Sorti du giron d’Adeo (Leroy Merlin), Tikamoon vise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires dans deux ans
Good Morning FrenchWeb, une émission animée par Joseph Postec et la rédaction de FrenchWeb
Créé en 2008 à Lille, Tikamoon est spécialisé dans la production et la vente en ligne de mobiliers montés en bois massif. L’un des credo de l’entreprise: proposer grâce à son modèle direct to consumer des produits qui durent dans le temps à un prix plus accessible.
Après un peu plus de cinq années passées sous le giron d’Adeo, la maison-mère de Leroy Merlin, les dirigeants viennent d’annoncer qu’ils reprennent l’entreprise avec le soutien du fonds d’investissement mid-cap Eres d’Edmond de Rothschild Private Equity. Adeo a souhaité se séparer de la marque pour se recentrer sur son cœur de métier, explique Arnaud Vanpoperinghe, dirigeant de Tikamoon.
Les détails de la transaction ne sont pas révélés, mais via cette opération Arnaud Vanpoperinghe et Thibault Deslorieux, les dirigeants, détiennent «très majoritairement» les parts de l’entreprise. Le montant exact investi par Eres n’est pas dévoilé non plus. Le fonds investit traditionnellement entre 10 et 20 millions d’euros. Fourchette dans laquelle se situe cette opération.
Tikamoon a vu le jour sous l’impulsion de son fondateur Xavier Vincent- qui a aujourd’hui quitté l’entreprise- à l’origine sous la forme d’une boutique eBay de vente de mobiliers. Arnaud Vanpoperinghe et Thibault Deslorieux ont rejoint l’aventure en 2010. Le trio décide de créer sa propre marque et de maîtriser toute la chaîne. «Aujourd’hui, à part l’extrême amont qui sont nos partenaires fabricants et l’extrême aval qui sont nos distributeurs du dernier maillon de la chaîne, nous prenons tout en charge: le design, le sourcing, la photo, les mises en scène, le site, la logistique, le marketing et le service client», explique Arnaud Vanpoperinghe.
Avoir un positionnement singulier est nécéssaire dans un secteur de la vente en ligne de mobiliers qui a bien changé depuis 2008 et est devenu de plus en plus concurrentiel. «À l’époque, il s’agissait de petits acteurs qui allaient souvent se sourcer en Europe, en Asie ou auprès d’importateurs pour vendre leurs produits sur des places de marché. On était au temps de l’opportunisme. C’était un peu la conquête de l’Ouest, avec des segments de valeur ajoutée qui étaient plutôt faibles: de la prise de stock, de photos- mais pas toujours, parfois c’était celles des fournisseurs-, du drop shipping…», décrit Arnaud Vanpoperinghe.
En un peu plus de dix ans, le paysage a muté. «Tout a changé. Nous sommes à l’air des DNVB. Aujourd’hui, on voit apparaître des marques qui ont leur identité, leur dessin, leur signature et leur mise en scène et qui vont chacune se positionner sur des territoires un peu différents. On voit arriver des acteurs de plus en plus affirmés dans leur identité et qui se bagarrent de façon un peu plus vive», poursuit le dirigeant de Tikamoon.
Sur ce marché, Tikamoon, qui déclare être rentable depuis ses débuts, parie donc sur des meubles en bois massifs, durables, et livrés montés. La marque a réalisé un chiffre d’affaires de 56 millions d’euros en 2020 et est présente en Allemagne, au Royaume-Uni, en Suisse, Italie et Espagne. Elle vise les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires dans deux ans.
A quoi ressemble la supply chain de Tikamoon? Quels sont ses défis en e-marketing? Retrouvez tous les détails dans l’interview complète d’Arnaud Vanpoperinghe, dirigeant de Tikamoon, dans l’émission.
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Retrouvez l’intégralité de l’interview sur FrenchWeb.
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Dans le WildCard d’aujourd’hui, direction l’Ohio ! Le procureur général de cet état américain qui borde le lac Erié non loin de la frontière canadienne, estime que le moteur de recherche Google est devenu si indispensable au quotidien de ses administrés que ce dernier est devenu un bien public au même titre, par exemple, que l’eau, le gaz ou encore l’électricité. Dave Yost, c’est son nom, demande donc à la justice de statufier sur le caractère privé ou non de l’entreprise californienne.
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