Ce qu’il faut savoir du closing du rachat de Twitter
“Essayer d’aider l’humanité” c’est par ces mots qu’Elon Musk souhaite s’engager, notamment auprès des annonceurs, et faire de Twitter une espace de communication qui ne ressemble pas à la “machine infernale” que nous connaissons actuellement et sur laquelle tout ou presque est permis. “il est important pour l’avenir de la civilisation d’avoir une place publique en ligne où une grande variété d’opinions peuvent débattre de façon saine, sans recourir à la violence” précise t’il dans son message diffusé lors de l’acquisition du réseau social.
Le closing de l’opération aura donc eu lieu à la date fatidique pour éviter à Elon Musk un procès devant les tribunaux américains. Pour marquer le coup, il débarque 4 dirigeants de l’entreprise, Parag Agrawal, ainsi que le CFO Ned Segal, le directeur juridique Sean Edgett et la responsable des affaires juridiques Vijaya Gadde.
Parmi les projets qu’envisage Elon Musk pour Twitter, le premier concerne le code de l’application dont il voudrait mettre une partie de l’algorithme en open source afin de rendre public la façon dont sont diffusé les messages sur la plateforme.
Si l’option abonnement n’est pas écartée, Twitter pourrait élargir son offre blue à d’autres utilisateurs pour bénéficier de fonctionnalités étendues.
Mais c’est surtout le modèle de super App qui pourrait révolutionner le business model de Twitter, en intégrant de nombreuses solutions tiers qui seraient accessible à l’ensemble des utilisateurs du réseau social et qui assurerait un commissionnement à Twitter sur l’ensemble des transactions.
Enfin sur le plan financier, l’acquisition se fera bien au prix de 44 milliards de dollars, à la vue des résultats de Twitter, c’est donc bien le potentiel qu’Elon Musk rachète, 21 milliards sortis de sa poche, complété par un endettement de 25,5 milliards de dollars. BNP Paribas et Société Générale participent à l’opération à hauteur de 2 milliards de dollars. De nombreux acteurs du capital risque et de la tech auraient décliné d’investir dans le projet à l’instar de T. Rowe Price, TPG, Warburg Pincus, ou encore Reid Hoffman.
A noter que plus de 700 salariés ont quitté le groupe depuis juin 2022.
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