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Comment créer une SAS en 2025 ?

Avec Legalstart, le partenaire juridique de tous les entrepreneurs.

Vous avez sûrement déjà entendu parler de la société par actions simplifiée (SAS). Il s’agit en effet de l’une des formes de société les plus prisées par les entrepreneurs. 

Mais pourquoi ? De quoi s’agit-il concrètement ? On vous explique.

Qu’est-ce qu’une SAS ?

Vous souhaitez créer une SAS ? Félicitations ! Mais voyons tout d’abord de quoi il s’agit réellement.

La SAS est une forme juridique particulièrement prisée des entrepreneurs. Et pour cause : elle offre une grande liberté dans son fonctionnement. Contrairement à la société anonyme (SA), elle ne peut pas faire appel à l’épargne publique et n’est donc pas cotée en bourse.

L’un de ses principaux atouts est sa flexibilité. Les associés définissent eux-mêmes les règles de gestion de la société dans les statuts. Cette souplesse s’applique aussi bien lors de la création que pour les modifications ou la dissolution.

Une autre particularité de la SAS est que les associés détiennent des actions (et non des parts sociales comme dans une SARL).

Bon à savoir : il est possible de transformer une SAS en SARL (et inversement) si vous souhaitez un cadre plus strict entre associés (ou un cadre plus souple si vous passez d’une SARL à une SAS). Vous pouvez aussi passer d’une micro-entreprise à une SAS si votre activité évolue.

Enfin, notez que si vous créez votre SAS seul, il s’agira d’une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle). Elle fonctionne comme une SAS, mais avec un seul associé. Vous pourrez facilement passer en SAS si vous souhaitez que de nouveaux associés vous rejoignent.

À qui la SAS s’adresse-t-elle ?

La SAS s’adresse à un large profil d’entrepreneurs. C’est une forme juridique idéale si vous cherchez de la liberté pour organiser le fonctionnement de votre société. Les statuts peuvent être rédigés sur mesure, avec peu de règles imposées par la loi. La seule contrainte à respecter est celle de la nomination d’un président.

C’est aussi une bonne option si vous souhaitez entreprendre à plusieurs. La SAS permet une répartition souple des pouvoirs entre les associés et vous permet de choisir le mode de gouvernance (président seul ou direction collégiale).

Ce statut est également prisé par les startups ou les sociétés en croissance. Pourquoi ? Parce qu’il facilite l’entrée d’investisseurs : la cession d’actions est beaucoup plus simple que dans une SARL (où l’agrément est souvent obligatoire).

Autre avantage : le dirigeant d’une SAS est affilié au régime général de la Sécurité sociale. Il bénéficie donc d’une protection proche de celle des salariés (hors assurance chômage). C’est un point clé si vous tenez à une couverture sociale complète.

De plus, la SAS peut exercer presque toute activité commerciale, artisanale, libérale ou agricole, à condition qu’elle soit licite. À l’inverse, certaines formes comme la SCI sont réservées à la gestion immobilière.

À noter : le capital social minimum est fixé à 1 €, mais 50 % du montant doit être libéré dès la création. Le reste peut l’être dans les 5 ans.

Enfin, notez que la SAS est soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés (IS). C’est donc la société qui paie l’impôt sur ses bénéfices. Les associés ne sont imposés qu’en cas de rémunération ou de versement de dividendes.

Il est toutefois possible d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR) pendant les 5 premières années. Dans ce cas, ce sont les associés qui paient l’impôt sur leur part de bénéfice, en fonction de leur participation au capital.

Maintenant que vous savez si la SAS s’adresse ou non à vous, voyons les différentes étapes de sa création.

Quelles sont les étapes de création d’une SAS ?

Créer une SAS passe par plusieurs étapes incontournables. Voici les 6 principales étapes à suivre pour lancer votre société dans les règles.

1ʳᵉ étape : définir son projet

Avant toute chose, prenez le temps de bien poser les bases de votre projet. Quelle sera votre activité ? Allez-vous entreprendre seul ou avec des associés ? De quels moyens financiers disposez-vous ? Répondre à ces questions vous permettra de clarifier vos objectifs et de vérifier que la SAS est bien la structure la plus adaptée à votre projet.

2ᵉ étape : choisir son siège social

Le choix du siège social est une étape obligatoire. Vous avez plusieurs options pour domicilier votre SAS :

  • à votre domicile personnel ;
  • dans un local commercial ;
  • auprès d’une société de domiciliation.

L’important, c’est que vous puissiez y recevoir votre courrier régulièrement et que le président de la SAS y soit facilement joignable.

3ᵉ étape : rédiger les statuts

Les statuts sont la base de fonctionnement de votre société. Ils fixent les règles de votre SAS : répartition des pouvoirs, conditions de prise de décision, modalités d’entrée et de sortie des associés, etc. Il est donc important de les rédiger soigneusement.

