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Ce qui motive les internautes à utiliser des adblockers

Alors que la part des internautes ayant recours à l'adblocking avoisine les 25%, selon plusieurs études, est-il possible de comprendre ce blocage? C'est sur ces motivations à télécharger des solutions d'adblocking que s'est penchée dans une étude Teads, la solution de vidéos publicitaires contextualisées dont l'ambition est justement d'éviter le blocage. L'entreprise a d'ailleurs signé en novembre dernier un partenariat avec une autre société adversaire de l'adblocking, afin, ensemble, de trouver une parade et ainsi de rassurer les éditeurs.

Sans grande surprise, plus des deux tiers (69%) des utilisateurs de l'adblocking ont adopté cette pratique pour interrompre des publicités dites «dérangeantes». Sont d'abord dans le viseur des internautes les vidéos en pré-rolls (citées par la moitié du panel) et celles qu'on ne peut théoriquement pas passer.

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Une large majorité (84%) serait prête à reconsidérer l'installation de leur adblocker s'ils avaient le choix. Ce manque d'alternatives est d'ailleurs une raison forte en France, en particulier.

teads-etude

Cette aversion aux publicités chez les utilisateurs d'adblocking est encore plus ressentie sur le mobile. A la question de savoir si ils perçoivent les publicités de manière plus intrusive sur les smartphones et tablettes, les résultats sont similaires dans six pays, avec à chaque fois plus de 60% des sondés qui répondent par l'affirmative.

Pour réconcilier les internautes avec la publicité, parmi les solutions évoquées, «pouvoir passer la publicité» est citée en premier (56%). Viennent ensuite la possibilité de fermer la publicité (53%) ou de pouvoir couper le son (29%) ou de pouvoir la couper après cinq secondes (29%).

Le seul espoir pour les marketeurs et les annonceurs serait de motiver les internautes à voir la publicité. Pour y parvenir, celle-ci doit présenter un produit que l'internaute aime, ou une information qui permette de trouver un nouveau produit ou service.

motivation-teads

L'étude porte sur 9 468 personnes (dont 1000 personnes sur la France) selon la méthode des quotas sur une population représentative pour l'ensemble des marchés étudiés et sur la consommation mobile et ordinateur. Les zones géographiques étudiées concernent les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Mexique, le Brésil, l'Argentine, la France, l'Allemagne, et l'Italie.

REVOIR: Adblock, ami ou ennemi des médias? Débat avec Kai Recke (Adblock Plus / Eyeo)

Lire aussi: Adblock : quand le bloqueur devient le bloqué
 

[Étude] Les adblocks bloquent tout

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Un commentaire

  1. L’article est intéressant mais, personnellement adepte des Adblocker depuis des années, je ne me reconnais pas dans les 84% prêts à le désactiver.

    Internet est le grand fautif pour avoir tiré sur la corde au maximum pendant des années mais ce n’est pas le seul média en cause : aujourd’hui, nous sommes passés, sans tambour ni trompette, à deux coupures de publicité par programme du soir à la télévision, là où il y en avait qu’une il y a encore deux ans, les coupures TV sont de plus en plus longues et nombreuses (nous savons tous très bien qu’il y aura bientôt trois coupures par programme, et puis quatre, cinq…) et – avis totalement personnel – de plus en plus mauvaises. Nous avons fait une expérience avec ma femme hier pour la soirée Top Chef (Ahem !): nous mettons pause en contrôle du direct au début de l’émission, nous dinons (30 minutes) puis nous lançons l’émission: les 30 minutes de pause suffisent à peine pour passer toutes les publicités pour un show de 1h30/2h.

    C’est aussi sans compter les pubs dans la rue, à la radio (affreuses), dans les événements (sportifs ou autres), dans les transports en commun (métro, bus), sur et dans les taxis, sur les voitures des particuliers, les façades d’immeubles … Pas un espace qui ne soit pas exploité par les publicitaires. Et ces publicités là sont malheureusement inévitables.

    Et là, mon Adblocker m’offre la possibilité technique de masquer cet étalage de marketing et de consommation de masse sur Internet. Donc je ne suis pas du tout prêt à le désactiver. Et celui qui voudra m’en convaincre aura intérêt à avoir de solides arguments du type « sinon plein de gens vont mourir et ça sera la fin du monde » ;-))

    Je pense que l’erreur est aussi d’avoir voulu fournir des services gratuitement aux internautes alors qu’ils auraient du être payants. « Si c’est gratuit alors tu es le produit ». Et les internautes de ne plus vouloir payer car formés à la gratuité. Et la boucle est bouclée.

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