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Comment adopter une stratégie environnementale efficace et adaptée ?

Contenu réalisé en partenariat avec CitizenWave

La période actuelle est propice à revoir certains pans de la stratégie des organisations. L’ensemble de la société a pris conscience de la violence de cette crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons, et les attentes de chacun sur l’engagement des organisations ont passé un cap. Nous nous dirigeons progressivement dans l’ère de l’Après. Il nous appartient de saisir cette opportunité pour mettre en action une nouvelle stratégie de développement durable au sein de toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ainsi que sur l’ensemble des Territoires. La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) évolue et c’est tant mieux.

La RSE de conformité, une stratégie critiquée

La RSE de conformité a principalement concerné les grandes entreprises. Ces dernières, et notamment leurs départements RSE, ont passé un temps précieux à collecter des données environnementales. Le but ? Mesurer leur empreinte écologique en tenant compte de leur « performance » extra-financière en matière de traitement des déchets, de la pollution engendrée par leur activité, dont les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de leur consommation de ressources naturelles et d’énergie, leur performance énergétique, etc. Cette approche a été un excellent point de départ pour les entreprises ayant été soumises à ce reporting mais elle fait aujourd’hui face à de nombreuses critiques. La plus importante d’entre elles concerne la prise en compte des Objectifs de développement durable (ODDs), proposés par l’ONU. Plutôt que d’être considérés comme des hypothèses de départ pour définir la stratégie d’entreprise, les ODDS ne servent souvent qu’à alimenter des résultats trop maigres d’une stratégie environnementale peu développée. Lorsque cela est arrangeant, certaines entreprises prennent donc le problème à l’envers… Et malheureusement, cela ne permet pas de produire de réels progrès, ni même des changements positifs.

Les limites de la RSE de compensation

La RSE de compensation est florissante. Pour les entreprises, cela consiste à calculer leurs émissions de gaz à effet de serre et trouver des moyens d’atteindre la neutralité carbone. Le succès de cette démarche nous prouve que la prise de conscience des organisations est bien réelle. Mais dans la plupart des cas, les actions menées ne sont elles-mêmes pas durables. Si l’intention est honorable, les résultats obtenus ne sont pas toujours ceux espérés. Prenons l’exemple de la plantation d’arbres comme compensation carbone. Financer la plantation d’arbres pour absorber du carbone n’aura un effet positif que s’ils arrivent à pousser, et ce dans plusieurs décennies. Sachant que la surface terrestre disponible est limitée et la quantité de CO2 à capter de plus en plus importante, cette solution ne paraît pas durable et elle ne répond quune petite partie des 17 Objectifs de développement durable des Nations Unies.

Ce type d’actions, facile à mettre en œuvre et peu coûteux, permet aux entreprises d’obtenir un droit à émettre du CO2. Mais aujourd’hui, face à l’urgence de la situation, il convient d’opter pour une stratégie de développement durable efficace avec des solutions viables. Et si les organisations diminuaient à la source leurs émissions de gaz à effet de serre plutôt que de les compenser ? Un investissement dans un projet environnemental ne devrait pas se substituer à la réduction de ses émissions de CO2.

Pourquoi changer de stratégie environnementale ?

Les maigres résultats obtenus avec les RSE de conformité et de compensation ne suffisent plus. Ni à l’opinion publique, ni aux collaborateurs. Définir une stratégie RSE vise à développer de nouveaux leviers de croissance, sans compromettre l’avenir des générations présentes et futures. Mais ce travail de fond ne peut se faire sans la prise en considération de toutes les parties prenantes de l’entreprise, tout particulièrement des collaborateurs. Les organisations doivent à tout prix réagir en tenant compte des nouvelles attentes de leurs collaborateurs vis-à-vis de l’entreprise, l’érosion de leur engagement, ainsi que des tendances de consommation actuelles. Il devient primordial pour les entreprises de proposer de nouvelles stratégies de développement durable qui puissent être réellement incarnées par leurs collaborateurs. Mettre en place une démarche positive permet non seulement à l’entreprise de se démarquer et d’améliorer son image auprès de ses clients et futurs collaborateurs mais aussi de favoriser le sentiment d’appartenance des salariés en donnant du sens au travail réalisé en interne.

Les collaborateurs étant les acteurs et les bénéficiaires de l’évolution de leur entreprise, il semble aujourd’hui évident de leur faire prendre part à ce projet. D’après une enquête Insign sur l’économie positive, 92% des salariés du secteur privé sont favorables à une stratégie positive dans leur entreprise et 87% sont prêts à s’investir pour sa mise en place. Les raisons invoquées sont multiples : donner plus de sens à ce qu’ils font, se sentir utiles à la société et contribuer à un monde meilleur tout en améliorant leurs conditions de travail. Les collaborateurs souhaitent aujourd’hui comprendre et s’engager dans la stratégie RSE de leur entreprise. Ils sont prêts.

RSE participative : quand l’engagement des collaborateurs devient une nécessité

La RSE participative se démarque par son approche transversale. Elle implique toutes les parties prenantes de l’entreprise, et notamment ses collaborateurs qui sont directement concernés par la stratégie RSE de celle-ci. Il s’agit alors de mettre en commun et de valoriser les idées et compétences de l’ensemble des collaborateurs, en favorisant l’échange et l’engagement de chacun. Autrement dit, la RSE participative fait appel à l’intelligence collective. Cette approche permet la mise en œuvre d’une stratégie RSE pérenne au sein d’une entreprise. Selon Pierre Lévy, philosophe, sociologue et chercheur en sciences de l’information et de la communication, l’intelligence collective, « c’est une intelligence partout distribuée, sans cesse valorisée, coordonnée en temps réel, qui aboutit à une mobilisation effective des compétences.” L’intelligence collective désigne la capacité d’un groupe de personnes à mobiliser et faire converger leurs connaissances, compétences et réflexions dans le but d’atteindre un objectif commun. Faire appel à l’intelligence collective en entreprise permet de créer une véritable synergie, d’optimiser la coordination entre les collaborateurs mais aussi de stimuler leur motivation. En générant une énergie positive au sein de ses équipes, l’entreprise peut ainsi accélérer la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie RSE et parvenir à des résultats plus ambitieux.

