Reparti d’une feuille blanche, comment André a réinventé son e-commerce en six mois

Si l’année 2020 a été singulière pour toutes les entreprises, cela a particulièrement été le cas pour l’enseigne de chaussures André. Après avoir déposé le bilan en mars 2020, le groupe qui était alors la propriété de Spartoo a été repris en août à la barre du tribunal par François Feijoo, ancien dirigeant de la marque, via sa société 1MONDE9. 55 magasins, 12 affiliés et une vingtaine de corners ont été gardés.

L’enseigne a ainsi dû complètement reprendre son indépendance de Spartoo qui l’avait intégrée en termes de digital ou encore de logistique. Pari réussi en six mois. Le projet qui a réellement débuté en septembre 2020, a commencé à être opérationnel en mars. André est reparti d’une page blanche pour réinventer son écosystème digital, dont son e-commerce, et faire un réel bon en avant.

Le chausseur en a profité pour mettre en place une plateforme de commerce unifié via la solution Proximis. Très rapidement, le ship-from-store a été déployé pendant une des périodes de confinement. Cela a permis d’utiliser le stock présent en entrepôt, mais aussi celui de certains magasins, pour livrer les clients.

Depuis, les fonctionnalités se sont multipliées: le panier du client le suit partout. Il peut le commencer en ligne et le terminer en magasin, se faire livrer en point de vente ou chez lui, réserver une paire de chaussures en boutique pour l’essayer… L’entreprise a également mis en place la possibilité de se faire rembourser sur tous les canaux de vente en cas de retour de produits. Parmi les prochaines fonctionnalités qui devraient être déployées: la possibilité pour un magasin de commander directement un article manquant sur le site Internet.

Comment réussi-t-on un tel projet en si peu de temps? «Je crois que s’il y a un conseil à donner, c’est de ne pas trop hésiter. Il faut d’abord bien clarifier ce que l’on veut, mais ensuite il faut y aller de façon très pragmatique. Il s’agit de mettre en parallèle très rapidement l’évolution technique nécessaire et les bénéfices clients. Là où il y a un bénéfice client, il faut y aller», explique notamment Audrey Leblanc, directrice marketing d’André.

Retrouvez l’ensemble de l’interview d’Audrey Leblanc, directrice marketing d’André, au sein de l’émission.