Sécurité, traçabilité, consentement… Comment Renault aborde le virage du RGPD
Avant l’entrée en application du RGPD (Règlement général sur la protection des données), le 25 mai dernier, les entreprises ont été contraintes de revoir leur copie en matière de circulation et de protection des données. Face à cette législation plus stricte, le constructeur automobile Renault a dû intégrer de nouvelles exigences dans sa stratégie Big Data pour assurer une meilleure gouvernance de la donnée tout en respectant la vie privée des consommateurs.Apple-converted-space »>
Au coeur du nouveau règlement européen, l’obligation de recueillir le consentement de l’utilisateur apparaît comme un talon d’Achille pour les entreprises, notamment les constructeurs automobiles comme Renault. Et pour cause, l’arrivée prochaine des véhicules autonomes sur les routes du monde entier va provoquer un afflux de données qu’il faudra collecter et protéger dans les limites fixées par le RGPD.Apple-converted-space »>
Le droit à l’oubli, l’autre combat difficile à mener
L’enjeu est d’autant plus important que la défiance vis-à-vis des grandes entreprises mondiales n’a jamais été aussi forte, la faute notamment à Facebook impliqué dans le scandale Cambridge Analytica. Entre le besoin de transparence pour les consommateurs et la nécessité de rester compétitif face à une concurrence qui se densifie, l’équilibre n’est pas simple à trouver.Apple-converted-space »>
A l’occasion du sommet des Napoleons qui s’est tenu cet été à Arles du 18 au 21 juillet, Apple-converted-space »>Laurence Houdeville, Head of Data Gouvernance chez Renault, a pris quelques minutes pour nous expliquer comment s’opère la gouvernance des données au sein du groupe français avec l’arrivée du RGPD. Impliquée dans les questions autour de la vie privée, Apple-converted-space »>Laurence Houdeville est également très engagée dans le droit à l’oubli, qui permet depuis 2014 aux citoyens européens de demander leur déréférencement aux exploitants de moteurs de recherche, à l’image de Google. En début d’année, la filiale d’Alphabet révélait qu’un peu moins dApple-converted-space »>e la moitié des URL ayant fait l’objet d’une demande de suppression ont été bel et bien supprimées en l’espace de trois ans (43,3% tous pays confondus).
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« L’obligation de recueillir le consentement de l’utilisateur apparaît comme un talon d’Achille pour les entreprises »
Je ne partage pas vraiment le point de vue de cette phrase. Selon moi la nouvelle législation en matière de consentements est l’occasion pour les entreprises de nettoyer leur base de données en éliminant les profils qui ne sont pas intéressés par leurs contenus/communications. De ce fait, les bases de données seront peut-être moins fournies mais plus qualitatives et mieux triées. En plus, cela permet d’aller encore plus en profondeur dans le détail des consentements et de mieux adapter sa stratégie marketing derrière. C’est pour ces raisons que je nuancerais davantage la phrase citée.