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Quand l’IA fait vos montages vidéo, OneTake lève 850 000 euros

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Automatiser le montage vidéo comme on délègue à un monteur professionnel, c’est le pari de OneTake AI, fondée par Sébastien Night et Vladimir Glusac Rill. La startup française veut transformer le processus de post-production grâce à une IA capable de comprendre et d’exécuter des instructions en langage naturel.

Une IA qui monte, nettoie et publie

OneTake permet à tout utilisateur d’importer une vidéo brute, souvent tournée “en une prise”, pour en obtenir un rendu finalisé sans intervention manuelle. L’intelligence artificielle supprime les silences, corrige le son, élimine les hésitations et nettoie les rushs. La dernière version, OneTake 7, introduit une fonction clé : l’interaction en langage naturel.

L’utilisateur peut simplement écrire « mets le titre en bas » ou « place le texte à côté du présentateur » pour que l’IA effectue le montage complet, sans passer par une timeline ni des menus techniques. L’outil va plus loin avec la traduction multilingue automatique et la synchronisation vocale qui permet de publier une même vidéo en français, anglais, portugais ou japonais.

Pour en parler plus en détails, nous recevons aujourd’hui dans FRENCHWEB BUSINESS, Sébastien Night

Des créateurs plutôt que des techniciens

La plateforme vise avant tout les formateurs, coachs, auteurs et conférenciers, un segment souvent contraint par le coût ou la complexité du montage. Selon Sébastien Night, “le montage reste une douleur invisible mais massive pour les experts indépendants”, estimant à 900 euros le coût moyen d’un montage d’une heure réalisé par un professionnel. OneTake réduit cette dépense à moins de 1 000 euros par an pour des volumes équivalents, grâce à un modèle freemium accessible à partir de 10 euros par mois.

Une levée communautaire pour accélérer

Pour soutenir le développement technique et le lancement de OneTake 7, la société a bouclé une levée de 1 million de dollars, soit environ 850 000 euros, auprès de 33 investisseurs, tous utilisateurs de la plateforme. Ce tour de table marque une étape clé avant une future levée institutionnelle, prévue pour accompagner l’expansion internationale.

La startup, basée à Paris, ambitionne désormais de s’imposer comme une alternative européenne aux acteurs américains du montage vidéo automatisé, dans un marché estimé à 6 milliards d’euros.

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