Gilles Babinet et l’Institut Montaigne en faveur d’un « New Deal » numérique
L’Institut Montaigne publie aujourd’hui un rapport intitulé «Pour un « New Deal » numérique », censé présenter une série de mesures concrètes à destination des décideurs et du gouvernement. Une façon se sensibiliser tous les acteurs au numérique comme facteur de compétitivité et de croissance.
- le financement du numérique
- la modernisation de l’action publique en la matière
- les possibilités de spécialisation de la France.
Est ainsi montrée du doigt la faiblesse des investissements dans le numérique à la différence de pays comme les Etats-Unis (1,7% du PIB en France, contre de 2,5 à 3%outre-atlantique), mais aussi le nombre insuffisant d’acteurs (investisseurs en capital-risque, incubateurs), de synergies et d’aides accordées. Mais surtout, la création d’un
statut particulier pour les startups, agrémenté d’une fiscalité adaptée, est préconisée.
Gilles Babinet met en avant l’intérêt du numérique pour le secteur public au travers d’une « transition numérique de l’administration » mais aussi une plus grande démocratisation de l’OpenData – l’utilisation des données publiques – un marché estimé en 2006 entre 10 et 48 milliards d’€ par la Commission Européenne.
L‘Institut Montaigne rappelle enfin l’importance pour la France de se spécialiser, au même titre que le Royaume-Uni avec le e-commerce ou les Etats-Unis dans le domaine du cloud computing. Si l’écologie et le « big data » sont évoqués dans le rapport, Gilles Babinet est convaincu que la France a ses propres atouts pour parvenir à revendiquer sa spécialité : l’e-éducation et l’e-santé. Il évoque notamment des collaborations entre universités et le secteur privé , ou encore les possibilités offertes par la robotique dans la lutte contre la dépendance des personnes âgées.
Retrouvez l’intégralité du rapport ici.