Cédric O : «Le plan France 2030 fait très largement le pari des startups»
Interview de Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques
C’est un nouveau signal fort pour la French Tech. Désormais capables de boucler des tours de table à plus de 100 millions d’euros, voire un demi-milliard d’euros, les start-up françaises, ou plutôt les scale-up devrait-on dire, tant elles sont de plus en plus nombreuses à devenir des licornes, se retrouvent au cœur du plan de relance «France 2030», présenté ce matin par Emmanuel Macron. Sur les 30 milliards d’euros promis par l’exécutif, 15 milliards sont en effet destinés à être captés par les pépites de la French Tech. Un gage de confiance du gouvernement envers tout un écosystème, mais aussi une lourde responsabilité à assumer.
Les start-up françaises doivent en effet prouver qu’il est possible de concilier innovation et industrialisation. Un défi d’ampleur pour lequel le président de la République a souhaité allouer des ressources financières à la hauteur des enjeux portés par ce plan qui doit dessiner la France de 2030. «Les start-up participeront à la réindustrialisation de la France», assure ainsi Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, qui appelle à regarder les réussites de Tesla et SpaceX aux États-Unis comme des sources d’inspiration pour la Tech française. «On prépare l’avenir, et pour préparer l’avenir, c’est fondamentalement une bataille pour l’innovation. Tous les grands défis auxquels nous sommes confrontés (décarbonation de l’énergie, santé, alimentation, transport, mieux vivre…), ce sont des défis d’innovation», ajoute Cédric O à notre micro. Ce sont désormais aux start-up, notamment dans la DeepTech, de les relever dans les prochaines années.
Le plan de relance «France 2030» décrypté par Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques :