquents et d’une ingénierie financière dédiée. La plateforme a fait le pari de rendre ces mécanismes accessibles aux petites structures.

Depuis 2025, Vivid offre deux options pour placer sa trésorerie de façon simple, flexible et accessible : 

  • Le Compte Intérêts permet de placer sa trésorerie avec un taux fixe allant jusqu’à 4 % par an. Les intérêts sont payés chaque jour, et les fonds restent disponibles à tout moment, sans aucun blocage dans le temps des fonds.
  • Le Compte-titres professionnel intègre à la fois des actifs traditionnels (ETF, obligations, actions) et, pour une première fois sur le marché, des crypto-actifs. Le tout réuni dans une même interface. Une évolution rendue possible par l’obtention de la licence européenne MiCA, qui encadre désormais strictement les services liés aux crypto-monnaies dans toute l’Union.

Le cashback et les frais comme nouveaux leviers de marge.

Autre terrain d’innovation : la dépense elle-même. Là où elles étaient historiquement subies, certaines charges deviennent désormais des sources de création de valeur. Vivid a développé un programme de cashback pouvant atteindre 10 % sur certaines dépenses et jusqu’à 30 % sur les voyages d’affaires.

Dans un contexte où chaque point de marge compte, cette mécanique transforme la lecture des coûts opérationnels. L’outil de suivi des dépenses, connecté à la comptabilité, ouvre la voie à un pilotage nettement plus fin et proactif.

Quand le voyage d’affaires devient un enjeu financier.

L’un des mouvements les plus marquants de 2025 est l’intégration du voyage d’affaires directement dans l’écosystème financier. Réservations d’hôtels, bientôt de coworkings, puis de trains et de vols, suivi des dépenses en temps réel, cashback automatique…

Là encore, l’objectif est clair : supprimer les interfaces inutiles entre l’opérationnel et la finance. Une seule plateforme pour réserver, payer, générer du cashback, centraliser les reçus et analyser ses flux.

L’IBAN français, nouveau point d’ancrage sur le marché.

Pour accélérer son implantation en France, Vivid a lancé fin 2025 son IBAN français. Un détail en apparence, mais un signal fort pour les entreprises.

« Disposer d’un IBAN français reste déterminant pour l’adoption d’une solution financière par les entreprises », souligne Carole Danancher, directrice générale France de Vivid. « C’est un prérequis opérationnel autant que symbolique. »

Derrière ce lancement, une stratégie plus large : s’implanter durablement dans le quotidien des petites entreprises françaises, avec une plateforme pensée comme un véritable cockpit financier, capable de simplifier leurs opérations et d’optimiser chaque euro qui transite.

L’IA comme nouvelle couche invisible de la productivité.

Assistante personnelle, assistant juridique, prochainement assistant financier… Vivid conçoit une génération d’agents IA capables d’automatiser une grande partie des tâches qui pèsent sur les dirigeants : organisation, rédaction, conformité, reporting.

Selon les données communiquées par la plateforme, ces outils permettent déjà d’économiser jusqu’à 13 heures par semaine et plusieurs milliers d’euros par mois en coûts indirects. Une avancée qui s’inscrit dans une tendance de fond : l’IA devient un renfort opérationnel pour toutes les entreprises, même les plus petites.

Startups, freelances, PME : une même équation financière.

Les cas d’usage convergent. Pour une startup en phase post-levée de fonds, l’enjeu est d’allonger son runway sans se diluer davantage. Pour un freelance ou une PME, il s’agit de sécuriser l’activité, lisser les revenus, absorber les à-coups. Dans les deux cas, la trésorerie devient un actif stratégique.

« Laisser son capital dormir est aujourd’hui une véritable perte de valeur », rappelle Carole Danancher. « Notre ambition est d’aider les dirigeants à piloter leur argent avec la même précision que leur activité. »

Une nouvelle génération de plateformes face aux banques historiques.

Sans s’opposer frontalement au système bancaire classique, le modèle proposé par Vivid tranche clairement avec les approches traditionnelles. Là où les banques empilent des produits, souvent cloisonnés, Vivid adopte une logique de plateforme unifiée, pilotée depuis une seule interface.

La régulation, longtemps perçue comme un frein à l’innovation, devient désormais un avantage compétitif. Licence MiCA, conformité européenne, encadrement clair des produits financiers : des garanties essentielles qui rassurent un public professionnel de plus en plus exigeant et attentif au risque.

La France comme terrain d’ancrage stratégique !

Avec plus de 30 000 nouveaux clients professionnels en moins d’un an en Europe, Vivid accélère. La France s’impose comme un marché prioritaire où l’ancrage est désormais complet : IBAN local, équipe dédiée, adaptation avancée des fonctionnalités. La feuille de route est lisible : développer l’offre d’investissement, étendre les services liés au voyage d’affaires, généraliser les usages IA et consolider la plateforme comme point d’entrée unique pour la gestion financière des petites entreprises.

La finance des PME entre dans une nouvelle ère.

La banque n’est plus seulement un lieu de dépôt. Elle devient un outil de pilotage, de rendement, d’optimisation… et désormais d’automatisation. Pour les dirigeants de TPE, PME et indépendants, cette mutation est tout sauf anecdotique. Elle transforme leur rapport à la trésorerie, à la gestion du risque et aux leviers de croissance, ouvrant la voie à une finance plus active, plus agile et plus stratégique.

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