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Uber signe un cessez-le-feu avec le Québec

Uber et les autorités québécoises sont parvenues à un accord in extremis, à quelques heures de la date butoir fixée au 8 septembre. Alors qu'un dernier projet de loi allait rendre illégales les activités du VTC dans le pays, Québec et Uber devaient tomber d'accord sur un projet pilote à tester à la rentrée, dans lequel chaque partie obtiendrait plus ou moins gain de cause. Les tractations auront duré 90 jours, dans un climat particulièrement tendu; chaque partie restant fermement sur ses positions.

La situation était devenue critique jusqu'à ce mercredi. «Si un projet pilote n'est pas en place, Uber sera obligé de suspendre ses opérations au Québec à partir de mercredi, le 7 septembre, à [23h59]», annonçait la firme à ses utilisateurs outre-Atlantique. 

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D'un côté, Uber demande la liberté totale d'exercer pour ses chauffeurs. De l'autre, l'État, sous la pression du lobby des sociétés de taxi, est également soucieux de faire passer le VTC à la caisse de l'impôt. Au final, si les détails de cet accord ne sont pas encore connus, Uber fait plusieurs gestes, tout en préservant le coeur de son système.

Les concessions d'Uber

La start-up aux 10 milliards de dollars de courses effectuées depuis sa création évite d'abord la licence de taxi obligatoire pour chaque chauffeur. En contre-partie, «un permis de conduire de classe 4C pour conduire un taxi», précise la presse locale. Si elle évite ces frais, elle devra aussi s'acquitter d'une redevance de 0,45 dollars canadiens, prélevée sur chaque course.

Le VTC paiera enfin deux taxes qui ont cours dans la Belle Province: la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente du Québec (TVQ). Enfin, les voitures qui ont des activités de taxi devront avoir une plaque d’immatriculation avec la lettre T, précise Métro Montréal.

La société valorisée plus de 68 milliards de dollars échappe aussi au système mis en place dans la ville canadienne d'Edmonton, où il paye 70 000 dollars par an pour pouvoir exercer.

Déjà en février 2016, pour calmer le jeu, Uber acceptait un contrôle de l'identité de ses chauffeurs par le gouvernement du Québec. Ce système de vérification se base sur un échantillon de chauffeurs sélectionnés.

Au Québec comme dans d'autres pays, le gouvernement reproche à Uber de ne pas se soumettre à tous les impôts. Tandis que le gouvernement rencontre l'opposition du Parti des Jeunes Libéraux qui soutient Uber, il pourrait d'ailleurs revenir à la charge après cette période de test sur le sujet.

Lire aussi: Le «virus» Uber passé au crible par Fabernovel

Kevin Echraghi (Fabernovel): «Uber ou pas, la guerre du transport ne fait que commencer»
 

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