À noter : vous pouvez rédiger les statuts vous-même ou faire appel à une plateforme juridique en ligne, comme Legalstart, si vous souhaitez être accompagné. Plus de 750 000 entrepreneurs sont déjà passés par eux pour simplifier leur création d’entreprise. Pourquoi pas vous ?

4ᵉ étape : déposer le capital social

Le capital social correspond aux apports des associés. Il peut être symbolique (1 € minimum), mais un capital plus important peut inspirer davantage confiance. En effet, pour les banques et autres potentiels investisseurs, une société est synonyme de stabilité et cela signifie que vous serez potentiellement plus apte à les rembourser !

Le dépôt doit se faire sur un compte bancaire professionnel. Une attestation de dépôt vous sera remise : ce document est essentiel pour immatriculer votre SAS.

Bon à savoir : avec Legalstart, vous déposez votre capital en ligne en quelques clics et obtenez votre attestation sous 24h. Pas besoin de prendre rendez-vous en banque : vous ouvrez un compte pro en même temps, avec tous ses avantages (cartes, virements, appli mobile, etc.). Résultat : votre SAS est immatriculée plus vite, sans prise de tête.

5ᵉ étape : publier l’annonce légale

La création d’une SAS doit être rendue publique via une annonce légale dans un journal habilité. Cette formalité est payante (comptez environ 200 €) et doit mentionner certaines informations clés : nom de la société, montant du capital, adresse du siège social, identité du président, etc.

6ᵉ étape : l’immatriculation

Dernière étape : l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS). Vous devrez transmettre un dossier, soit via le guichet unique, soit via une plateforme juridique comme Legalstart, comprenant notamment :

  • les statuts signés ;
  • la liste des souscripteurs ;
  • la déclaration de non-condamnation ; 
  • une pièce d’identité ;
  • un justificatif de siège social
  • l’attestation de dépôt du capital ;
  • la preuve de publication de l’annonce légale ;
  • la déclaration des bénéficiaires effectifs.

Une fois le dossier validé, votre SAS reçoit un numéro SIREN (système d’identification du répertoire des entreprises) et peut officiellement lancer son activité.

À noter : en passant par une plateforme juridique en ligne comme Legalstart pour immatriculer votre SAS, vous ne prenez pas le risque de vous perdre dans les démarches administratives et de commettre des erreurs qui pourraient retarder la création de votre SAS.

Les aides financières pour créer sa SAS.

Créer une SAS demande parfois un certain budget, surtout si vous prévoyez d’investir dans un local, du matériel ou de la communication. Heureusement, il existe plusieurs dispositifs pour alléger cette charge au démarrage.

L’ACRE : une exonération de charges sociales.

Si vous êtes demandeur d’emploi, jeune entrepreneur ou dans une autre situation éligible, vous pouvez bénéficier de l’ACRE (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise). Cette aide permet une exonération partielle des cotisations sociales pendant la première année d’activité. 

L’ARCE ou le maintien de l’ARE : deux options pour les demandeurs d’emploi.

Si vous touchez l’allocation chômage (ARE), vous avez deux possibilités. 

La première consiste à opter pour l’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) : vous recevez une partie de vos droits restants sous forme de capital, versé en deux fois. Cela vous permet d’avoir des liquidités immédiates pour financer votre SAS. 

L’autre option est de conserver vos allocations pendant que vous développez votre activité. Cette solution peut rassurer si vous avez besoin de sécurité financière pendant les premiers mois.

Attention toutefois, l’ARE et l’ARCE ne sont pas cumulables. En revanche, si vous avez perçu l’ARCE et que cette aide est terminée, vous pouvez adresser une nouvelle demande d’ARE.

Les autres formes de financement.

Il est également possible de faire appel à un prêt d’honneur, c’est-à-dire un prêt à taux zéro accordé par certains réseaux d’accompagnement comme Initiative France ou Réseau Entreprendre. Ce type de financement, souvent sans garantie personnelle, peut vous aider à obtenir ensuite un prêt bancaire plus facilement. 

Pour les porteurs de projet qui n’ont pas accès au crédit classique, des microcrédits existent également, notamment via l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique).

Des aides supplémentaires selon votre profil ou votre localisation.

En fonction de votre région ou de votre profil, d’autres aides peuvent s’ajouter. Certaines collectivités territoriales proposent des subventions spécifiques, des exonérations fiscales ou un accompagnement renforcé. Il existe aussi des dispositifs pensés pour encourager l’entrepreneuriat féminin, comme la Garantie Égalité Femmes, qui facilite l’accès au crédit bancaire.

Des concours et bourses pour les projets innovants.

Enfin, si votre projet s’inscrit dans l’innovation, vous pouvez tenter votre chance dans des concours ou candidater à des bourses dédiées, comme la Bourse French Tech ou le concours i-Lab. Ces dispositifs peuvent apporter un soutien financier important, en plus d’une grande visibilité.

Vous connaissez à présent l’essentiel sur la création d’une SAS ! Alors, vous êtes prêts ?

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