Le rôle clé des collaborateurs

Par essence, les collaborateurs d’une entreprise sont également des citoyens et des consomm’acteurs. Il devient urgent pour les entreprises d’engager leurs collaborateurs comme des ambassadeurs de leur stratégie RSE. Pourtant, selon une étude de l’INSEE (2019), « l’adhésion et la motivation des employés arrive en deuxième position des résultats attendus pour la RSE (38 %) ». Seulement 38% des entreprises en ont pris conscience et le travail de transformation demeure important. Informer ses collaborateurs de sa stratégie RSE et bien expliquer cette dernière est le premier des objectifs à se fixer. Mais cela ne suffit pas. Il est aussi important d’écouter ses employés, de comprendre comment ils reçoivent, adhèrent et participent à cette transformation sociétale initiée par leur employeur. Il est également crucial pour l’entreprise de rendre cette stratégie de RSE participative, de favoriser les échanges collaboratifs et de faire évoluer les méthodes de management autour de cette transformation. D’après l’enquête Insign sur l’économie positive, 91% des salariés interrogés pensent qu’il revient à leur dirigeant d’impulser une stratégie positive. Mais 89% pensent que celle-ci ne peut fonctionner qu’avec le soutien des salariés. Des collaborateurs engagés deviennent naturellement des porte-drapeaux motivés de l’entreprise, au sein de cette dernière mais également à l’extérieur. Alors, tout le monde y gagne !

Les enjeux de cette nouvelle approche

Un des enjeux majeurs des départements de la RSE est de toucher l’ensemble des collaborateurs dans les actions de développement durable. Pour être optimal, l’impact de ces actions doit être global à l’entreprise. Malheureusement, lorsqu’elles sont mises en œuvre, iln’est pas rare de constater que ces actions sont limitées à l’établissement du siège des entreprises. Mobiliser l’intégralité de ses équipes pour une journée de bénévolat avec des associations ou pour une cleanwalk mondiale, par exemple, est un challenge souvent difficile à relever pour le département RSE. Renouveler l’initiative plusieurs fois dans une année devient dès lors quasiment impossible. La solution souvent retenue limite alors ces actions à quelques établissements, et seuls quelques bénévoles locaux sont prêts à servir de relais d’action.

Bien que les actions de cette « nouvelle » RSE se doivent d’être globales dans leur déroulement, elles doivent aussi favoriser le tissu local pour chacun des établissements où prendront place les actions proposées aux collaborateurs. Il sera recommandé d’associer l’ensemble des parties prenantes locales dans un souci de pérenniser les relations économiques de proximité, et augmenter la résilience de tout l’écosystème de l’entreprise. Il est essentiel d’inclure les Collectivités locales et les Associations spécialisées. Enfin, une « nouvelle » RSE efficace se doit d’offrir des actions en continue à ses collaborateurs. Il y aura toujours des rendez-vous phares au cours de l’année où tous pourront se retrouver pour agir dans le cadre d’un objectif de développement durable. Mais il est attendu par les employés de pouvoir agir à leur demande, quand bon leur semble, quand ils ont du temps ou qu’ils en ressentent le besoin. L’entreprise doit alors penser à un mode d’interaction continue avec ses collaborateurs. Mais plus encore, celle-ci doit également favoriser l’émergence d’initiatives concrètes de leur part, notamment en créant un espace de discussion et de co-construction. C’est en leur donnant envie et les moyens d’y parvenir que les collaborateurs pourront s’approprier les enjeux et y apporter des réponses. Cette démarche permettra de sortir de la RSE dite “top down” et de démultiplier l’impact sociétal et environnemental de l’entreprise, dans tous les métiers et à tous les échelons. C’est uniquement dans ce contexte que l’impact des actions communes et individuelles sera optimisé sur chacun des objectifs adressés dans une nouvelle stratégie RSE de l’entreprise.

Pour aller plus loin…

Pour assurer cette transition, l’entreprise peut également travailler sur sa raison d’être. En particulier en France, avec la loi Pacte, il est maintenant possible d’officialiser sa volonté de changer pour partie ses priorités afin de les recentrer sur des objectifs hors du périmètre strictement économique. Afficher officiellement ses valeurs dans ses statuts, à travers une raison d’être partagée avec l’ensemble des acteurs de l’entreprise peut être un puissant mobilisateur d’énergies. Dans ce cas, cette raison d’Être et ces valeurs doivent clairement transparaître dans une stratégie sociétale et environnementale.

Une mise en action rapide et efficace

Vous souhaitez accélérer la transformation sociétale de votre entreprise ? CitizenWave est la solution pour vous aider dans la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie RSE au sein de votre organisation. Première plate-forme collaborative spécialisée dans l’engagement durable, elle vous permet de renforcer l’engagement de vos collaborateurs dans une stratégie volontaire et efficace de développement durable. Au-delà de sa suite logicielle, CitizenWave vous accompagne à chaque étape du développement de cette stratégie et vous propose des mécaniques d’action rapides à mettre en œuvre afin de mobiliser et impliquer vos collaborateurs sur le long terme.

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