[TL;DR] Les news Tech qu’il ne faut pas manquer ce 29/08
Tous les soirs, le meilleur de l’actu Tech est dans le TL;DR de FrenchWeb.
TL;DR (sigle invariable) (XXIème siècle) : initiales de «too long ; didn’t read»,
soit littéralement «trop long ; pas lu»
1. (Internet) Pour exprimer que le message qui a été envoyé n’a pas été lu parce qu’il était trop long.
2. (Internet) Pour exprimer que ce qui suit est un résumé du texte trop long.
Facebook étend au monde Watch, son service de contenus vidéos. Il s’agit d’une nouvelle approche pour Facebook, dont la croissance a ralenti sur les derniers mois, et qui doit trouver de nouveaux relais.
Pourquoi c’est important : Le service doit permettre aux utilisateurs de proposer bien entendu de nouvelles vidéos mais également trouver les dernières vidéos classées par thème, de sauvegarder certaines vidéos, d’échanger avec les créateurs voire d’y interagir. Le groupe a par ailleurs «passé énormément de temps avec les éditeurs» de contenus afin de «laisser à chacun la possibilité de monétiser ses créations» via une série d’outils permettant d’intégrer de la publicités aux contenus, a ajouté Fidji Simo. Le groupe californien vient également concurrencer un peu plus les autres géants américains du secteur, en particulier Google avec sa propre plateforme vidéo, YouTube, mais également Amazon, qui propose désormais de la vidéo à la demande avec son offre Prime.
Des applications à foison pour s’orienter dans la jungle alimentaire. Ces applications viennent compléter Nutri-Score, l’étiquetage nutritionnel choisi par la France à l’automne 2017 mais toujours facultatif.
Pourquoi c’est important : Manger moins gras et moins sucré, éviter les allergies, acheter plus local et durable, le tout grâce à votre téléphone portable : des dizaines d’applications s’emploient à répondre à ces attentes de plus en plus pressantes des consommateurs. Créé en 2012, Open Food Facts sert de socle commun à la majorité des applis nutritionnelles actuellement sur le marché, dont la populaire Yuka (5 millions d’utilisateurs), qui permet de décrypter les étiquettes en scannant leur code-barre via son smartphone. Surnommée «le Wikipédia de l’alimentation», cette base de données est une plateforme collaborative qui «déchiffre les étiquettes des produits, les listes de leurs ingrédients et les traduit en types d’allergènes, additifs, etc.», détaille à l’AFP Pierre Slamich, son vice-président. Plus de 370 000 produits alimentaires ont déjà été recensés et le site est désormais traduit en une cinquantaine de langues, ce qui réjouit son dirigeant : plus il y aura de personnes concernées, «plus l’impact sur la santé publique sera maximal».
A l’IFA de Berlin, la frontière s’estompe entre l’homme et la machine. La grand-messe européenne de l’électronique se tiendra du 31 août au 5 septembre dans la capitale allemande.
Pourquoi c’est important : Cette vitrine des innovations technologiques, qui donne souvent le ton pour les achats de Noël, fera cette année la part belle aux appareils ménagers en réseau, aux puissants logiciels intégrés aux smartphones et PC, aux télévisions gigantesques et aux bijoux miniaturisés veillant sur notre forme. «Les nouveautés qui surfent sur le créneau de l’intelligence artificielle sont celles qui vont faire parler d’elles», assure Annette Zimmermann, analyste pour le cabinet Gartner. Comme l’an dernier, les vedettes de l’IFA sauront donner de la voix : est attendue – mais sans certitudes – l’enceinte connectée du Coréen Samsung, le Home Galaxy, équipé de son assistant vocal historique, Bixby. Le marché mondial de l’électronique et de l’électroménager est estimé à 854 milliards d’euros pour cette année (+0,8% en un an), «malgré de sévères crises économiques et une guerre commerciale en cours», note l’organisateur de l’IFA.
RegionsJob devient HelloWork et se dote de 30 millions d’euros pour se développer en Europe. Avec cette capacité d’investissement, le groupe estime pouvoir acquérir 5 à 10 structures en fonction de leur niveau de maturité.
Pourquoi c’est important : Le groupe ambitionne de prendre une position de challenger sur le marché européen d’ici trois ans. Pour y parvenir, il s’est doté d’une capacité d’investissement de 30 millions d’euros afin de procéder à des opérations de croissance externe. Hellowork vise plutôt des scale-up ou start-up avec une expérience commerciale et une mise de leur produit sur le marché réussies. Et parmi ces entreprises, le groupe cherche plus particulièrement des structures qui apportent un point technologique ou s’adressent à une typologie d’actifs que le groupe ne traite pas du tout ou pas suffisamment, à l’instar des freelances.
Bientôt des voitures volantes ? Le Japon y croit. Parmi les projets présentés, Cartivator vise un vol d’essai dès 2019.
Pourquoi c’est important : Des dizaines d’entreprises dans le monde, dont de nombreuses start-up, travaillent sur des appareils hybrides capables de rouler dans le trafic et de s’en extraire par la voie des airs. Du côté des grands noms, Uber, avec son initiative «Elevate» censée désengorger les transports urbains, et Airbus, dont le véhicule volant Vahana a effectué son premier vol en février, sont très actifs sur le sujet. Le groupe industriel britannique Rolls-Royce a lui aussi présenté un projet en juillet. L’appareil «Flyer», conçu par la start-up Kitty Hawk, financée par le co-fondateur de Google, Larry Page, est lui déjà disponible depuis juin en pré-commande.