[TL;DR] Les news Tech qu’il ne faut pas manquer ce 12/07
Tous les soirs, le meilleur de l’actu Tech est dans le TL;DR de FrenchWeb.
TL;DR (sigle invariable) (XXIème siècle) : initiales de «too long ; didn’t read»,
soit littéralement «trop long ; pas lu»
1. (Internet) Pour exprimer que le message qui a été envoyé n’a pas été lu parce qu’il était trop long.
2. (Internet) Pour exprimer que ce qui suit est un résumé du texte trop long.
Lagardère cède MonDocteur à Doctolib et Doctissimo à TF1. Le groupe Lagardère est en plein redéploiement pour se recentrer sur l’édition et la distribution dans les lieux de transport.
Pourquoi c’est important : En mettant la main sur MonDocteur, Doctolib consolide sa place de premier acteur de l’e-santé en Europe, avec 55 000 praticiens utilisateurs et 20 millions de visites de patients
chaque mois. Depuis sa création, Doctolib a levé 85 millions d’euros pour assurer son développement. De son côté, Doctissimo «fait l’objet de négociations exclusives avec le Groupe TF1 en vue d’une finalisation d’un accord avant le 30 septembre 2018», précise le groupe Lagardère. Ce dernier se désengage progressivement des secteurs des médias et du marketing sportif.
Meero lève 45 millions de dollars et poursuit son ascension dans la production de photos. Grâce à l’intelligence artificielle, la start-up parisienne livre ses productions en 24 heures et travaille avec UberEATS ou encore Airbnb.
Pourquoi c’est important : Avec une telle somme, Meero multiplie les projets. La jeune pousse compte embaucher et faire passer sa masse salariale à 500 personnes à Paris d’ici la fin de l’année prochaine. Elle souhaite également continuer à améliorer sa technologie de retouche automatique de photos, en investissant dans la R&D, et lancer de nouvelles fonctionnalités. Enfin, de nouveaux bureaux vont ouvrir, dès septembre à New York, puis un autre en Asie devrait suivre. Meero revendique 40 000 clients dans plus de 100 pays. L’entreprise s’appuie sur un réseau de 40 000 photographes et compte 180 salariés.
Véhicules autonomes : Navya lance son introduction en Bourse. Le groupe souhaite lever au minimum 51,3 millions d’euros lors de cette opération.
Pourquoi c’est important : Navya revendique déjà 67 navettes vendues dans 16 pays à la fin du premier trimestre 2018. Son modèle «Autonom Shuttle» est commercialisé au prix unitaire de 260 000 euros. L’entreprise se considère comme leader sur ces véhicules pouvant transporter jusqu’à 15 personnes et dont la vitesse est limitée à 25 km/h. Le marché mondial des navettes autonomes atteindra 34 000 véhicules en 2025, selon Navya. Mais la jeune pousse veut capter aussi «une part significative» du marché beaucoup plus gros des robots-taxis, estimé à 2 millions d’unités. Après avoir atteint 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, Navya vise 30 millions d’euros en 2018 et 480 millions en 2021, soit un objectif de 40 % de part de marché des navettes autonomes.
Décontractés mais exigeants, les jeunes entrepreneurs bousculent la banque privée. Décidées à relever le défi, les banques privées dont les seuils d’entrée oscillent entre 1 et 10 millions d’euros, ne sont pas restées les bras croisés.
Pourquoi c’est important : Cette génération à l’esprit d’entreprise chevillé au corps utilise ses propres codes : elle a le tutoiement facile, travaille en communautés à l’instar de ses modèles américains de la Silicon Valley, ne se déconnecte jamais et déteste se perdre dans la paperasse. Le potentiel de ces jeunes entrepreneurs et les performances boursières des secteurs dans lesquels ils sont actifs n’ont échappé à personne, même si pour le moment leur influence s’avère supérieure à leur poids réel. Cependant, capter cette génération revêt d’autant plus d’importance que leur montée en puissance coïncide avec des taux d’intérêts très bas, une révolution numérique et l’entrée en vigueur de la réglementation financière européenne dite MIF 2, qui ont intensifié la compétition.
Yes It Is lève 2 millions d’euros pour suivre les objets à la trace. La jeune pousse clermontoise développe une technologie pour connecter les objets en leur attribuant une identité propre, unique et impossible à reproduire.
Pourquoi c’est important : En connectant les objets via la technologie NFC, Yes It Is permet à ses utilisateurs de disposer des informations nécessaires pour savoir si un produit est authentique ou s’il s’agit d’une contrefaçon. Cette technologie vise à résoudre les problématiques d’authentification, de traçabilité et de sécurité dans divers secteurs, notamment la santé, l’agroalimentaire, la musique, l’aéronautique ou encore la défense. Avec ce tour de table, Yes It Is prévoit de poursuivre son développement technologique et d’accélérer son déploiement commercial. Dans ce sens, la start-up, qui compte actuellement une dizaine de collaborateurs, entend doubler ses effectifs en 2019.
Le mobile s’impose dans le marché de la pub numérique, Google et Facebook confortés. Pour la première fois, le mobile attire la majorité des investissements dans le search et le display, marchés largement trustés par Google et Facebook.
Pourquoi c’est important : Les visites de sites ont désormais lieu à 76% sur mobile, d’après Médiamétrie, et pour la première fois, le mobile attire la majorité (51%) des investissements dans les deux principaux leviers de croissance de la publicité numérique, le «search» (recherches sur Internet) et le «display» (bannières, vidéos, contenus pour les marques). «Il y a toujours ce décalage entre usage et investissements, mais la croissance des investissements suit la croissance des usages», a commenté Sébastien Leroyer, directeur du «Experience Center» de PwC. Rien que dans les investissements «display», la publicité sur supports mobiles progresse de 60% en un an, à 444 millions d’euros.
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